Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

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lundi 11 novembre 2013

La divergence des visions du monde / Diverging worldviews

The present world vision crisis is due not so much to a lack of vision but rather to the incompatibility between the main existing worldviews. Worldviews can be schematically represented in a diagram refering to the growth of complexity and public interest as coordinates. Complexity grows permanently as a result of the scientific and technical progress. Such an evolution is rejected by worldviews, which promote ideology as the way to govern social life. Public interest is always taken for granted, but is totally absent from the rules which govern the global economy. Therefore, the sustainable development worlview which seeks to conciliate complexity with public interest is incompatible with globalization as it is presently organized. As most decisions are dictated by the economy, it becomes impossible to implement the sustainable development agenda. It becomes therefore essential to build a coherent worldview integrating all the economic but also cultural, social and environmental, which might provide an adequate framework for future décisions at the worldwide level

La crise de la vision du monde actuelle est liée, non pas tant à l'absence de toute vision, mais à l'incohérence et même à l'incompatibilité des principales visions actuelles. Ces visions du monde peuvent être schématiquement représentées dans un diagramme faisant apparaître la façon dont elles se positionnent par rapport à la croissance de la complexité d'une part et à l'intérêt général d'autre part. La complexité dans l'organisation de la société croît principalement en raison des progrès de la science et de la technologie. Cette évolution rapide n'est pas acceptée par tous. Elle est rejetée par les partisans de la décroissance et d'un retour à une vie plus lente et plus simple. Elle est également rejetée par les idéologies et les intégrismes qui se réfèrent à des principes schématiques devant prévaloir sur la réalité.  L'intérêt général, par opposition à la recherche du profit individuel, est souvent mis en avant, mais il est en fait totalement absent de la vision actuelle de la globalisation, conçue selon les règles neolibérales ainsi que du capitalisme cognitif, qui vise à exploiter au mieux les nouvelles technologies de l'information pour maximiser le profit réalisé.

dimanche 24 juillet 2011

Complexité et résilience/ Complexity and resilience

The model of adaptative cycles  shows that in the case of an ecosystem such as a forest, the increasing complexing due to a growing interconnection between the different parts of the ecosystem during its development, leads to a loss of resilience, which  results in its final destruction. Is this also what happens in the case of human societies? Joseph Tainter has supported the idea that the increase of complexity is one of the major factors contributing to the collapse of civilizations and has interpreted in such terms the fall of the Roman Empire. In fact, it is a matter of choice. If the complexity is driven only by the will to maximize the exploitation of the environment, it contributes to a loss of resilience. But an improved resilience can also be decided. It implies more diversity, a lower consumption of natural or external resources, more redundacies, storage options. Increasing the resilence contributes to increase the complexity and the two concepts are therfore not contradictory, but increasing resilience has a cost. It can be only the result of a deliberate choice for reducing the risk of final collapse.

Le modèle des cycles adaptatifs de Holling montre que dans le cas d'un écosystème tel qu'une forêt, l'interconnexion croissante entre les différentes parties de l'écosystème, qui accompagne son développement, se traduit par une perte de résilience qui conduit à la destruction de l'écosystème, avant sa reconstitution. Dans ce cas, la croissance de la complexité, résultant de l'interconnexion croissante entre les différentes parties du système, conduit donc à une perte de résilience. La question se pose dès lors de savoir s'il en est de même dans le cas d'un système technico-économique: la progression inéluctable de la complexité au cours du développement du système, le conduit-t-elle  inéluctablement à rendre le système fragile et peu résilient?

samedi 21 mai 2011

Intégrer la complexité dans le débat

Le monde dans lequel nous vivons est éminemment complexe.  Tous les jours , nous découvrons un peu plus la complexité de la nature et des organismes vivants. A cette complexité s'ajoute la complexité du monde technique et de l'organisation économique au niveau mondial, qui augmentent de plus en plus vite, alors que les aptitudes du cerveau humain restent sensiblement les mondes. Dans ce monde complexe, toutes les problématiques sont liées.

samedi 12 mars 2011

La complexité mène à la simplicité


Eric Berlow montre que la complexité ne doit pas faire peur, et que la complexité peut mener à plus de simplicité.

samedi 26 février 2011

La croissance de la complexité

Image d'un ensemble fractal de Mandelbr
      1)  Dans l’ouvrage « L’avenir en question », la croissance de la complexité dont il est question, concerne le système technico-économique. Cette complexité est définie comme la taille minimale d'un programme permettant de générer le système sur une machine de Turing universelle. Elle représente donc la quantité minimale d'information nécessaire pour construire ce système..