Climate Conferences seem to follow a similar sequence each time. At Copenhagen, Durban and Varsaw, failure invariably followed promises. Nobody really expected a positive outcome from the Varsaw Conference, due to Poland dependence on coal. Is it the reason why it was held there? It was quickly confirmed, resulting in the departure of many participants. Rather surprizingly though, a final agreement has been reached at the Conference. But, now, we know what means an "agreement": a simple common declaration, which after long discussions, becomes almost useless. Of course, it is still possible to hope a better result at the following meetings and to reach a "real" agreement in Paris, in 2015. But, as the same causes should produce the same effects, there is no reason why a major shift should occur. Therefore, it seems legitimate to wonder if we have to consider the "agreement" which has been reached as good news.
Les Conférences sur le Climat se suivent et se répètent avec des résultats très similaires. Copenhague, Durban, Varsovie, une suite d'échecs. A chaque fois, il est dit et répété que la prochaine réunion sera la bonne. A Varsovie, on ne pouvait guère espérer de progrès décisifs, compte-tenu de l'importance que le maintien du charbon revêt pour la Pologne. Est-ce la raison pour laquelle ce lieu avait été choisi pour la dernière Conférence sur le Climat? De nombreux participants s'en sont rendus compte et ont décidé de quitter la réunion avant la fin. Pourtant, on est parvenu "in extremis", nous dit-on à un accord, ce qui peut paraître surprenant. En fait, on sait maintenant ce que signifie "parvenir à un accord": cela consiste simplement à signer ensemble une "déclaration commune", que de longues tractations visent de tout contenu, en remplaçant notamment le terme d'"engagements" par celui de "contributions". On espère à présent que la Conférence de Paris en 2015 permettra d'aboutir à des résultats concrets. Pourtant, les mêmes causes produisant les mêmes effets, on ne voit pas comment éviter le scénario habituel: l'Union Européenne seule à prendre des engagements, les pays émergents refusant toute obligation et les autres pays industrialisés en tirant argument pour ne pas prendre non plus d'engagements. Dans ce contexte, plutôt qu'un accord de façade, on peut se demander s'il ne vaudrait mieux afficher un franc désaccord.