Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

This blog presents informations and views about the future.

Affichage des articles dont le libellé est développement durable. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est développement durable. Afficher tous les articles

mercredi 16 novembre 2011

Pour un monde viable / For a viable world

The book written by Michel Griffon and his son Florent, presents an interesting worldview from a sustainable development perspective. The authors prefer to consider what they call a viable development, refering to the work of the mathematician Jean-Pierre Aubin. The theory of viability, already presented in this blog, defines the conditions to fulfill for a system, in order to remain during all its evolution within the area of viability. For achieving a viable development at a global level, the authors propose to ensure 1) the capacity of renewal of the resources, 2) the capacity of resilience 3) the capacity of evolution. In order to perform the required transformations, they consider that it is necessary to implement a new attitude or "ethos". they described what might be a viability ethos, wfich would be an ethos of knowledge, consciousness and confidence. As a result, a new era remains to be invented, the era of the "viabilis homo".

L'ouvrage écrit par Michel Griffon et son fils Florent, présente une intéressante vision du monde dans une perspective de développement durable. Les auteurs préfèrent parler de développement viable, en s'inspirant des travaux du mathématicien Jean Pierre Aubin. La théorie de la viabilité, dont il a été question dans ce blog, étudie les conditions à respecter pour qu'un système puisse rester tout au long de son évolution dans son domaine de viabilité.  Pour parvenir à un développement viable à l'échelle de la planète, les auteurs préconisent d'assurer 1) la capacité de renouvellement des ressources, 2) la capacité de résilience et 3) la capacité d'évolution.  Pour provoquer les changements nécessaires, ils estiment qu'il faut parvenir à créer un nouvel état d'esprit ou "éthos" et décrivent ce que pourrait être un éthos de la viabilité, un éthos de la connaissance, de la conscience et de la confiance. Il s'agirait ainsi d'inventer une nouvelle ère, celle de l'"homo viabilis"

mercredi 19 octobre 2011

Le développement durable, un concept hybride pour une période de transition / Sustainable Development, a hybrid concept for a transition period

The concept of « sustainable development » has been proposed in 1987 by Gro Harlem Bruntland, was then Prime Minister of Norway, as an attempt to conciliate economic development and environment preservation. This concept has encountered a great success. It has been used both by communities and enterprises. It has helped to alleviate somewhat the policy based on short-term demand and to take into account broader views. 
At the same time the concept of "sustainable development" as conceived until now presents also limitations. It can be interpreted as consisting to operate mean adjustments, when radical changes seem required. The notion of "development" is by itself ambiguous, as it remains close to the notion of "growth", bringing the question whether or not illimited growth is possible and what lind of growth might remain sustainable. Therefore, it can be considered as a "hybrid" concept, which can help us to organize the transition from the "growth" system of the pasr, bringing us to the "sustainable evolution" of the future.

   Le concept de « développement durable »[1] fut proposé en 1987 par Gro Harlem Bruntland, qui était alors Premier Ministre de Norvège, comme une tentative de concilier les notions de développement économique et de préservation de l’environnement. Le développement durable était présenté comme une politique se situant à l’intersection des préoccupations économiques, sociales et environnementales. Selon la définition devenue célèbre de Gro Harlem Bruntland, le développement durable consiste à « satisfaire les besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». 

vendredi 9 septembre 2011

L'avenir en question / Our Future at Stake

« Our Future at Stake » presents new views about the way to address some of the major challenges humanity has to deal with: rarefaction of resources, global warming, and economic crisis. Solutions are described for preserving natural resources and environment, while still following the evolution towards an increased complexity and a more interconnected world. A global transition towards a worldshift is required, involving major changes in economy and the social life. Innovation and creativity represent major assets for ensuring a successful transition, which is needed for avoiding a global collapse.The following topics are covered in the book:
    

vendredi 27 mai 2011

Le développement durable est-il compatible avec le second principe?


                    
L’économiste N. Georgescu-Roegen a été le premier à concevoir la portée très générale de la génération d’entropie et à introduire ce concept dans le champ de l’économie. Il a montré que toute activité humaine produit des changements irréversibles dans la nature, en générant de l’entropie, c'est-à-dire plus de désordre dans l’univers. La génération d’entropie est liée d’une part à la consommation d’énergie et d’autre part au rejet de déchets dans l’environnement. Elle résulte du second principe de la thermodynamique qui indique que l'entropie d'un système isolé ne peut que croître.
  

mercredi 18 mai 2011

Une agriculture écologiquement intensive

Dans un nouvel ouvrage, Michel Griffon développe sa vision d'une agriculture écologiquement intensive, en accolant deux termes qui paraissent s'opposer. Pour nourrir la planète, il va falloir augmenter les rendements agricoles. En effet comme cela a été indiqué dans un message précédent, la surface cultivable ne peut à présent que faiblement augmenter, et si elle augmente, ce sera au détriment de la biodiversité. Il faut en même temps respecter les contraintes du développement durable en évitant les problèmes posés par l'agriculture intensive telle qu'elle s'est développée jusqu'à présent: pollution, risques sanitaires liés à l'usage des produits chimiques, appauvrissement et érosion des sols.

samedi 14 mai 2011

Innover dans le secteur de l'énergie- Les techniques de rupture dans le secteur des énergies renouvelables



L’innovation constitue le principal atout d’une économie. Elle a un rôle essentiel à jouer dans les secteurs de l’énergie et du développement durable, avec le développement de « technologies vertes » (cleantech)

lundi 9 mai 2011

Anticiper les ruptures

RuptureLe système technico-économique actuel, conçu sur le principe d'une croissance indéfinie de la consommation d'énergie et de ressources naturelles, n'est pas durable. Des ruptures, soit positives, apportant de nouvelles solutions aux défis actuels, soit négatives, consistant en adaptations brutales et non voulues, au principe de réalité, et plus vraisemblablement une combinaison des deux sont donc inéluctables.
Ces ruptures concernent l’ensemble de l’économie et de la société. Elles vont affecter notamment les domaines technologiques, sociétaux (mutations comportementales et organisationnelles), économiques et financiers.
Les ruptures négatives prendront la forme de crises énergétiques ou écologiques (par exemple sous forme d’un réchauffement climatique catastrophique). Face à ces situations de rupture, il est nécessaire d’améliorer la résilience de notre système technico-économique. Dans la perspective d’éventuelles crises énergétiques et / ou écologiques, il importe d’étudier toutes les options qui permettent d’économiser l’énergie, de diversifier les sources énergétiques et de renforcer l’autonomie énergétique à différents niveaux (local, national, européen)

samedi 7 mai 2011

Bâtir une vision du futur

Face aux différentes menaces qui pèsent sur l'avenir de l'humanité, il est plus nécessaire que jamais de bâtir une vision du futur.
Une vision d’un avenir est indispensable pour orienter les efforts et bâtir un système durable.
Cette vision est actuellement plus répandue en Asie, en Chine, à Singapour ou Corée qu’en Europe, où l’avenir est surtout perçu en termes de menaces, sur fond de pessimisme ambiant.
La plupart des décisions sont actuellement prises sur la base de projections ne dépassant pas 2020, horizon qui est clairement trop court, notamment dans le secteur de l’énergie.
Il est nécessaire de construire une vision du futur, qui soit à suffisamment long terme (au-delà de 2020) et qui soit en même temps largement partagée.
Une vision partagée, suffisamment motivante et même enthousiasmante, ne peut que s’appuyer sur des critères de développement durable.
Cette vision doit englober l’ensemble des options visant à faire face aux ruptures prévisibles : sociales, économiques et techniques.

jeudi 28 avril 2011

Une crise énergétique parait inéluctable

Satisfaire la demande mondiale d'énergie va devenir de plus en plus difficile dans les années à venir.  La demande d'énergie devrait continuer à croître dans les années à venir, en raison de la progression de la démographie et du niveau de vie.   
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement. Des signes convergents montrent qu'un plafond de la production pétrolière  a été atteint ou devrait être atteint prochainement. L’Arabie Saoudite, elle même, semble avoir des difficultés à faire monter son niveau de production.En outre, les facteurs géopolitiques aggravent les risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements, comme le montre notamment la situation en Lybie

samedi 12 mars 2011

La conduite du changement

Les ruptures apparaissant inévitables, la démarche à entreprendre pour préparer l’avenir devrait comporter deux volets :
1) promouvoir les innovations, qui pourraient correspondre aux ruptures positives et de réfléchir à la façon de favoriser l’implantation en France et en Europe de nouvelles filières dans des secteurs tels que par exemple le photovoltaïque ou le stockage d’énergie.
2) améliorer la résilience du système économique, en considérant qu’il sera difficile de prévoir et de surmonter totalement les difficultés à venir et que des catastrophes ne peuvent être exclues. Ceci concerne des questions telles que le réchauffement climatique ou l’épuisement possible de matières premières stratégiques.