Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

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jeudi 15 mars 2012

Eau virtuelle et énergie grise / Virtual water and embodied energy


The risks of water scarcity tend to increase. Large amounts of water are needed for producing most of the goods which are consumed. 1200 liters of water are needed  for producing one kg of grain, 2700 liters for a kg of rice. The production of one kilogram of beef requires 13 500 liters of water. L’industry requires also large amounts of water: 100 liters per kg of aluminium, 300 liters per kg of steel, 300 liters per kg of paper. When a good is traded, it corresponds to the exchange of water which was needed for producong it, which is called "virtuel water". The exchanges of virtual water  are presently in the range from 1000 to 1500 km3, compared to a total consumption of 3800 km3, and are growing. Similarly, it is important to take into account the amount of embodied energy and carbon, corresponding to the goods which are exchanged. Stopping an industrial activity in a country can lead to an apparent decrease of the amount of energy consumed and GHG emissions, but to an increased amount of embodied energy consumed. In France, 172 Mtoe of virtual energy are consumed, 132 exported, as compared to 285 Mtoe of primary energy consumed.

Les risques de pénurie d'eau sont de plus en plus évoqués. Or , il faut beaucoup d'eau pour produire la plupart des biens que nous consommons. Il faut dépenser 1200 litres d’eau pour produire un kilo de blé et 2700 litres pour un kilo de riz. L’élevage demande aussi des quantités d’eau considérables. La production d’un kilogramme de bœuf nécessite 13 500 litres d’eau. L’industrie exige également des quantités importantes d’eau : 100 litres par kg d’aluminium, 300 litres par kg d’acier, 300 litres par kg de papier. Quand un pays importe un bien, il importe en même temps la quantité d'eau qu'il a fallu pour le fabriquer qui est alors qualifiée d'eau virtuelle. Dès lors se pose la question de savoir s'il vaut mieux utiliser des ressources en eau locales pour produire un bien ou importer de "l'eau virtuelle". Avec le développement du commerce international, les échanges d'eau virtuelle prennent une importance croissante. Les échanges d'eau virtuelle dans le monde sont de l'ordre de 1000 à 1500 km3, par rapport à une consommation totale de 3800 km3 dont 2000 pour l'agriculture. Les Etats-Unis exportent un tiers de leur consommation d'eau sous forme d'eau virtuelle. 

samedi 21 mai 2011

Les OGM et la faim dans le monde

Les OGM peuvent-ils contribuer à résoudre le problème de la faim dans le monde? Cette question est apparue rapidement au cœur du débat sur le rôle de la science, organisé dans le cadre du colloque: "Vers l'éradication de la faim" organisé par le Pr Ismail Serageldon au Collège de France. La session sur le rôle de la science réunissait des participants de premier plan tels que Nina Fedoroff qui a été conseiller scientifique et technologique auprès de Bill Clinton, Jeffrey Mc Neely, Directeur scientifique de l'Union internationale pour la Conservation de la nature(IUCN), Roellof Rabbinge, président de l'université de Wageningen, Michel Griffon, Président du Fonds Français pour L'Environnement Mondial (FFEM), Ingo Potrykus, Professeur émérite d'agronomie de l'Institut fédéral de Zurich.
Ingo Potrykus est le co-inventeur du riz doré. Le riz doré est une variété de riz génétiquement modifié pour produire de la vitamine A à partir de béta-carotène.

mercredi 18 mai 2011

Une agriculture écologiquement intensive

Dans un nouvel ouvrage, Michel Griffon développe sa vision d'une agriculture écologiquement intensive, en accolant deux termes qui paraissent s'opposer. Pour nourrir la planète, il va falloir augmenter les rendements agricoles. En effet comme cela a été indiqué dans un message précédent, la surface cultivable ne peut à présent que faiblement augmenter, et si elle augmente, ce sera au détriment de la biodiversité. Il faut en même temps respecter les contraintes du développement durable en évitant les problèmes posés par l'agriculture intensive telle qu'elle s'est développée jusqu'à présent: pollution, risques sanitaires liés à l'usage des produits chimiques, appauvrissement et érosion des sols.

samedi 9 avril 2011

Allons-nous manquer d'eau?

Allons-nous manquer d'eau dans les années à venir? L’eau est une ressource en partie renouvelable grâce à l’eau de pluie. Ceci étant, nous puisons sur les ressources en eau à un rythme plus rapide que leur capacité de renouvellement.De ce fait alors que, comme le montre le graphique ci-dessus,  la consommation d’eau par habitant augmente constamment, les ressources disponibles par habitant déclinent de manière très significative. On pourrait observer dans l'avenir un pic de production d’eau analogue au pic pétrolier. La situation est très différente selon les pays concernés. Les tensions et les conflits risquent donc de se multiplier entre les pays qui vont manquer d'eau et ceux qui resteront encore relativement bien nantis. 

dimanche 27 mars 2011

Sera-t-il possible de nourrir la population humaine en 2050 ?

La demande alimentaire mondiale devrait fortement progresser dans les années à venir, en raison de la croissance de la démographie et d'une augmentation de la consommation moyenne par habitant. L'alimentation devient de plus en plus riche en viande et en poisson. L'élevage et l'aquaculture, qui se développe de plus en plus, vont consommer une part croissante des cultures de base.
Or la superficie de terre arables n'augmente pratiquement plus depuis 1970, comme le montre le graphique ci-dessus. Elle est restée d'environ 1,4 Milliard d'hectares, malgré une augmentation de la superficie de terres arables en Asie, qui a été compensée par une perte sensiblement équivalente en Europe. Dans l'avenir, il reste en principe possible de mobiliser une superficie supplémentaire de terres arables, mais du fait des pertes de terres arables par érosion ou salinisation et en raison de la tendance à affecter les sols vers d'autres usages dans les pays développés, il reste difficile de savoir, quel sera le résultat net de l'évolution, qui pourra conduire à une réduction globale de la superficie de terres arables ou à un gain limité. La productivité qui avait beaucoup progressé au cours de la "révolution verte" tend à plafonner. Les gains de productivité risquent en outre d'être limités en raison d'un accès plus difficile à l'énergie et à l'eau. Pour toutes ces raisons, il sera de plus en plus difficile de boucler le bilan alimentaire.