Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

This blog presents informations and views about the future.

mercredi 22 octobre 2014

Est-il possible d'arrêter le réchauffement climatique? / Is it possible to stop Global warming?

Due to the increasing demand of energy and the predominant share of fossil sources for primary energy supply, the level of  CO2 in the atmosphere  is rapidly growing, from 270 ppm at the beginning of the industrial era to 400 ppm in 2013 and if the present trend goes on might reach by the end of the century 750 ppm or even a value above 1000 ppm, with potentially catastrophic consequences for the climate. Is it possible to stop such a trend? Since the beginning of Climate négociations in Rio in 1992, no substantial result has been obtained. In fact the dynamics created by the Kyoto protocol have been hampered by the withdrawal of United States, Canada, Japan and Russia. The European trading scheme with a price ofCO below 5€.per ton can hardly be considered as a success. The situation can change only if there is a strong implication of the public opinion and if international négociations shift towards a real wish to cooperate. In the present state of intense economic competition, no agreement which would lead to a distorsion of the competition can be implemented. Furthermore, it is only by a strong move of China and United States the two major world emitters that the situation can move and these two countries do not seem ready to accept the quantitative limitations which would be needed. Thus, unfortunately, only a major catastrophy, at the world scale level might change the situation.

Du fait de la croissance de la demande et de la part prédominante des énergies fossiles dans la fourniture d’énergie primaire, des quantités croissantes de CO2 sont émises dans l'atmosphère et on observe une augmentation très rapide à l'échelle des temps géologiques de la teneur en CO2 dans l'atmosphère. La teneur en CO2 dans l'atmosphère est déjà passée de 270 ppm au début de l'ère industrielle à 400 ppm en 2013 et si la tendance actuelle se poursuit, cette teneur pourrait doubler vers la fin du siècle, pour atteindre une valeur de 750 ppm, voire même dépasser 1000 ppm, en provoquant des transformations catastrophiques du climat.
Est-il possible d'arrêter cette tendance? Il est frappant de constater que des négociations internationales sont en cours depuis la Conférence sur le climat de Rio en 1992, c'est à dire depuis 22 ans, sans résultats vraiment marquants. On constate en fait un ralentissement de la dynamique qui avait été mise en place au moment du protocole de Kyoto. La seconde période d’engagement, d’une durée de huit ans (2013 à 2020), a été actée en décembre 2011 lors de la conférence climat CCNUCC de Durban. Les parties signataires doivent donc continuer à respecter les obligations actuelles de réduction des émissions de GES. Cependant, en l’absence des États-Unis, du Canada, du Japon et de la Russie, elles ne s’appliquent qu’à environ 15 % des émissions globales. Le marché des permis d'émission mis en place en Europe (ETS) peut difficilement être considéré comme un succès, avec un prix du CO tombé au dessous de 5€. En attendant, les émissions de gaz à effet de serre poursuivent leur progression inexorable, en étant simplement freinées par la crise économique qui frappe un certain nombre de pays, en particulier au sein de l'Union Européenne.  

vendredi 17 octobre 2014

De l'écologie à l'écosophie / From ecology to ecosophy


The need to understand better how we can preserve the environment is now well understood. Still, ecology is a comparatively recent concept, which has been developed mainly after the Second world war. The attitude towards nature has changed significantly, and the responsability of man in its protection is now widely recognized. The deep ecology movement initiated by the norwegian philosopher Arne Naess has helped to understand that nature and all living beings possess their own value and need to be respected. Their preservation is not only a matter of utility for man, but represents also an ethical issue. Beyond ecology as a science of ecosystems and living organisms, a world view which is extended to all the biosphere represents an "ecosophy", which might become an essential part of a future system of values, as pointed out by various authors and thinkers.  Such an ecosophy is linked to the idea of a consciousness present within all the biosphere. Nature becomes a source of spiritual values, for all those who are seeking a meaning in life. Thus, Otto Scharmer invites us to move from an "ego-system"  to an "ecosystem".  For Ervin Laszlo, the next step of human evolution, will be holistic, following a long era dominated by pure reason, science and technology. Its priority will be the survival of the biosphere. The "ecosophy" will then become an essential part of a new emerging spirituality.


De tous les biens communs, l’environnement est le plus précieux. Il est devenu indispensable de mieux comprendre les facteurs dont dépend la préservation de l'environnement, qui conditionne toute vie sur Terre. Pendant longtemps, le monde a semblé immense et ses ressources inépuisables. Les êtres humains étaient relativement peu nombreux et se sentaient faibles vis-à-vis de la nature qui les entourait. Au cours de la période récente, au contraire, le monde s’est contracté, ses ressources sont devenues rares et limitées, tandis que la population humaine a explosé. L’impact de l’homme sur la nature est devenu tel, que l’époque actuelle a été qualifiée d’ère de l’anthropocène, car les transformations de l’environnement  intervenues au cours de cette période récente sont comparables à celles qui se sont produites au cours des ères géologiques précédentes. Cet impact n’a toutefois été perçu que tardivement. Le terme d’écologie a été employé pour la première fois par le naturaliste allemand Ernst Haeckel en 1866. L’écologie en tant que mouvement n’a toutefois pris son essor que beaucoup plus récemment, après la Seconde guerre mondiale. Elle s’est développée d’abord aux États-Unis, avec la création de l’Environmental Protection Agency (EPA) en 1970. La pensée écologique s’est étendue entre-temps et a suscité un vaste mouvement international. Des Sommets de la Terre réunissant des représentants de tous les pays ont été organisés. Ils ont permis de développer le concept de développement durable et ses différentes implications.

dimanche 5 octobre 2014

La Voiture de demain / The Car of the Future

Future cars are planned now. The future car will be connected, autonomous and low-carbon. First, and this not quite new, it will be connected; it will be possible to transform it into an office, a performance hall, a relaxation room; the passenger compartment might look as a transparent bubble which can be used as a screen. An important issue will be to protect private data. The future car will be also autonomous, when the driver decides. A first possibility will be to guide it from the outside through the connection system. Such a system can be used for instance on a highway. Another solution is to develop a completely autonomous car guided by a radar/lidar system (cybercar, Google car). Finally, future cars will be low carbon. Electric propulsion seems well adapted. Still, electricity has to be produced with low emissions, wheareas electricity is still generated to a large extent from coal throughout the world. There is a problem of distance range, as the best batteries cannot store more than 200 Wh/kg whereas liquid hydrocarbons store more than 12000 Wh/kg. It is possible to recharge the batteries by induction in a static or even a dynamic way. Hybrid propulsion might help to meet the requirements of a transition phase. Hydrogen can be used also as a range-extender option. All these options require a low energy consumption for a widely used consumer car. It means a light vehicle, with a limited speed. Security would be ensured in an active way through the control and automation systems.

La voiture de demain se conçoit aujourd'hui. Cette voiture sera connectée, autonome et décarbonée. Elle sera connectée, et pourra se transformer successivement en bureau, salle de spectacle ou salle de relaxation; l'habitacle prendra la forme d'une bulle qui servira d'écran. Elle pourra alterner déplacements réels et déplacements virtuels. Il se posera toutefois la question de savoir qui va gérer l' ensemble des données et comment préserver la vie privée. Elle sera autonome, tout au moins lorsque le conducteur le désire. Une première voie pour y parvenir consiste à guider le véhicule connecté de l'extérieur, en organisant par exemple des convois de véhicules sur autoroute. Une autre possibilité consiste à disposer d'un véhicule entièrement autonome guidé par radar/lidar (type cybercar ou véhicule Google). Enfin, le véhicule du futur sera décarboné. La propulsion électrique paraît bien adaptée. Encore faut-il que l'électricité soit produite de manière propre, avec des émissions réduites de CO2, alors qu'elle est actuellement générée dans le Monde en grande partie à partir de charbon. En outre, le problème de l'autonomie se pose toujours, car les meilleures batteries ne permettent pas de dépasser environ 200 Wh/kg alors que les carburants liquides stockent plus de 12000 Wh/kg. Des solutions de recharge par induction à l'arrêt ou en mouvement peuvent être envisagées. La propulsion hybride peut couvrir une phase de transition. Il est également possible d'utiliser une réserve d'hydrogène en range extender.  Enfin, toutes ces solutions ne sont envisageables pour un véhicule grand public, que si la consommation est fortement réduite, ce qui implique un véhicule léger, de vitesse limitée. La sécurité peut être alors assurée essentiellement de manière active, par les moyens d'automation et de contrôle.