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samedi 29 octobre 2011

Une chimie verte ? / A green chemistry?

Biomass is becoming more and more attractive as a raw material for the production of a wide array of materials and products. Some of these applications have been known for a long time, such as the production of cotton fibers for the textile industry or the transformation of lignin into paper pulp. New applications are now growing very fast, for materials (fibers for composite materials) and products. A growing share of the oil used for chemistry might be displaced by biomass in the years to come and biorefineries might replace, at least partly, oil refineries.

Les usages alimentaires de la biomasse ne sont pas les seuls. La biomasse est utilisée aussi pour la production de fibres, de produits chimiques et pour la production d’énergie.  Dans tous ces domaines, les applications tendent à se multiplier, notamment pour remplacer le pétrole comme matière première, entraînant des risques de conflit avec les usages alimentaires.

dimanche 9 octobre 2011

Des négociations climatiques dans l'impasse / Climate negociations at a deadlock

Whereas the risks of a catastrophic global warming increase, international negociations  appear more and more clearly at a deadlock.  A few years ago, the international public opinion seemed ready to accept the changes required by the situation.  Now, the economic and financial crisis is the only big priority for most industrial countries. 
The Copenhagen Conference has been deceiving, even if some important measures have been decided concerning deforestation and the help to developing countries. It seems that no major results can be expected from the next Conference of Durban at the end of 2011. The objectives aiming at a 2°C increase of the mean surface temperature of the Earth seem more and ùore unlikely to be reached. Now, it becomes more and more likely that the worst scenario will happen and we need to think how to pritect ourselves, as best as we can from floodings and droughts. It seems that only big catastrophies can lead to a significant change.

Alors que les risques d'un réchauffement climatique catastrophique s'aggravent, les négociations internationales apparaissent de plus en plus clairement comme étant dans une impasse. Le protocole de Kyoto avait semblé marquer une première étape. Malgré des objectifs modestes, réduire d'ici 2012 de 5,2% les émissions de CO2 par rapport au niveau de 1990, il n'a pas été adopté par des pays industrialisés faisant pourtant partie des mieux nantis, en l'occurrence les Etats-Unis et l'Australie. En outre, la division entre pays industrialisés et pays en voie de développement apparait de plus en plus problématique, la Chine, devenue entre temps le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre ainsi que la Corée du Sud figurant parmi les pays en voie de développement. Les travaux du GIEC, le Groupement  International pour l'Étude du Changement Climatique ont permis d’établir des scénarios de référence pour le changement climatique. Le GIEC dont le président est Rajendra Pachauri et Al Gore, ont  reçu collectivement le prix Nobel en 2007 pour leurs efforts de sensibilisation de l'opinion. L'opinion internationale pouvait sembler prête à accepter les changements nécessaires, mais depuis, la crise économique et financière est passée par là. Aux États-Unis et en Europe, elle domine les priorités politiques, au point que les autres considérations deviennent inaudibles.