COP 23 has just opened in Bonn. Every year, climate change negotiators come together to discuss what to do for limiting the climate change. That means that these negotiations have been going on for 23 years. Climate negotiator is a real job in short, who can occupy an entire career. Every year, friendly and competent colleagues meet together in a pleasant environment, each year in a different country. For which results? Alas, the results so far are slim. Throughout all the years in which negotiations have continued, the rate of increase in emissions has increased more rapidly than in previous years (+ 2,2% per year from 2000 to 2010, instead of +1,3% for the whole period 1970-2000). But tomorrow, in 2020, in 2030 or in 2050, of course, we are told that it will be far better. GHG emissions will decrease drastically. Meanwhile the water level rises slowly, but steadily, with the water thermal dilatation, the melting of glaciers and ice caps, at a rate of 2.2 mm per year (1993), then 3.3 mm (2014) and tomorrow, perhaps much more, as the rate seems to increase rapidly.. If this process carries on, we can expect to see coastal areas and river valleys in great numbers, fully submerged under the waves. The future of more than five hundred million people is already under threat in the Mekong, Nile, Ganges and Louisiana deltas. For an increase of 1 m of the sea level, megacities like Lagos, Shanghai or Bombay might be entirely flooded. François CHERY, an engineer, but also a photographer and an artist has illustrated this situation in a striking way by imagining that "at the beginning of the year 2039, the Seine Valley is completely flooded, and the rising water reaches the terrace of the VUITTON Foundation in Paris. The ICEBERG placed there by the visionary architect Frank GEHRY for supporting the glass dome, will be soon carried away by the waves under the eyes of visitors most eager for images to share. Absorbed by the manipulation of their smartphones, the visitors do not see the ultimate wave that is sweeping the whole building.
La COP 23 vient de s'ouvrir à Bonn. Chaque année, les négociateurs du réchauffement se retrouvent ainsi pour discuter des mesures à prendre. Cela veut donc dire que ces négociations durent depuis 23 ans. Négociateur du climat est un vrai métier en somme, qui peut occuper une carrière entière. Chaque années, on se retrouve entre collègues sympathiques et compétents dans un cadre agréable, en voyageant dans différents pays du monde. Pour quels résultats? Hélas, les résultats jusqu'à présent sont minces. Pendant la vingtaine d'années au cours desquelles les négociations se sont poursuivies, le rythme d'accroissement des émissions a augmenté plus rapidement qu'au cours des années qui ont précédé (+ 2,2% par an de 2000 à 2010, au lieu de +1,3% sur toute la période 1970-2000). Mais, demain, en 2020, en 2030 ou en 2050, bien sûr, cela ira mieux. On parviendra à faire décroître ces émissions et même à les annuler, c'est promis.
Pendant ce temps le niveau des eaux monte lentement mais surement, avec la dilatation thermique des eaux; la fonte des glaciers et des calottes glacières, au rythme de 1,7 mm au début du 20e siècle, 2,2 mm en 1993 et demain, peut-être beaucoup plus. On peut s'attendre à voir zones côtières et vallées fluviales en grand nombre, entièrement submergées sous les flots. L'avenir de plus de cinq cent millions de personnes est déjà menacé dans les deltas du Mékong, du Nil, du Gange ainsi qu'en Louisiane. Pour une montée des eaux de 1 m, des mégapoles comme Lagos, Shanghai ou Bombay seraient sous l'eau.
Pendant ce temps le niveau des eaux monte lentement mais surement, avec la dilatation thermique des eaux; la fonte des glaciers et des calottes glacières, au rythme de 1,7 mm au début du 20e siècle, 2,2 mm en 1993 et demain, peut-être beaucoup plus. On peut s'attendre à voir zones côtières et vallées fluviales en grand nombre, entièrement submergées sous les flots. L'avenir de plus de cinq cent millions de personnes est déjà menacé dans les deltas du Mékong, du Nil, du Gange ainsi qu'en Louisiane. Pour une montée des eaux de 1 m, des mégapoles comme Lagos, Shanghai ou Bombay seraient sous l'eau.
François Chéry, ingénieur, mais aussi photographe et artiste a illustré cette situation de manière frappante en imaginant "qu'en ce début d'année 2039, la vallée de la Seine est entièrement inondée. La montée des eaux atteint alors la terrasse de la Fondation Vuitton. L'ICEBERG placé là par l'architecte visionnaire Frank GEHRY est emporté par les flots sous les yeux de visiteurs avides d'images à partager.". Absorbés par la manipulation de leurs smartphones, les visiteurs ne voient pas arriver la vague ultime qui va les emporter en même temps que le "dernier iceberg".