Present challenges: rarefaction of resources, environment degradation, loss of biodiversity, local pollution, global warming, and
economic crisis. result in a major
risk of collapse. A global transition is required, involving major changes in economy
and the social life. Two major paths can be considered. A first option is based upon the
idea that technological progress will be able to provide the solutions needed, through new forms of human and machine intelligence. A quite different position is held by the
degrowth movement, which considers technological progress as a threat and recommends to limit the consumption of energy and raw
materials, while raising the efforts for environment protection. It is possible to reconcile, at least partially ,these two visions, by recognizing the need for a continuous growth of the complexity of the economic system, through the continuous increase of knowledge, creation and building up of new connections. Such an evolution will be acceptable, only if it helps to achieve an evolution towards a symbiosis with the environment, by minimizing the consumption of non renewable resources and the production of waste.Thus, the future will depend upon the capacity of our society to take into account the general interest. It is only in such a case that it will become possible to avoid major conflicts, which might result in a global collapse. It is only by combining general interest and complexity progression, that we may hope to reach a "new civilization", which will be able to overcome the present challenges.
Des défis
sans précédent: raréfaction des ressources, dégradation de l’environnement,
perte de biodiversité, réchauffement climatique et crise économique, entraînent un risque d’effondrement à l’échelle planétaire. La seule prise en compte du profit à court terme ne peut
déboucher sur des décisions permettant de préserver l’intérêt national et de
réduire les tensions sociales à l’échelle de la planète. Une transition globale
est requise, qui implique des transformations importantes dans l’organisation
économique et sociale. Deux grandes voies sont généralement
présentées pour surmonter ces défis. La première s’appuie sur le progrès
technologique pour résoudre l’ensemble des problèmes grâce à de nouvelles
formes d’intelligence homme-machine. A l’inverse, pour les partisans de la décroissance, le progrès
technologique ne fait qu’aggraver nos problèmes et le seul moyen de préserver
l’environnement consiste à réduire volontairement notre consommation de
ressources naturelles. Il est possible de réconcilier, au moins en partie, ces deux visions
apparemment opposées par une réflexion sur la nature du progrès.
L’accroissement des connaissances et la multiplication des inventions humaines conduisent à une croissance continue de la complexité du système technico-économique. Ce progrès peut se poursuivre, à travers un processus continu de création, dont le rôle devient essentiel ainsi qu’à travers le développement de la communication à l’échelle planétaire, qui contribue à développer plus d’empathie. Toutefois, une telle évolution ne sera compatible avec la préservation de l’environnement, qu’à condition de parvenir progressivement à un mode de fonctionnement en symbiose avec la nature, ce qui implique de parvenir à minimiser la consommation de ressources non renouvelables et le rejet de déchets. Une fourniture propre et durable d’énergie reste indispensable pour opérer un tel système, sans renoncer au niveau élevé de complexité qu’a atteint notre système technico-économique.L’avenir va ainsi dépendre de la capacité de notre société à intégrer la prise en compte de l’intérêt général, que ce soit dans le domaine de l’environnement ou sur le plan social et demeure ainsi incertain. En effet, la nature humaine n’évolue que lentement, et il lui est de plus en plus difficile d’embrasser une vision du monde dans toute sa complexité.Ce n’est qu’en acceptant de fixer des règles de gouvernance pour préserver l’intérêt général, que l’humanité pourra éviter de se trouver confrontée à des conflits de plus en plus violents qui risquent de déboucher sur un effondrement. De même, si elle défend des principes idéologiques sans tenir compte de la complexité de la réalité ni tenir compte des progrès de la science, elle risque de s’engager dans une voie sans issue.Ainsi, ce n’est qu’en associant intérêt général et progression de la complexité, qu’elle peut espérer déboucher sur une nouvelle civilisation, qui aura su surmonter les défis actuels.
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