Face aux
questions d’environnement, trois attitudes sont possibles, comme l’a montré
Dominique Bourg [1] Ces attitudes peuvent inspirer trois types de politiques
publiques.
La première est celle de l’écologie
radicale, ou « écologie profonde », qui préconise un système de
juridique non plus anthropocentré, mais biocentré. Le concept d’écologie
profonde a été introduit par le Norvégien Arne Naess [2]. L’idée que l’espèce humaine ne devrait pas jouir de droits
supérieurs à ceux des autres espèces, a inspiré les mouvements antispécistes,
qui défendent les droits des animaux et se manifestent par des actions
militantes, parfois violentes. Les principes de l’écologie radicale ne sont
actuellement admis par aucun système politique, mais contribuent néanmoins à
faire évoluer l’opinion en attirant l’attention sur le fait que la vie a une
valeur intrinsèque, qui ne se limite pas à l’usage qu’en fait l’homme. Cette
question reste néanmoins l’une des plus difficiles, car les principes éthiques
devant guider les textes de loi ne semblent pas clairement définis et restent
débattus.