Creativity is becoming the main asset of any company. Still, new ideas do not need to be generated internally. In general, the best strategy consists in trying to collect a maximum number of new ideas from outside. The main principles of Open Innovation have been defined by Henry Chesbrough, professor at California University. The company which applies those principles tries to maximize its exchanges and the number of links with external partners. It remains open not only to ideas, but also to the creation of spin-offs and to the acquisition of start-ups. It can also make profit from ideas generated internally, by exporting them to other companies. Numerical platforms such as SmartSystem, Spigit or YDEApolis can be used for information sharing and help to implement such a strategy.. Open Innovation relies upon collaborative work methods and collective intelligence. It helps to get a very diversified base of information, much larger than the one which might have been collected internally. Innovation can never be totally open and some balance between exchange and secrecy must be found in ordre to protect the future of the company involved in the innovation process. Nevertheless, increasing the level of openness is generally a most paying strategy.
Faire preuve de créativité ne signifie pas que toutes les idées doivent être générées en interne. Les idées générées en interne présentent l’inconvénient d’être plus difficiles à apprécier avec objectivité, que celles qui proviennent de l’extérieur. Les principes de l’innovation ouverte (open innovation – OI) ont été formulés par Henry Chesbrough, professeur à l’université de Californie à Berkeley[1]. L’innovation ouverte consiste à collecter et à suivre à tout moment les idées et initiatives générées à l’extérieur, en relation avec les objectifs poursuivis par l’entreprise. Plus généralement, il s’agit de rendre la frontière de l’entreprise poreuse, afin de faciliter les échanges avec l’extérieur. Ceux-ci peuvent aller jusqu’à la création d’entreprises (spin-offs) ou l’acquisition de start-ups innovantes avec lesquelles une collaboration fructueuse a pu être établie. En même temps, l'entreprise engagée dans la démarche d'innovation ouverte peut valoriser certaines idées générées en interne, qu'elle n'a pas pu exploiter, en les exportant.
Les informations et les idées peuvent être diffusées à la collectivité concernée au moyen de plateformes d’échange en ligne, dont il existe à présent un grand nombre, comme par exemple SmartSystem, Spigit ou YDEApolis. Il existe par ailleurs des sociétés de conseil spécialisées telles que In Principo pour aider les entreprises à gérer ces échanges.
L’innovation ouverte fait appel à des méthodes de travail collaboratif, analogues à celles qui sont utilisées pour élaborer des logiciels en open source ou rédiger des articles de l’encyclopédie Wikipédia, en faisant appel à des collaborateurs qui peuvent n’avoir aucun lien physique avec l’entreprise. Elle met en œuvre différentes formes d’intelligence collective, à travers les interactions qu’elle suscite avec des intervenants qui peuvent se situer dans le monde entier. L’un des grands avantages de l’innovation ouverte est de pouvoir faire appel à des interlocuteurs de profils intellectuels très variés et de domaines de spécialisation différents de ceux qui existent au sein de l’entreprise.
Toutefois, à la différence de l’open source, dans le cas de l’innovation ouverte, la rémunération des conseils extérieurs est couramment pratiquée. De même, l’innovation ouverte n’exclut pas le dépôt de brevets, la vente de licences ni la vente ou l’achat de sociétés. La collecte d’idées ou de suggestions, pratiquée en innovation ouverte, rejoint les méthodes de crowdsourcing, consistant à faire appel aux suggestions d’un ensemble aussi étendu que possible d’interlocuteurs partout dans le monde.
En pratique, l'innovation ne peut pas être totalement ouverte et nécessite une part de confidentialité permettant d'acquérir une propriété industrielle. Il s'agit donc de trouver un équilibre entre la nécessité de l'ouverture et celle du secret. Toutefois, la stratégie de plus d'ouverture est généralement gagnante.
[1] Henry W. Chesbrough, Open Innovation : The New Imperative for Creating And Profiting from Technology, Harvard Business School Press, 2006
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