Alternative projects for a new world governance system are most often utopic. Some are even dangerous, as they can lead to the creation of activist movements, which intend to promulgate what is right or false, opening the way to a new kind of totalitarism, or some kind of magic thinking. On the other hand, sticking to the "reality principle", which considers any idealistic thinking as naive or hypocrite, leads to conflicts and to the destruction of human environment. Therefore finding a compromise, the "right middle" between this two attitudes is vital for the future. Therefore, rather than pretending to bring ready-made solutions, it seems more important to make mentalities to evolve through education and dialogue.
Les projets de vision alternative
du monde restent souvent utopiques. Ils peuvent être défendus avec acharnement,
même s’ils se situent en complet décalage avec la réalité présente ou future. Dans
certains cas, la défense d’un tel projet peut même prendre la forme d’un
activisme, pratiquant la désinformation et utilisant des méthodes
d’intimidation. Elle prétend alors incarner l’opinion, même si elle n’est que
l’expression d’une minorité. Elle peut aussi s’apparenter à une pensée magique, prête à imaginer le
monde, non pas tel qu’il est, mais tel qu’il devrait être. La pensée magique
refuse de prendre en compte les objections scientifiques, qui ne seraient pas
conformes à sa vision. Elle s’associe fréquemment à la pensée New Age,
pour imaginer des options fantaisistes.
De telles utopies, imposées par une minorité agissante, débouchent en
général sur de graves désillusions. Ainsi, certaines formes d’activisme
écologique, en refusant tout débat ouvert, risquent de mener à des impasses et
de détourner de l’écologie une large partie de l’opinion. Les mouvements
anarchistes, tout en proclamant des principes d’autogestion, n’hésitent pas à
imposer leur point de vue par l’intimidation physique ou morale et peuvent même
être tentés de poursuivre des actions terroristes.