Le système technico-économique actuel, conçu sur le principe d'une croissance indéfinie de la consommation d'énergie et de ressources naturelles, n'est pas durable. Des ruptures, soit positives, apportant de nouvelles solutions aux défis actuels, soit négatives, consistant en adaptations brutales et non voulues, au principe de réalité, et plus vraisemblablement une combinaison des deux sont donc inéluctables.
Ces ruptures concernent l’ensemble de l’économie et de la société. Elles vont affecter notamment les domaines technologiques, sociétaux (mutations comportementales et organisationnelles), économiques et financiers.
Les ruptures négatives prendront la forme de crises énergétiques ou écologiques (par exemple sous forme d’un réchauffement climatique catastrophique). Face à ces situations de rupture, il est nécessaire d’améliorer la résilience de notre système technico-économique. Dans la perspective d’éventuelles crises énergétiques et / ou écologiques, il importe d’étudier toutes les options qui permettent d’économiser l’énergie, de diversifier les sources énergétiques et de renforcer l’autonomie énergétique à différents niveaux (local, national, européen)
Inversement, des ruptures technologiques, permettant notamment la mise au point de nouvelles filières énergétiques à bas niveau carbone, pourraient conduire à des scénarios d’évolution futurs beaucoup plus favorables.Il s'agit d'anticiper de telles ruptures technologiques, en identifiant les voies les plus prometteuses et en favorisant le développement de filières innovantes, allant du concept de base à la commercialisation finale.
L’incapacité d’anticiper les ruptures à venir, qu'elles soient négatives ou même positives, peut entraîner des conflits internes et externes, provoquant un déclin ou même un effondrement. Les pays qui auront réfléchi et anticipé aux ruptures susceptibles d’intervenir dans l’avenir seront dans la situation la plus favorable.
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