Les ruptures apparaissant inévitables, la démarche à entreprendre pour préparer l’avenir devrait comporter deux volets :
1) promouvoir les innovations, qui pourraient correspondre aux ruptures positives et de réfléchir à la façon de favoriser l’implantation en France et en Europe de nouvelles filières dans des secteurs tels que par exemple le photovoltaïque ou le stockage d’énergie.
2) améliorer la résilience du système économique, en considérant qu’il sera difficile de prévoir et de surmonter totalement les difficultés à venir et que des catastrophes ne peuvent être exclues. Ceci concerne des questions telles que le réchauffement climatique ou l’épuisement possible de matières premières stratégiques.
Dans les deux cas, il apparait qu’une insuffisance d’anticipation et de réactivité entraîne un risque élevé d’effondrement au niveau mondial et de retard ou de crise au niveau national. Pour aller vers des technologies et des organisations, à la fois plus résilientes et plus innovantes, il est nécessaire de construire une vision d’avenir et de réunir les conditions les plus appropriées pour conduire le changement permettant d’y aboutir, en identifiant les facteurs qui permettront de le rendre voulu plutôt que subi.
Les innovations à introduire ne concernent pas que les solutions techniques. Il est également nécessaire de concevoir de nouveaux modes de vie et d’organisation. Les nouvelles technologies (NTIC) facilitent l’émergence de nouveaux modes d’organisation, en permettant de gérer des systèmes plus flexibles (réseaux intelligents, modes de transport interactifs), en introduisant une meilleure information (réalité augmentée) et une meilleure prise en compte des besoins
La structure des organisations évolue pour aller vers des modes de fonctionnement en réseau et en innovation ouverte.
Les facteurs d’ordre culturel et social apparaissent comme essentiels pour prévoir les évolutions à venir et lever les obstacles au changement. Il est nécessaire de mieux comprendre les conditions à réunir pour assurer une meilleure acceptabilité sociale des innovations à introduire et surtout identifier les évolutions susceptibles de répondre aux aspirations des différents acteurs, en les motivant et en les amenant à devenir créatifs. Il est nécessaire également de comprendre les facteurs à réunir pour parvenir à prendre en compte l’intérêt général, tant au niveau national qu’au niveau international. Ceci concerne l’ensemble des impératifs du développement durable : protection de l’environnement, prévention du réchauffement, mais aussi évolution vers une société plus équitable.
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