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mardi 21 janvier 2020

La conscience est-elle un phénomène électrique?/Is consciousness an electrical phenomenon?


The idea that consciousness is purely the result of electrochemical exchanges occurring in the neural circuits of the brain is now widely accepted. Consciousness is then perceived as the equivalent of software equipping the supercomputer that would be the brain.Conversely, with the progress of digital technologies and artificial intelligence, many people imagine the imminent arrival of robots, not only thinking, but also aware and endowed with feelings. In this case, an ethics of behavior vis-à-vis such "sentimental robots" should be provided.

In this context, the question of consciousness becomes a burning activity because only a better perception of its uniqueness can establish a radical difference between the human being and the machine. The idea of ​​a soul controlling thought, as Descartes still admitted, has become incompatible with the achievements of neuroscience. Is it possible, however, to view human subjectivity from a point of view other than that of a reductive materialism?

A book to be published on January 28 in bookstores entitled "In search of lost consciousness - The Presence and the Open" explores the possibility of synthesizing the achievements of neuroscience and the teachings of great spiritual traditions.

Building on the knowledge acquired concerning the nature of consciousness and the matter-mind link, this work shows that it is possible to overcome current cleavages, by appealing to the notion of levels of reality. Subjectivity then finds its source in the notion of Presence and, beyond, within the unlimited space of the Open.

While diving into the interior allows joining the Presence and discovering a spirituality that remains compatible with different religious or philosophical convictions, acting in the interpersonal and intergenerational space of the Open gives meaning for undertaking to rebuild a society invaded by consumerism.


L’idée selon laquelle la conscience est purement issue des échanges électrochimiques se produisant dans les circuits neuronaux du cerveau est à présent largement admise. La conscience est alors perçue comme l’équivalent d’un software équipant le superordinateur que serait le cerveau.
Réciproquement, avec les progrès des technologies numériques et de l’intelligence artificielle, nombreux sont ceux qui imaginent l’arrivée prochaine de robots, non seulement pensants, mais également conscients et dotés de sentiments. Il faudrait dans ce cas prévoir une éthique de comportement vis-à-vis de tels « robots sentimentaux ».
Dans ce contexte la question de la conscience devient d’une brûlante activité car seule une meilleure perception de son caractère unique permet d’établir une différence radicale entre l’être humain et la machine. L’idée d’une âme contrôlant la pensée comme l’admettait encore Descartes est devenue incompatible avec les acquis des neurosciences. Est-il possible néanmoins d’envisager la subjectivité humaine d’un point de vue autre que celui d’un matérialisme réducteur ?
Un ouvrage à paraître le 28 janvier en librairie intitulé « A la recherche de la conscience perdue – La Présence et l’Ouvert » explore la possibilité d’opérer une synthèse entre les acquis des neurosciences et les enseignements des grandes traditions spirituelles.
En s’appuyant sur les connaissances acquises concernant la nature de la conscience et le lien matière-esprit, cet ouvrage montre qu’il est possible de dépasser les clivages actuels, en faisant appel à la notion de niveaux de réalité. La subjectivité trouve alors sa source dans la notion de Présence et, au-delà, au sein de l’espace illimité de l’Ouvert.
Tandis que plonger à l’intérieur de soi permet de rejoindre la Présence et de découvrir une forme spiritualité qui reste compatible avec différentes convictions religieuses ou philosophiques, agir dans l’espace interpersonnel et intergénérationnel de l’Ouvert permet de redonner un sens au travail à entreprendre pour reconstruire une société envahie par le consumérisme et le simulacre.

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