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mercredi 23 octobre 2013

La fin de la viande? / The end of meat?


Many reasons support the idea that our present consumption of meat should come to an end:
- Meat consumption increases the risk of cancer and heart disease.
- It represents a very heavy burden for the environment (pollution and high consumption of resources). Extrapolating the present Western mode of nutrition to the whole world would bring this burden to a highly unacceptable level.
- Alternative solutions become available for the production of proteins (micro-algae, transformation of insects.
- The most imperative reason is ethical. Animals are obviously conscious and sentient beings. Therefore their life and well-being have to be protected, especially in the case of the most evolved animals, such as superior mammals.
It is not what happens now and the share of meat increases at the world level. It is perceived as a progress by most populations. Food is narrowly related to the culture and the habits acquired during infancy evolve only slowly. In this area as in many others, a cultural change is the first step. Still, we can think that in the future, human beings will observe with surprise and horror the cruelty of our time.

De nombreuses raisons incitent actuellement à fortement ralentir, voire à arrêter complètement la consommation de viande:
- La consommation de viande entraîne des risques pour la santé: risques cardiaques liés à la consommation de graisse, risques de cancer liés à la consommation de viande grillée (la pratique du barbecue étant particulièrement nocive)
- La consommation de viande se traduit par une très forte pression sur l'environnement. L'élevage consomme une part de plus en plus importantes des ressources agricoles. Pour que l'ensemble de la population mondiale puisse adopter le régime alimentaire nord-américain actuel, il faudrait d'ici là produire  cinq fois plus d'aliments qu'aujourd'hui, ce qui semble peu imaginable. Pour simplement poursuivre la tendance actuelle, il faudrait doubler la production agricole entre 2010 et 2030, ce qui correspond à un rythme de croissance nettement supérieur à celui qui a été observé ces dernières années. En outre la pollution résultant de tous les excréments (fientes, lisier) est de plus en plus difficile à maîtriser.
- Des solutions alternatives de fourniture de protéines deviennent disponibles (micro-algues ou transformation d'insectes: la production d'un kg de vers de farine nécéssite11 fois moins de surface agricole que la production d'un kg de bœuf).

- La raison la plus impérieuse est de nature éthique. Plus personne ne peut croire au modèle de l'animal-machine de Descartes, sauf si l'homme lui-même est considéré comme un homme-machine. On ne peut pas non plus assimiler la "valeur" d'un individu à ses capacités intellectuelles, car dans ce cas, il serait légitime de supprimer non seulement les malades mentaux, mais aussi les nourrissons.  Si l'on se fonde sur la conscience, la capacité de ressentir, la vie et aussi le bien-être d'un animal doivent être protégés et ceci d'autant plus qu'il est évolué (l'écart entre un chimpanzé et un insecte semble beaucoup plus grand que l'écart entre un chimpanzé et un être humain). Le massacre Différents auteurs, dont Jonathan Safran Foer, ont développé ce thème et des mouvements militent dans ce sens.
  Pourtant, au niveau mondial, force est de constater que l'évolution observée ne va pas dans ce sens et qu'au contraire la nourriture devient de plus en plus carnée, ce qui est perçu par les populations comme un progrès du niveau de vie.  Il est vrai que le contenu culturel et affectif de la nourriture est très fort. Les habitudes alimentaires sont prises dès la petite enfance. Comme dans d'autres domaines, le changement à opérer doit être en tout premier lieu culturel. C'est là un vaste chantier, qui prendra encore beaucoup de temps. Un jour, les êtres humains s'étonneront sans doute de la barbarie de notre temps.

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