Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

This blog presents informations and views about the future.

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jeudi 6 octobre 2011

La Grande Peur / The Great Fear

Great hopes have been replaced by great fears. Our time is dominated by a Great Fear, a dragon with multiple heads, the major risks: nuclear plants and weapons, epidemies, chemical plants and chemicals, GMO's, climate change, global pollution, resources scarcity.  Some would like to eliminate this risks by applying radical measures, resulting from the strict application of the now famous Precautionary Principle.  But suppressing a risk can create another one. Eliminationg nuclear plants reveals the drawbacks of windmills.In fact all major risks are tied together and the "zero risk" does not exist. The only resonable option is to compare the different alternatives and to choose not the one which presents no risk, but the one which is most compatible with the general interest, defined in a democratic way. Rather than remaining paralyzed by the Great Fears, it is necessary now to imagine a positive future.  

Aux grandes espérances ont succédé les grandes craintes. Notre époque est dominée par une Grande Peur des risques majeurs, qui se présente comme un dragon à têtes multiples: risque nucléaire, risque épidémiologique, risque génétique, risque climatique, risque de pollution, risque de pénurie.  Face à ces craintes certains voudraient réagir en appliquant des mesures radicales pour supprimer le risque par une stricte application du fameux principe de précaution. Mais supprimer un risque peut en faire apparaitre un autre. L'élimination du nucléaire fait ressortir les inconvénients des éoliennes. En fait tous les risques sont liés et le risque zéro n'existe pas. La seule voie raisonnable consiste donc à bien peser les différents termes des alternatives et choisir non pas celle qui ne présente aucun risque, mais plutôt celle qui est la plus conforme à l’intérêt général défini dans des conditions démocratiques. Face aux grandes peurs, il est nécessaire à présent d'imaginer un avenir positif, qui pourrait constituer un objectif raisonnable, même si l'atteindre n'est en rien garanti.


jeudi 16 juin 2011

Typologie des ruptures: catastrophes et signaux faibles / Disruptions: catastrophies and weak signals

Crisis or mutations represent disruptions linked with the trajectory of a system (society, company, ecosystem) within a given environment. A disruption of the environment itself occurs generally as a catastrophy (earthquake, tsunami, war or revolution). When companies are competing, a mutation achieved successfully by one of them can be a catastrophy for the others. Such disruptions can be anticipated by following weak signals. But, when such a weak signal is detected, it is often too late for operating radical changes. Improving the resilience of the system is therefore the best strategy, when the risk becomes compatatively high.

Les crises ou les mutations constituent des ruptures au cours de l'évolution d'un système (société, entreprise, écosystème) à l'intérieur d'un environnement donné. Un autre type de rupture est lié, non à la trajectoire suivie par le système considéré, mais à l'environnement. Une telle rupture, du fait de son caractère aléatoire est rarement bénéfique. Dans la plupart des cas elle se présente comme une catastrophe.

samedi 21 mai 2011

Les OGM et la faim dans le monde

Les OGM peuvent-ils contribuer à résoudre le problème de la faim dans le monde? Cette question est apparue rapidement au cœur du débat sur le rôle de la science, organisé dans le cadre du colloque: "Vers l'éradication de la faim" organisé par le Pr Ismail Serageldon au Collège de France. La session sur le rôle de la science réunissait des participants de premier plan tels que Nina Fedoroff qui a été conseiller scientifique et technologique auprès de Bill Clinton, Jeffrey Mc Neely, Directeur scientifique de l'Union internationale pour la Conservation de la nature(IUCN), Roellof Rabbinge, président de l'université de Wageningen, Michel Griffon, Président du Fonds Français pour L'Environnement Mondial (FFEM), Ingo Potrykus, Professeur émérite d'agronomie de l'Institut fédéral de Zurich.
Ingo Potrykus est le co-inventeur du riz doré. Le riz doré est une variété de riz génétiquement modifié pour produire de la vitamine A à partir de béta-carotène.

mercredi 18 mai 2011

Une agriculture écologiquement intensive

Dans un nouvel ouvrage, Michel Griffon développe sa vision d'une agriculture écologiquement intensive, en accolant deux termes qui paraissent s'opposer. Pour nourrir la planète, il va falloir augmenter les rendements agricoles. En effet comme cela a été indiqué dans un message précédent, la surface cultivable ne peut à présent que faiblement augmenter, et si elle augmente, ce sera au détriment de la biodiversité. Il faut en même temps respecter les contraintes du développement durable en évitant les problèmes posés par l'agriculture intensive telle qu'elle s'est développée jusqu'à présent: pollution, risques sanitaires liés à l'usage des produits chimiques, appauvrissement et érosion des sols.

jeudi 28 avril 2011

Une crise énergétique parait inéluctable

Satisfaire la demande mondiale d'énergie va devenir de plus en plus difficile dans les années à venir.  La demande d'énergie devrait continuer à croître dans les années à venir, en raison de la progression de la démographie et du niveau de vie.   
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement. Des signes convergents montrent qu'un plafond de la production pétrolière  a été atteint ou devrait être atteint prochainement. L’Arabie Saoudite, elle même, semble avoir des difficultés à faire monter son niveau de production.En outre, les facteurs géopolitiques aggravent les risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements, comme le montre notamment la situation en Lybie

jeudi 31 mars 2011

La société du risque

La catastrophe de Fukushima a renforcé le sentiment que nous vivons dans une société du risque, et plus particulièrement du risque technologique. Le 11 septembre avait fait prendre conscience du risque terroriste. A présent, la "super-catastrophe" qui s'est produite au Japon, nous fait penser que l'inimaginable peut toujours arriver et rend difficile une démarche rationnelle.

vendredi 25 mars 2011

Répondre à la croissance de la demande d’énergie va devenir de plus en plus difficile.

      La demande d’énergie devrait continuer à croitre dans les années à venir, en raison de la       progression de la démographie et de l’amélioration du niveau de vie, comme le montre le       graphique basé sur les dernières informations de l'AIE (World Energy Outlook 2010).
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement, comme le montre le graphique ci-dessus,  à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement.

Gérer les catastrophes: du principe de précaution au principe de résilience?

Nous vivons une multiplication des risques, car aux risques naturels s'ajoutent à présent les risques technologiques.  Les catastrophes qui se produisent dans le monde sont abondamment relayées par les médias.
Chaque nouvelle catastrophe conduit à rechercher les coupables ou tout au moins les responsables. Pourtant, il est inévitable que des catastrophes se produisent. Le risque zéro n'existe pas. Le principe de précaution qui condamne toute initiative qui comporterait un risque est inapplicable sous peine d'inaction. C'est aussi un parapluie commode pour des bureaucrates qui voudraient éviter d'effectuer des choix.

samedi 12 mars 2011

De la Lybie au Japon


                               
La Lybie et le Japon viennent d'être marqués par des catastrophes majeures d'origine très différentes, mais qui mettent en lumière les risques associés à l'utilisation de certaines technologies. Pas d'accident nucléaire en Lybie, mais des interrogations sur le devenir du nucléaire dans ce pays. La Lybie possède un réacteur nucléaire de 10 MW à Tadjourah, siège de violents affrontements. Elle a signé des accords portant sur le nucléaire avec différents pays, dont le Canada, la Russie et l'Ukraine. Il était prévu que la France lui livre une centrale nucléaire. Les événements actuels ne peuvent que raviver les inquiétudes sur ce qui peut se passer en cas de conflits géopolitiques violents, si des matériaux hautement radioactifs échappent à tout contrôle.
Le programme nucléaire suivi par ces deux pays s'avère vulnérable, face à des secousses géopolitiques ou telluriques. Le caractère imprévisible des bouleversements géopolitiques ou des catastrophes naturelles démontre clairement  la nécessité de faire preuve de prudence.

samedi 26 février 2011

La croissance de la complexité

Image d'un ensemble fractal de Mandelbr
      1)  Dans l’ouvrage « L’avenir en question », la croissance de la complexité dont il est question, concerne le système technico-économique. Cette complexité est définie comme la taille minimale d'un programme permettant de générer le système sur une machine de Turing universelle. Elle représente donc la quantité minimale d'information nécessaire pour construire ce système..