Although an ubiquitous doomsaying is rather unproductive, the new global threats facing humanity are to be faced with lucidity and determination, as they can lead to a complete extinction of human beings. The three major threats are starvation, pandemics and nuclear wars. The first threat is linked to the increasing pressure of human activities upon the environment. Global warming could result into a further spread of desertification, causing major conflicts and migrations. A second major threat is linked to the manipulation of infectious microorganisms. Using genetic engineering, it is possible nowadays to produce polio or ebola virus strains at a very low cost. Genetic modifications of existing virus strains increases futhermore these risks. The third, most immediate risk is linked to the destruction potential of the existing nuclear and thermonuclear warheads. With the end of the cold war, this risk seemed to have been lowered considerably. Unfortunately the rise of geopolitical tensions has brought back this risk at a level which is probably higher than during the Cold war, as the perception of danger seems to be lower, whereas so-called "tactical" nuclear warheads are widespread and ready to be used within a very short time.
Même si la démarche consistant à faire preuve de catastrophisme paraît stérile, les menaces pesant sur l’humanité doivent être affrontées avec détermination et lucidité. Les trois menaces principales qui guettent l’humanité sont la famine, les pandémies et la guerre. La première d’entre elles résulte de la pression croissante exercée par les activités humaines sur l’environnement. L’équilibre des écosystèmes est altéré ou rompu, au point de mettre en péril la biodiversité ainsi que la fourniture des ressources alimentaires. Simultanément, l’accroissement continu des émissions de gaz à effet de serre provoque un réchauffement climatique, qui se traduit par une élévation du niveau des mers, la multiplication d’épisodes de tempêtes et d’ouragans, une extension des zones arides dans différentes régions du monde ainsi que des difficultés croissantes d’approvisionnement en eau. L’accord conclu à l’issue de la COP 21 à Paris, bien que présenté comme un grand succès, ne semble pas avoir fondamentalement modifié cette situation. Il faudrait sans doute, pour parvenir à sauver le climat, une mobilisation très vigoureuse des opinions publiques, qui risque d’intervenir trop tard pour agir efficacement. La catastrophe écologique qui s’ensuivrait aurait sans doute pour effet d’entraîner des conflits violents dont on perçoit sans doute les premiers effets ainsi que des mouvements massifs de population
Les risques associés à la manipulation de micro-organismes infectieux, pourraient conduire à la propagation volontaire ou accidentelle d’une pandémie mortelle à l’échelle mondiale. Le génie génétique est capable, à présent, de synthétiser le génome d’un organisme vivant, par l’assemblage de fragments d’ADN. Le biologiste Eckard Wimmer et son équipe ont pu ainsi synthétiser le virus de la poliomyélite. Le coût de production d’un tel virus de synthèse, qui peut se reproduire et de proliférer dans une culture de cellules, devient dérisoire. Pour cette raison, la simple publication de son code génétique pose un problème éthique. Les risques qui en découlent sont encore aggravés par les possibilités de manipulations génétiques.
Au cours de la guerre froide, l'usage de l'arme nucléaire paraissait exclu, en raison de la destruction mutuelle qu’elle impliquait. C’est sur ce principe qu’était fondée la dissuasion nucléaire ou doctrine MAD (Mutually Assured Destruction). L’équilibre géopolitique qui existait au moment de la guerre froide ayant été rompu, cette menace pèse à nouveau sur le Monde, sans doute plus lourdement qu’auparavant. La multiplication des armes nucléaires dites "tactiques" a fortement accru ce danger. Une guerre nucléaire mondiale fournirait le scénario le plus vraisemblable d'une extinction totale de l'espèce humaine.
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