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dimanche 19 novembre 2017

La difficile transition électrique/ The difficult electricity power transition



In a recent book, prefaced by Gérard Mestrallet, Chairman of the Board of Directors of Engie, Jean-Pierre Hansen, former head of Suez and president of Electrabel and Jacques Percebois, professor of energy economics, analyze the difficult conditions in which the electrical transition takes place in Europe. This transition aims, in principle, to create a safer, more economical and more environmentally friendly electricity system. The will to act against global warming leads to favor renewable energies, mainly, wind and solar. The difficulties encountered stem partly from the difficulty of setting up a common policy between countries that do not all share the same interests. It is also due to the fact that the transition was initiated on the basis of rigid principles, which upset the European energy landscape in two successive waves.The first of these waves, which came in the mid-1980s, led to a so-called "deregulation" based on the almost exclusive power of the market. These transformations introduced the principle of a systematic competition of service providers, the dismantling of national companies, the abandonment of long-term contracts and the fixing of prices by the  market. The second wave, which happened in the 1990s, consisted of introducing wind and solar as a priority. Therefore, the generation of energy from renewable energy sources had priority access to the grid at a rate set at a sufficiently high level to make these sources of energy competitive. Such conditions were creating a windfall effect for the industrialists concerned.These two modes of operation (market and priority access to a tariff imposed for renewable energies) were contradictory and led to a series of malfunctions: negative electricity prices at times, higher prices for the end consumer, power plant shutdowns. in favor of coal plants much more polluting, weakening of the actors, most European electricians being in much worse posture than before, like EdF in France. In total, despite the efforts made, there is no strong trend towards reducing CO2 emissions, apart from that caused by the slowdown in economic activities following the 2008 crisis. due to the very important role that continues to play coal, which is by far the most polluting fuel, at the expense of natural gas, which can significantly reduce CO2 emissions. Of course, measures are envisaged to combat these effects, but they should not be inappropriate or arrive too late.The authors of the book advocate public choices, clear, debated and assumed. In a sector like electricity, they doubt that a "mix of competitive principles and regal pushes" can lead to a satisfactory situation. Electricity has become a sector too strategic to be entrusted to the invisible hand of the market.

Dans un livre récent, préfacé par Gérard Mestrallet, président du Conseil d'administration d'Engie, Jean-Pierre Hansen, ancien dirigeant de Suez et président d'Electrabel  et  Jacques Percebois, professeur d'économie de l'énergie analysent les conditions difficiles dans lesquelles s'effectue la transition électrique en Europe. Cette transition vise, dans son principe, à instaurer un système électrique plus sûr, plus économique et plus respectueux de l'environnement. La volonté d'agir contre le réchauffement climatique conduit à privilégier les énergies renouvelables, principalement, l'éolien et le solaire. Les difficultés rencontrées tiennent pour une part à la difficulté de mettre en place une politique commune entre des pays qui ne partagent pas tous les mêmes intérêts. Elle tient aussi au fait que la transition a été engagée sur des la base de principes rigides, qui ont bouleversé le paysage énergétique européen en deux vagues successives.
La première de ces vagues qui est arrivée vers le milieu des années 1980  a entraîné une vague de "dérégulation" fondée sur la puissance quasi exclusive du marché. Ces transformations introduisaient le principe d'une mise en concurrence systématique des prestataires, un démantèlement des compagnies nationales, l'abandon des contrats à long terme et la fixation des prix par le marché.
La deuxième vague, qui est arrivée au cours des années 90, consistait à introduire de façon prioritaire l'éolien et le solaire. Dès lors la génération d'énergie à partir des sources d'énergie renouvelable bénéficiait d'un accès prioritaire sur le réseau à un tarif fixé à un niveau suffisamment élevé pour rendre ces sources d'énergie compétitives. De telles conditions ne pouvaient que susciter un effet d'aubaine pour les industriels concernés.
Ces deux modes de fonctionnement (marché et accès prioritaire à un tarif imposé pour les énergies renouvelables) étaient contradictoires et ont entraîné une série de dysfonctionnements: prix négatifs de l'électricité à certains moments, hausse des prix pour le consommateur final, arrêt de centrales au gaz au profit de centrales au charbon beaucoup plus polluantes, affaiblissement des acteurs, la plupart des électriciens européens se trouvant en bien plus mauvaise posture qu'auparavant, à l'image d'EdF en France. Au total, en dépit des efforts engagés on n'observe pas de forte tendance à une réduction des émissions de CO2, en dehors de celle qui a été causée par le ralentissement des activités économiques à la suite de la crise de 2008. Cette situation est due au rôle très important que continue à jouer le charbon, qui est de loin le combustible le plus polluant, aux dépens du gaz naturel, qui permet de réduire très sensiblement les émissions de CO2.
Bien entendu, des mesures sont envisagées pour combattre ces effets, mais il ne faudrait pas qu'elles soient inadaptées ou arrivent trop tard . 
Les auteurs de l'ouvrage préconisent donc des choix publics, clairs, débattus et assumés. Dans un secteur comme celui de l'électricité, ils doutent qu'un "panaché de principes concurrentiels et de coups de pouce régaliens" puisse aboutir à une situation satisfaisante. L'électricité est devenue un secteur trop stratégique pour être confié à la main invisible du marché.

jeudi 9 juillet 2015

Transition ou rupture? / Transition or disruption?

"The age of transitions" is the last book written by the Belgian philosopher Pascal Chabot. For the author, the transition is the good change, the "desired change". He even claims that philosophy is the "thought of transitions", which is not quite convincing, especially when he refers to the myth of the cavern used by Plato. In fact, the transitions he mentions are not philosophical or even cultural, but social and economic. He mainly quotes the energy transition and the demographic transition and pleads for a generalized "transitology". In his view,  any disruption is impossible, because the world has become too complex for sustaining a disruption. Such a fear is understandable , but the argument seems too simple.  It would have been necessary to explain first that  a change is needed, because the present globalization is clearly unsustainable, as it is not possible to carry on undefinitely an exponential growth.  The transition corresponds to a voluntary inflexion. Still, it is not clear at all that the rulers of the present globalized world will be able to decide spontaneously such a change . The gap between words and reality is growing and, therefore, the risk remains high that the change will occur not through a transition, but through a disruption. The complexity of the technical and economic system does not decrease, but rather increase such a risk, as a society which becomes very complex is also less resilient, as shown by the historian Joseph Tainter. In such a case the whole present civilization might collapse, either due to an environmental catastrophy, or a globalized military conflict. Then it will be too late for any transition, as all transitions require time.

Le dernier ouvrage du philosophe belge Pascal Chabot s'intitule "L'âge des transitions". Selon l'auteur, la transition, c'est le bon changement, "le changement désiré". Certes, et c'est aussi, pourrait-on  ajouter, "le changement maîtrisé". L'auteur va plus loin et affirme que la philosophie est "la pensée des transitions". Cette affirmation est plus discutable, surtout quand elle s'appuie sur l'exemple de la caverne de Platon. Le terme de transition ne semble guère approprié pour évoquer l'éveil ou la conversion du regard, qui font passer de l'obscurité à la lumière, des illusions à la vérité. 
   De fait, les principales transitions qu'évoque l'auteur ne sont pas philosophiques, mais économiques et sociales. Il évoque, notamment,  la transition énergétique et la transition démographique et exprime son penchant pour une "transitologie" généralisée. En effet, selon lui, la rupture est devenue impossible. Toute posture radicale est désuète, car le monde est devenu trop complexe. On ne peut plus le bouleverser sans le détruire. On peut comprendre la crainte qu'exprime Pascal Chabot d'une destruction qui deviendrait irrésistible. Il s'agit là toutefois d'un point de vue qui peut sembler quelque peu limité, voire naïf. Il faudrait d'abord expliquer pourquoi le changement est devenu indispensable.

dimanche 27 novembre 2011

Le gaz naturel: une énergie de transition / Natural gas: an attractive option for the energy transition

Natural gas will play an increasing role for the supply of energy in the years to come.Its resources are abundant, especially taking into account unconventionnal natural gas, which has made United States the first natural gas producer in the world. Furthermore, it is a comparatively clean energy source, especially when compared to coal. It emits around twice less CO2 than coal per unit energy produced. Furthermore the efficiency of a gas-fired combined cycle power plant is higher, around 60%, resulting in a futher reduction of CO2 emissions when compared with coal. Natural gas can be combined easily with renewable energy sources. Gas-fired combined cycle power plants can be used for compensating the intermittence of renewable energy sources, sun and wind, without the need of very large and expensive energy storage devices. The combination natural gas + renewables represents an attractive transition option, before the combination renewables + storage becomes economically acceptable.  

Le  gaz naturel joue un rôle croissant dans le bilan énergétique mondial, sur la base de ses atouts reconnus. C’est la plus propre des énergies fossiles , conduisant à des émissions en CO2 réduites par rapport à l’ensemble des autres énergies fossiles. Les réserves prouvées sont équivalentes à plus de 60 ans de consommation au rythme actuel, pour le gaz conventionnel et les ressources, qui sont considérables,  devraient permettre d’exploiter des quantités de gaz naturel très supérieures aux réserves actuelles. Par ailleurs, il existe des ressources très importantes en gaz non conventionnel: gaz de houille, gaz de schiste, gaz dissous dans les aquifères, gaz profond, gaz provenant de gisements à faible perméabilité, hydrates. Grâce au gaz non conventionnel, les Etats-Unis sont devenus le premier producteur mondial de gaz naturel. Le gaz naturel se prête à des utilisations souples et performantes et émet sensiblement moins de gaz à effet de serre par unité d'énergie produite au cours d'une combustion stœchiométrique que le charbon (de l'ordre de 2 fois moins : 47 kg de CO2 par GJ contre environ 105 dans le cas du charbon).   

mercredi 19 octobre 2011

Le développement durable, un concept hybride pour une période de transition / Sustainable Development, a hybrid concept for a transition period

The concept of « sustainable development » has been proposed in 1987 by Gro Harlem Bruntland, was then Prime Minister of Norway, as an attempt to conciliate economic development and environment preservation. This concept has encountered a great success. It has been used both by communities and enterprises. It has helped to alleviate somewhat the policy based on short-term demand and to take into account broader views. 
At the same time the concept of "sustainable development" as conceived until now presents also limitations. It can be interpreted as consisting to operate mean adjustments, when radical changes seem required. The notion of "development" is by itself ambiguous, as it remains close to the notion of "growth", bringing the question whether or not illimited growth is possible and what lind of growth might remain sustainable. Therefore, it can be considered as a "hybrid" concept, which can help us to organize the transition from the "growth" system of the pasr, bringing us to the "sustainable evolution" of the future.

   Le concept de « développement durable »[1] fut proposé en 1987 par Gro Harlem Bruntland, qui était alors Premier Ministre de Norvège, comme une tentative de concilier les notions de développement économique et de préservation de l’environnement. Le développement durable était présenté comme une politique se situant à l’intersection des préoccupations économiques, sociales et environnementales. Selon la définition devenue célèbre de Gro Harlem Bruntland, le développement durable consiste à « satisfaire les besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». 

vendredi 9 septembre 2011

L'avenir en question / Our Future at Stake

« Our Future at Stake » presents new views about the way to address some of the major challenges humanity has to deal with: rarefaction of resources, global warming, and economic crisis. Solutions are described for preserving natural resources and environment, while still following the evolution towards an increased complexity and a more interconnected world. A global transition towards a worldshift is required, involving major changes in economy and the social life. Innovation and creativity represent major assets for ensuring a successful transition, which is needed for avoiding a global collapse.The following topics are covered in the book:
    

jeudi 18 août 2011

Renforcer la résilience du système économique / Improving the resilience of the economic system

Improving the resilience of the economic system is needed tfor helping huma, communities to cope with disruptions and crisis. Limiting the potential impact of an energy and /or ecological crisis is one of the priorities. Different initiatives exist already in order to achieve this goal. Among these, the "transition network", created by Rob Hopkins, is most important;
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Renforcer la résilience du système économique doit permettre à la collectivité de faire face à des ruptures et à des crises. Limiter l’impact potentiel d’une crise énergétique et / ou d’une crise écologique constitue une priorité à cet égard. Il s’agit de bâtir une « économie de la transition » Le mouvement des "initiatives de transition" créé par Rob Hopkins, regroupe plus de 150 initiatives dans le monde, et notamment en France.

dimanche 3 juillet 2011

Transition vers la société de création / Transition towards the creation society


The role of creation becomes more and more important. In the future, it might contribute to modify the system of values, by transfering the power presently associated with finance to the power of knowledge and creation. 
Self actualization might be provided by creativity rather by goods consumption.

La place de la création devient de plus en plus importante. Elle conduit à diversifier constamment les objets et les concepts disponibles et contribue à faire croître la complexité du système technico-économique, en lui permettant ainsi de surmonter les défis auxquels il est confronté

Transition vers une économie circulaire/ transition towards a circular economy

                                                                   Raw materials are extracted from the environment and waste products are generally rejected in the environment, causing pollution. If the waste is recovered, it becomes a resource. It can help to reduce the consumption of raw materials while avoiding an additional pollution. Another way to reduce the consumption of energy and raw materials is to integrte the different activties by exchanging energy and material fluxes between different activities. Such a transition towards a "circular economy" would result in an economy able to operate in symbiosis with the environment, which is the condition required for staying sustainable.

Les matières premières consommées sont rejetées sous forme de déchets. Le rejet de ces déchets dans l’air ou dans l’eau, représente une source de pollution. Plus ces polluants sont dilués, plus leur récupération est coûteuse. Au contraire, si les rejets sont récupérés et recyclés, ils constituent une ressource, en permettant de recycler les matières premières consommées.

Transition énergétique / energy transition

The energy system might evolve towards renewable sources, but as these energy sources (solar, wind) are intermittent, large energy storage capacities will be required, which is is economically difficult to achieve for economic reasons. Meanwhile, during the transition period, a back up by natural gas seems the best solution both for economic and environmental reasons.

Le système énergétique pourrait évoluer d’un système basé aujourd’hui sur des énergies fossiles, vers un système basé demain sur une hybridation des énergies renouvelables solaire, éolien et biomasse avec des énergies fossiles, le gaz naturel étant largement préférable au charbon en termes d'émissions de CO2. L'étape suivante, après-demain, serait un passage vers un niveau élévé d'utilisation des renouvelables, en conjonction avec des moyens de stockage d'énergie
   

dimanche 12 juin 2011

Transition ou rupture / Transition or disruption

In order to keep our technical and economic system within the viability area, it is necessary to organize a global transition. Such a progressive transition makes possible to avoid a global disruption or crisis, which may lead to a collapse. But, in order to achieve a successful transition, it is nessary to promote disruptions (in technologies or way of life)

Pour que notre système technico-économique puisse demeurer dans le domaine de viabilité, il est nécessaire d'organiser une transition globale: une transition démographique, une transition vers la société de création et de communication, une transition énergétique et une transition vers l'économie circulaire. La notion de transition implique le passage progressif d'un système à un autre. On peut dès lors se demander si une transition suffit ou si il faudra passer par une discontinuité brutale.

samedi 4 juin 2011

La transition démographique / Demographic transition

Human demography has exploded since the beginning of the industrial era. Pursuing such a growth would have dramatic consequences, as the Earth would become too small for humanity. Fortunately this growth tends to slow down. World population might stabilize itself at around 9 billion inhabitants. China and India have succeeded in limiting the growth of the population and have improved their standards of life. But this evolution is still uncertain. The demographic transition remains a necessity and a priority is certainly to help it happening.
 
La démographie humaine a explosé depuis le début de l'ère industrielle. Une poursuite sans limites de cette expansion se heurterait fatalement aux limites d'une terre devenue trop petite pour abriter l'humanité. Cette croissance est pourtant en train de s'infléchir et la population humaine pourrait d'ici 2050 se stabiliser à un niveau proche de 9 milliards d'habitants. La Chine et l'Inde ont réussi à maîtriser leur croissance démographique et voient leur niveau de vie s'améliorer.

Une transition globale à opérer

Face aux grands défis planétaires actuels, il est nécessaire d'opérer une transition globale. Dans l'ouvrage "L'avenir en question", les grandes transitions suivantes sont identifiées et discutées:
- La transition démographique
- La transition vers une société de la création et de la communication.
- La transition énergétique
- La transition vers l'économie circulaire
Le thème d'une "grande transition" à venir a été analysé de façon tout à fait remarquable dès 2002 par l'Institut Tellus, en collaboration avec l'Institut de l'Environnement de Stockholm..                                                                                                                       

jeudi 5 mai 2011

Changer le monde par Jean-Marc Jancovici

Jean-Marc Jancovici vient de publier aux éditions Calmann-lévy. un nouvel ouvrage, conforme à la ligne qu'il défend depuis des années. Il part du constat que l’énergie procède de la transformation de la matière. L’économie n’étant rien d’autre qu’une machine à transformer des ressources, nos sociétés industrielles sont de plus en plus gourmandes en énergie, alors même que les stocks susceptibles de leur en fournir, que ce soit du charbon, du pétrole ou de l’uranium, diminuent inexorablement.
 Selon les termes de l'éditeur,  partant de ce constat, Jean-Marc Jancovici considère "que les espoirs placés par nos gouvernants dans la reprise de la croissance sont illusoires et dangereux : dans une économie monde qui dépend des énergies fossiles, plus vite la croissance repartira, plus vite arrivera le prochain choc pétrolier qui la tuera à nouveau".
    Il faut sortir de cette spirale infernale. L’éolien, le solaire seraient-ils une solution ? Billevesées, d'après J.-M. Jancovici : "leur coût est astronomique et leur contribution actuelle, insignifiante. Le nucléaire, alors ? C’est pour lui, souvent une excellente formule de transition, qu’il faut perfectionner et développer.
  

jeudi 28 avril 2011

Une crise énergétique parait inéluctable

Satisfaire la demande mondiale d'énergie va devenir de plus en plus difficile dans les années à venir.  La demande d'énergie devrait continuer à croître dans les années à venir, en raison de la progression de la démographie et du niveau de vie.   
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement. Des signes convergents montrent qu'un plafond de la production pétrolière  a été atteint ou devrait être atteint prochainement. L’Arabie Saoudite, elle même, semble avoir des difficultés à faire monter son niveau de production.En outre, les facteurs géopolitiques aggravent les risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements, comme le montre notamment la situation en Lybie

vendredi 25 mars 2011

Répondre à la croissance de la demande d’énergie va devenir de plus en plus difficile.

      La demande d’énergie devrait continuer à croitre dans les années à venir, en raison de la       progression de la démographie et de l’amélioration du niveau de vie, comme le montre le       graphique basé sur les dernières informations de l'AIE (World Energy Outlook 2010).
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement, comme le montre le graphique ci-dessus,  à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement.