La Lybie et le Japon viennent d'être marqués par des catastrophes majeures d'origine très différentes, mais qui mettent en lumière les risques associés à l'utilisation de certaines technologies. Pas d'accident nucléaire en Lybie, mais des interrogations sur le devenir du nucléaire dans ce pays. La Lybie possède un réacteur nucléaire de 10 MW à Tadjourah, siège de violents affrontements. Elle a signé des accords portant sur le nucléaire avec différents pays, dont le Canada, la Russie et l'Ukraine. Il était prévu que la France lui livre une centrale nucléaire. Les événements actuels ne peuvent que raviver les inquiétudes sur ce qui peut se passer en cas de conflits géopolitiques violents, si des matériaux hautement radioactifs échappent à tout contrôle.
Le programme nucléaire suivi par ces deux pays s'avère vulnérable, face à des secousses géopolitiques ou telluriques. Le caractère imprévisible des bouleversements géopolitiques ou des catastrophes naturelles démontre clairement la nécessité de faire preuve de prudence.
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