Due to the increasing demand of energy and the predominant share of fossil sources for primary energy supply, the level of CO2 in the atmosphere is rapidly growing, from 270 ppm at the beginning of the industrial era to 400 ppm in 2013 and if the present trend goes on might reach by the end of the century 750 ppm or even a value above 1000 ppm, with potentially catastrophic consequences for the climate. Is it possible to stop such a trend? Since the beginning of Climate négociations in Rio in 1992, no substantial result has been obtained. In fact the dynamics created by the Kyoto protocol have been hampered by the withdrawal of United States, Canada, Japan and Russia. The European trading scheme with a price ofCO2 below 5€.per ton can hardly be considered as a success. The situation can change only if there is a strong implication of the public opinion and if international négociations shift towards a real wish to cooperate. In the present state of intense economic competition, no agreement which would lead to a distorsion of the competition can be implemented. Furthermore, it is only by a strong move of China and United States the two major world emitters that the situation can move and these two countries do not seem ready to accept the quantitative limitations which would be needed. Thus, unfortunately, only a major catastrophy, at the world scale level might change the situation.
Du fait de la croissance de la demande et de la part prédominante des énergies fossiles dans la fourniture d’énergie primaire, des quantités croissantes de CO2 sont émises dans l'atmosphère et on observe une augmentation très rapide à l'échelle des temps géologiques de la teneur en CO2 dans l'atmosphère. La teneur en CO2 dans l'atmosphère est déjà passée de 270 ppm au début de l'ère industrielle à 400 ppm en 2013 et si la tendance actuelle se poursuit, cette teneur pourrait doubler vers la fin du siècle, pour atteindre une valeur de 750 ppm, voire même dépasser 1000 ppm, en provoquant des transformations catastrophiques du climat.
Est-il possible d'arrêter cette tendance? Il est frappant de constater que des négociations internationales sont en cours depuis la Conférence sur le climat de Rio en 1992, c'est à dire depuis 22 ans, sans résultats vraiment marquants. On constate en fait un ralentissement de la dynamique qui avait été mise en place au moment du protocole de Kyoto. La seconde période d’engagement, d’une durée de huit ans (2013 à 2020), a été actée en décembre 2011 lors de la conférence climat CCNUCC de Durban. Les parties signataires doivent donc continuer à respecter les obligations actuelles de réduction des émissions de GES. Cependant, en l’absence des États-Unis, du Canada, du Japon et de la Russie, elles ne s’appliquent qu’à environ 15 % des émissions globales. Le marché des permis d'émission mis en place en Europe (ETS) peut difficilement être considéré comme un succès, avec un prix du CO2 tombé au dessous de 5€. En attendant, les émissions de gaz à effet de serre poursuivent leur progression inexorable, en étant simplement freinées par la crise économique qui frappe un certain nombre de pays, en particulier au sein de l'Union Européenne.
Pour que cette situation change, il faudrait que deux conditions soient réunies. Une première d'entre elles concerne la mobilisation des opinions publiques, qui restent pour le moment relativement indifférentes. Une deuxième condition serait d'aller dans le sens d'une meilleure coopération internationale. Si les deux premiers émetteurs, la Chine et les Etats-Unis ne prennent pas le leadership d'une action vigoureuse, il ne se passera rien.
Dans le contexte de compétition économique acharnée actuelle, aucun système venant modifier la compétitivité relative des grands pays industriels ne paraît acceptable. Considérer les pays Européens comme des pays industriels et la Chine comme un pays en voie de développement n'est guère sérieux. Il faudrait donc réfléchir à une fiscalité harmonisée qui ne vienne pas modifier l'équilibre compétitif des différentes nations, ce qui impliquerait notamment des accords par branche dans le secteur industriel.
On ne peut craindre que tant qu'une catastrophe majeure ne se produira, rien ne se passera, sauf peut-être au sein de l'Union Européenne, qui prétend donner l'exemple, avec une certaine inconscience.
Pour que cette situation change, il faudrait que deux conditions soient réunies. Une première d'entre elles concerne la mobilisation des opinions publiques, qui restent pour le moment relativement indifférentes. Une deuxième condition serait d'aller dans le sens d'une meilleure coopération internationale. Si les deux premiers émetteurs, la Chine et les Etats-Unis ne prennent pas le leadership d'une action vigoureuse, il ne se passera rien.
Dans le contexte de compétition économique acharnée actuelle, aucun système venant modifier la compétitivité relative des grands pays industriels ne paraît acceptable. Considérer les pays Européens comme des pays industriels et la Chine comme un pays en voie de développement n'est guère sérieux. Il faudrait donc réfléchir à une fiscalité harmonisée qui ne vienne pas modifier l'équilibre compétitif des différentes nations, ce qui impliquerait notamment des accords par branche dans le secteur industriel.
On ne peut craindre que tant qu'une catastrophe majeure ne se produira, rien ne se passera, sauf peut-être au sein de l'Union Européenne, qui prétend donner l'exemple, avec une certaine inconscience.
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