As expected, the Durban Conference has been a dramatic failure. At the end of this Conference, none of the main emittors of GHG, China, United States, Russia, Japan, Canada has taken any clear commitment. A commitment might be taken in 2015 and take effect from 2020. It means that, even in the most favourable case, nothing serious will be decided earlier, whereas, already now, it appears that 2020 would be in any case too late for reaching the goal of a 2°C limitation of the temperature.
The Kyoto Protocol will be renewed for 5 or 8 ans, but without Canada, Russia and Japan. The constraints will be supported by countries which represent 15% of CO2 emissions, mainly the European Union, although it represents now only 12% of the emissions. China, as the first world emittor, will bear no constraint, but will continue to receive credits from the European Union for any action it would undertake. It will be very difficult to move from such a position, but it is the whole planet which will be the victim
Comme on pouvait le craindre, la conférence de Durban débouche sur un échec. Cet échec apparaît comme particulièrement sévère et révélateur de l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations climatiques actuelles. A l'issue de la conférence aucun des grands pays émetteurs de CO2, Chine, Etats-Unis, Inde, Russie, Japon, Canada n'a pris d'engagements. Un accord contraignant pourrait être signé en 2015 pour une entrée en vigueur à partir de 2020. Cela signifie, que dans l'hypothèse favorable, mais nullement certaine où cette feuille de route serait respectée, rien de significatif ne sera fait avant, alors que la période qui va jusqu'à 2020 va être décisive et qu'ensuite, il sera trop tard pour respecter la limite des 2°C d'élévation de la température moyenne.
Le protocole de Kyoto est prolongé pour 5 ou 8 ans, ce qui reste encore à décider, mais sans le Canada, la Russie et le Japon. En définitive, l'Union Européenne sera quasiment seule à s'imposer des contraintes, qui risquent de favoriser la délocalisation des quelques industries qui lui restent, alors qu'elle ne représente plus que 12% du montant des émissions mondiales. La Chine peut se réjouir: elle n'aura aucune contrainte à subir, alors qu'elle est devenue le premier émetteur mondial de CO2 et continuera à être la principale bénéficiaire des crédits de l'Union Européenne au titre des mécanismes de développement propre (MDP). Elle contribue ainsi à entériner le principe selon lequel la seconde économie mondiale et bientôt la première reste un pays sous-développé qui ne peut subir de contraintes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire