Dans un nouvel ouvrage, Michel Griffon développe sa vision d'une agriculture écologiquement intensive, en accolant deux termes qui paraissent s'opposer. Pour nourrir la planète, il va falloir augmenter les rendements agricoles. En effet comme cela a été indiqué dans un message précédent, la surface cultivable ne peut à présent que faiblement augmenter, et si elle augmente, ce sera au détriment de la biodiversité. Il faut en même temps respecter les contraintes du développement durable en évitant les problèmes posés par l'agriculture intensive telle qu'elle s'est développée jusqu'à présent: pollution, risques sanitaires liés à l'usage des produits chimiques, appauvrissement et érosion des sols.
D'où l'idée de développer des techniques naturelles ou inspirées par la nature, sans pour autant exclure totalement le recours à des méthodes plus conventionnelles. Michel Griffon développe ainsi les principes d'une éco-science au service de l'agriculture. Cette politique vise aussi à rendre leur beauté aux paysages en diversifiant les cultures et à rendre au monde agricole, qui assure des besoins essentiels de l'humanité, et en tout premier lieu l'alimentation, tout le respect qui lui est du.
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