For a long time, economy has tried to evolve as a pure science, independantly of environmental or human factors, describing in an abstract way the relationship between suppy and demand. It has tried also to explain all human behaviour in economic terms. Thus, for the economist Gary Stanley Becker, parents invest in the education of their children, in order to get a protection when they become old, according to an economic assessment. At the opposite of such a conception, economy can be integrated within the much wider realm of life sciences. Humanity cannot survive without its environment and the biosphere to which it belongs. Therefore, economy has to take into account the needs of the web of life and become a plenitude economy, a bioeconomy (bioéconomie in French, according to the economist René Passet). An economy system can remain viable, only if it operates in symbiosis with the environment. It requires regulation modes able to limit the consumption of resources and the production of waste. Products and objects have to be designed in a way which helps to recycle them and to minimize their impact upon the environment during their whole life cycle from cradle to grave. Preserving nature, even in urban areas. besides preserving the environment, helps to improve the quality of life, reducing the stress, bringing calm and serenity to the inhabitants. Thus, regulatory and economic models taking into account bioeconomic factors help to organize a more harmonious way of life not only environmentally friendly, but also more peaceful and just
L’économie a cherché pendant longtemps à se libérer des sciences humaines, en décrivant de manière de plus en plus abstraite les relations entre offre et demande. Elle a voulu aussi expliquer les comportements humains par des raisons purement économiques, de manière parfois caricaturale. Ainsi selon l’économiste Gary Stanley Becker, c’est pour se prémunir dans leur vieillesse que les parents investissent dans l’éducation de leurs enfants, en suivant un calcul économique. A l’opposé d’une telle vision, l’économie peut être intégrée dans le champ beaucoup plus vaste des sciences du vivant, dont elle ne serait qu’un sous-ensemble. L’humanité ne peut survivre en dehors de son environnement et de la biosphère dont elle fait partie. Pour ne pas s’engager dans des voies impraticables, l’économie doit tenir compte du milieu vivant et se transformer en une bio-économie, qui a été notamment préconisée par l’économiste René Passet. Le vivant, plutôt l’argent, devrait être considéré comme la valeur centrale en économie. Dans ses travaux concernant les interactions entre l’économie et le vivant, René Passet a cherché à dégager les conditions à respecter pour créer une économie durable. Une telle bioéconomie ne se limite pas à exploiter au mieux les ressources naturelles et en particulier la biomasse pour produire de l'énergie et des matières premières ( ce qui est le sens habituel de bioeconomy, d'où le choix de plenitude economy pour traduire bioéconomie en anglais). Elle vise à réunir toutes les conditions requises pour la préservation de la vie, qui remplace la richesse comme priorité de l'économie.
Le mathématicien Jean-Pierre Aubin a montré que l’évolution d’un système complexe ne peut demeurer viable qu’à condition de respecter certaines conditions. Lorsque la trajectoire suivie tend à sortir du domaine de viabilité, il devient nécessaire de corriger la régulation du système. Pour que le système économique demeure viable à long terme, il doit opérer en symbiose avec l’environnement. Cela suppose des modes de régulation capables de limiter la consommation de ressources et la production de déchets. Les produits et les objets sont alors conçus de façon à faciliter leur recyclage et à minimiser leur impact sur l’environnement pendant toute leur durée de vie, du berceau à la tombe, c’est-à-dire depuis le stade de la conception jusqu’à celui de leur utilisation. Pour parvenir à la symbiose recherchée, la nature doit retrouver sa place, y compris en milieu urbain. L’introduction de toits végétalisés, de jardins potagers et de multiples espaces verts permet de rétablir le contact entre les citadins et la nature. Des matériaux naturels renouvelables tels que le bois sont privilégiés, tout en veillant à ne pas surexploiter les ressources naturelles. Cette conception d’un milieu urbain, en symbiose avec son environnement, permet de respecter la beauté des paysages naturels et d’améliorer la qualité de vie. Elle limite la pollution et l’impact sur l’environnement. Elle préserve la santé des habitants et leur apporte un sentiment de sérénité. Des principes de régulation et des modèles économiques spécifiques prenant en compte les facteurs bio-économiques permettent d'organiser un mode de vie harmonieux, respectueux de l’environnement et compatible avec la paix ainsi que la justice sociale. Pour réussir, la bioéconomie doit agir de façon pragmatique, en se défiant de toute idéologie qui pourrait être plaquée de façon artificielle sur les décisions à prendre. S’agissant de la qualité de vie, elle s’en remet au jugement des habitants. Elle leur propose de participer à l’aménagement de leur cadre de vie et en fait des acteurs engagés dans l’organisation de la vie commune.
Le mathématicien Jean-Pierre Aubin a montré que l’évolution d’un système complexe ne peut demeurer viable qu’à condition de respecter certaines conditions. Lorsque la trajectoire suivie tend à sortir du domaine de viabilité, il devient nécessaire de corriger la régulation du système. Pour que le système économique demeure viable à long terme, il doit opérer en symbiose avec l’environnement. Cela suppose des modes de régulation capables de limiter la consommation de ressources et la production de déchets. Les produits et les objets sont alors conçus de façon à faciliter leur recyclage et à minimiser leur impact sur l’environnement pendant toute leur durée de vie, du berceau à la tombe, c’est-à-dire depuis le stade de la conception jusqu’à celui de leur utilisation. Pour parvenir à la symbiose recherchée, la nature doit retrouver sa place, y compris en milieu urbain. L’introduction de toits végétalisés, de jardins potagers et de multiples espaces verts permet de rétablir le contact entre les citadins et la nature. Des matériaux naturels renouvelables tels que le bois sont privilégiés, tout en veillant à ne pas surexploiter les ressources naturelles. Cette conception d’un milieu urbain, en symbiose avec son environnement, permet de respecter la beauté des paysages naturels et d’améliorer la qualité de vie. Elle limite la pollution et l’impact sur l’environnement. Elle préserve la santé des habitants et leur apporte un sentiment de sérénité. Des principes de régulation et des modèles économiques spécifiques prenant en compte les facteurs bio-économiques permettent d'organiser un mode de vie harmonieux, respectueux de l’environnement et compatible avec la paix ainsi que la justice sociale. Pour réussir, la bioéconomie doit agir de façon pragmatique, en se défiant de toute idéologie qui pourrait être plaquée de façon artificielle sur les décisions à prendre. S’agissant de la qualité de vie, elle s’en remet au jugement des habitants. Elle leur propose de participer à l’aménagement de leur cadre de vie et en fait des acteurs engagés dans l’organisation de la vie commune.
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