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dimanche 9 octobre 2011

Des négociations climatiques dans l'impasse / Climate negociations at a deadlock

Whereas the risks of a catastrophic global warming increase, international negociations  appear more and more clearly at a deadlock.  A few years ago, the international public opinion seemed ready to accept the changes required by the situation.  Now, the economic and financial crisis is the only big priority for most industrial countries. 
The Copenhagen Conference has been deceiving, even if some important measures have been decided concerning deforestation and the help to developing countries. It seems that no major results can be expected from the next Conference of Durban at the end of 2011. The objectives aiming at a 2°C increase of the mean surface temperature of the Earth seem more and ùore unlikely to be reached. Now, it becomes more and more likely that the worst scenario will happen and we need to think how to pritect ourselves, as best as we can from floodings and droughts. It seems that only big catastrophies can lead to a significant change.

Alors que les risques d'un réchauffement climatique catastrophique s'aggravent, les négociations internationales apparaissent de plus en plus clairement comme étant dans une impasse. Le protocole de Kyoto avait semblé marquer une première étape. Malgré des objectifs modestes, réduire d'ici 2012 de 5,2% les émissions de CO2 par rapport au niveau de 1990, il n'a pas été adopté par des pays industrialisés faisant pourtant partie des mieux nantis, en l'occurrence les Etats-Unis et l'Australie. En outre, la division entre pays industrialisés et pays en voie de développement apparait de plus en plus problématique, la Chine, devenue entre temps le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre ainsi que la Corée du Sud figurant parmi les pays en voie de développement. Les travaux du GIEC, le Groupement  International pour l'Étude du Changement Climatique ont permis d’établir des scénarios de référence pour le changement climatique. Le GIEC dont le président est Rajendra Pachauri et Al Gore, ont  reçu collectivement le prix Nobel en 2007 pour leurs efforts de sensibilisation de l'opinion. L'opinion internationale pouvait sembler prête à accepter les changements nécessaires, mais depuis, la crise économique et financière est passée par là. Aux États-Unis et en Europe, elle domine les priorités politiques, au point que les autres considérations deviennent inaudibles.

vendredi 25 mars 2011

L'accélération du rythme de montée du niveau des mers

Une étude récente met en avant une accélération de la vitesse de fonte des glaces du Groenland et de l'Antarctique qui va contribuer à augmenter le rythme de montée du niveau des océans. De ce fait la progression du niveau des mers est plus rapide que celle qui avait été prévue il y a quelques années par le GIEC. Sur la base de ces nouvelles indications, on estime que la montée du niveau des mers pourrait atteindre de 75 cm à 2m d'ici 2100.

samedi 5 mars 2011

Facteur 4 ?

Le facteur 4 de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 résulte de la nécessité de diviser par 2 les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial d'ici 2050 pour suivre une évolution conforme au scénario I présenté dans le quatrième rapport du GIEC. Selon ce scénario pour ne pas dépasser une augmentation de la température moyenne de 2°C, il faudrait arriver à un niveau d'émission de CO2 du secteur de l'énergie de l'ordre de 12 Gt/an, c'est à dire une division par 2 par rapport au niveau atteint en l'an 2000 (23 Gt/an). Or en 2010, ces émissions ont atteint un niveau de 35 Gt/an. Cela signifie d'une part que nous suivons une évolution qui actuellement se situe au dessus que celle qui était prévue dans le plus mauvais scénario du GIEC (scénario V) et que d'autre part , il faudrait actuellement pour revenir au scénario I considérer un facteur 3 au niveau mondial et donc 6 pour la France au niveau mondial.