Le système technico-économique actuel, conçu sur le principe d'une croissance indéfinie de la consommation d'énergie et de ressources naturelles, n'est pas durable. Des ruptures, soit positives, apportant de nouvelles solutions aux défis actuels, soit négatives, consistant en adaptations brutales et non voulues, au principe de réalité, et plus vraisemblablement une combinaison des deux sont donc inéluctables.
Ces ruptures concernent l’ensemble de l’économie et de la société. Elles vont affecter notamment les domaines technologiques, sociétaux (mutations comportementales et organisationnelles), économiques et financiers.
Les ruptures négatives prendront la forme de crises énergétiques ou écologiques (par exemple sous forme d’un réchauffement climatique catastrophique). Face à ces situations de rupture, il est nécessaire d’améliorer la résilience de notre système technico-économique. Dans la perspective d’éventuelles crises énergétiques et / ou écologiques, il importe d’étudier toutes les options qui permettent d’économiser l’énergie, de diversifier les sources énergétiques et de renforcer l’autonomie énergétique à différents niveaux (local, national, européen)
Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.
This blog presents informations and views about the future.
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lundi 9 mai 2011
samedi 7 mai 2011
Bâtir une vision du futur
Face aux différentes menaces qui pèsent sur l'avenir de l'humanité, il est plus nécessaire que jamais de bâtir une vision du futur.
Une vision d’un avenir est indispensable pour orienter les efforts et bâtir un système durable.
Cette vision est actuellement plus répandue en Asie, en Chine, à Singapour ou Corée qu’en Europe, où l’avenir est surtout perçu en termes de menaces, sur fond de pessimisme ambiant.
La plupart des décisions sont actuellement prises sur la base de projections ne dépassant pas 2020, horizon qui est clairement trop court, notamment dans le secteur de l’énergie.
Il est nécessaire de construire une vision du futur, qui soit à suffisamment long terme (au-delà de 2020) et qui soit en même temps largement partagée.
Une vision partagée, suffisamment motivante et même enthousiasmante, ne peut que s’appuyer sur des critères de développement durable.
Cette vision doit englober l’ensemble des options visant à faire face aux ruptures prévisibles : sociales, économiques et techniques.
Une vision d’un avenir est indispensable pour orienter les efforts et bâtir un système durable.
Cette vision est actuellement plus répandue en Asie, en Chine, à Singapour ou Corée qu’en Europe, où l’avenir est surtout perçu en termes de menaces, sur fond de pessimisme ambiant.
La plupart des décisions sont actuellement prises sur la base de projections ne dépassant pas 2020, horizon qui est clairement trop court, notamment dans le secteur de l’énergie.
Il est nécessaire de construire une vision du futur, qui soit à suffisamment long terme (au-delà de 2020) et qui soit en même temps largement partagée.
Une vision partagée, suffisamment motivante et même enthousiasmante, ne peut que s’appuyer sur des critères de développement durable.
Cette vision doit englober l’ensemble des options visant à faire face aux ruptures prévisibles : sociales, économiques et techniques.
jeudi 5 mai 2011
Une nouvelle conscience pour un monde en crise
La traduction en français de l'ouvrage de Jeremy Rifkin: "The empathic civilization - The race to a global consciousness in a world in crisis", publié en anglais en 2009, vient de paraître aux éditions Les Liens qui Libèrent.. Selon les termes de l'éditeur: "Jeremy Rifkin propose une relecture de l'histoire de l'humanité dans une perspective sociale et altruiste".
"Avec un constat: jamais le monde n'a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu'aujourd'hui".
Changer le monde par Jean-Marc Jancovici
Jean-Marc Jancovici vient de publier aux éditions Calmann-lévy. un nouvel ouvrage, conforme à la ligne qu'il défend depuis des années. Il part du constat que l’énergie procède de la transformation de la matière. L’économie n’étant rien d’autre qu’une machine à transformer des ressources, nos sociétés industrielles sont de plus en plus gourmandes en énergie, alors même que les stocks susceptibles de leur en fournir, que ce soit du charbon, du pétrole ou de l’uranium, diminuent inexorablement.
Selon les termes de l'éditeur, partant de ce constat, Jean-Marc Jancovici considère "que les espoirs placés par nos gouvernants dans la reprise de la croissance sont illusoires et dangereux : dans une économie monde qui dépend des énergies fossiles, plus vite la croissance repartira, plus vite arrivera le prochain choc pétrolier qui la tuera à nouveau".Il faut sortir de cette spirale infernale. L’éolien, le solaire seraient-ils une solution ? Billevesées, d'après J.-M. Jancovici : "leur coût est astronomique et leur contribution actuelle, insignifiante. Le nucléaire, alors ? C’est pour lui, souvent une excellente formule de transition, qu’il faut perfectionner et développer.
jeudi 28 avril 2011
Une crise énergétique parait inéluctable
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement. Des signes convergents montrent qu'un plafond de la production pétrolière a été atteint ou devrait être atteint prochainement. L’Arabie Saoudite, elle même, semble avoir des difficultés à faire monter son niveau de production.En outre, les facteurs géopolitiques aggravent les risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements, comme le montre notamment la situation en Lybie
mercredi 27 avril 2011
La fin du monde aura-t-elle lieu en 2012?
Calendrier aztèque- Musée National d'Archéologie (Mexico) |
Rien n'exclut une catastrophe majeure en 2012, qui se traduirait par la "fin du monde", mais si elle se produit , elle ne viendrait pas confirmer, mais au contraire infirmer la vision du temps cyclique des anciens habitants du Mexique.
Les malheurs écologiques des pays émergents
Forêt tropicale humide au Mexique |
Au Mexique, la nature est luxuriante, le biodiversité parait omniprésente. Pourtant ce paysage est en danger permanent. Au Yucatan, de vastes zones de forêts ont été transformées en zones semi-désertiques pour pratiquer l'élevage. La culture sur brûlis est omniprésente et crée une atmosphère trouble en de nombreux endroits. Le charbon de bois est le combustible domestique le plus couramment utilisé. Les capteurs solaires pour produire de l'électricité ou tout simplement de l'eau chaude sont largement ignorés car trop coûteux pour l'ensemble de la population. Au rythme actuel, les forêts tropicales humides auront complètement disparu d'ici vingt-cinq ans. Cette évolution fait craindre que l'Amazonie connaisse le même sort avec quelques années de différence.
Pourtant, il serait trop facile de critiquer les habitants qui aiment leur pays et souhaiteraient préserver leur nature. La responsabilité est collective et une gestion à l'échelle mondiale des vastes espaces naturels qui existent encore sur la planète est plus que jamais à prévoir.
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