Colonizing other planets is one of the most common dreams of futurists. This dream is old, since such a "colonization of space" was already envisaged in the early twentieth century by the "father" of Russian astronauts, Konstantin Tsiolkovsky. The number of exoplanets discovered today is growing very rapidly. it now reaches thousands, which could suggest that the opportunities facing humanity are many. In fact, it is not so. The nearest star outside the solar system, Alpha Centauri, is at a distance of 4.3 light years. To hope to reach an exoplanet, it would therefore be necessary to navigate at a speed close to the speed of light, which seems hardly compatible with the laws of physics, the maximum speeds currently reached by spacecraft being in any case tens of thousands of times inferior.Therefore, only the planets of our solar system can potentially remain within our reach. Mars seems the only one that appears to be compatible with the human presence. Elon Musk has made some spectacular statements about the upcoming colonization (within 50 to 100 years) of Mars, using technologies developed by his company Space X. The distance between Mars and Earth, which remains by an order of magnitude below that which separates us from the nearest stars remains considerable, between 56 and 400 million km. The duration of the trip would depend on the relative position between the Earth and Mars, but could be of the order of two years for the only one-way trip. On the spot, human beings should adapt to a hostile environment requiring complex and expensive shelters to allow them simply to survive, by finding a composition of atmosphere and a temperature close to those which exist on Earth. Enabling them to achieve autonomy in food, water and energy resources will require even more complex and costly means. It is hard to see what would cause these human beings to sacrifice most of their lives to live in such conditions. Such a project would consume considerable amounts of resources, with no obvious return. At a time when there is fear of a depletion of terrestrial resources, it would certainly be better to invest such means in order to solve the questions of food & water resources and the preservation of the environment. It would be unreasonable to expect to find these resources on planets so far away and hostile to human life. We can also think that all the projects of travel on Mars will be deferred and that technologies thus promoted are developed mainly for geopolitical and military purposes. Such projects can only interest a very small minority of people for escaping a planet that has become unlivable. The priority is certainly to preserve Earth, our only planet.
Coloniser d'autres planètes constitue l'un des rêves les plus récurrents des futurologues. Ce rêve est ancien, puisqu'une telle "colonisation de l'espace" était déjà envisagée au début du XXe siècle par le père de l'astronautique russe, Constantin Tsiolkovski. Le nombre d'exoplanètes découvertes actuellement croît très rapidement. il atteint dès à présent des milliers, ce qui pourrait laisser croire que les opportunités qui se présentent à l'humanité sont nombreuses. En fait, il n'en est rien. La plus proche étoile en dehors du système solaire, Alpha du Centaure, se trouve à une distance de 4,3 années lumière. Pour espérer atteindre une exoplanète, il faudrait donc naviguer à une vitesse proche de la vitesse de la lumière, ce qui ne paraît guère compatible avec les lois de la physique, les vitesses maximales atteintes actuellement par les engins spatiaux étant de toutes façons des dizaines de milliers de fois inférieures. Ne restent donc potentiellement à notre portée que les planètes de notre système solaire. Mars est la seule qui apparaisse comme compatible avec la présence humaine. Elon Musk s'est livré à des déclarations spectaculaires concernant la colonisation prochaine (d'ici 50 à 100 ans) de Mars, à l'aide de technologies développées par son entreprise Space X. La distance entre Mars et la Terre, qui est sans commune mesure avec celle qui nous sépare des plus proches étoiles reste considérable: elle se situe entre 56 et 400 millions de km. La durée du voyage dépendrait de la position relative entre la Terre et Mars, mais pourrait être de l'ordre de deux ans pour le seul trajet aller. Sur place, les êtres humains devraient s'adapter à un milieu hostile nécessitant des abris complexes et coûteux pour leur permettre simplement de survivre, en retrouvant une composition d'atmosphère et une température proches de celles qui existent sur Terre. Leur permettre de parvenir à une autonomie en ressources alimentaires, en eau et en énergie nécessitera des moyens encore bien plus complexes et coûteux. On voit mal ce qui pousserait ces êtres humains à sacrifier la plus grande partie de leur vie pour vivre dans de pareilles conditions. Un tel projet consommerait des quantités considérables de ressources terrestres, sans retour évident. A l'heure où l'on craint un épuisement des ressources terrestres, il serait certainement préférable d'investir de pareils moyens en vue de résoudre les questions de ressources alimentaires, de ressources en eau, de préservation de l'environnement. Il ne serait pas raisonnable d'escompter trouver ces ressources sur des planètes aussi lointaines et hostiles à la vie humaine. On peut penser d'ailleurs que tous les projets de voyage sur Mars seront différés et qu'ils servent avant tout de paravent au développement de technologies qui sont développées principalement à des fins géopolitiques et militaires. Ces projets ne peuvent intéresser par ailleurs qu'une très petite minorités de personnes, qui peuvent y trouver le moyen de fuir une planète qui serait devenue invivable. La priorité est certainement de préserver la Terre, notre seule planète.
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