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lundi 24 juin 2013

Le mouvement des Makers / The Makers movement

Numerical technologies, such as 3D printing and laser cutting machnes can be used by individuals. The availability of such equipments can lead to a revolution in the way objects will be produced in the future. As a part of the DIY culture, it may help to enhance to a very large extent the opportunities for the diffusion of creativity in everyday life. For Chris Anderson, the chief redactor of Wired Magazine, it might become a starting point of a new industrial revolution. Although the impact in terms of creativity in everyday life seems certain, this conclusion in terms of an "industrial revolution" seems more dubious. 

Les outils intelligents, dont on dispose actuellement grâce au développement des technologies numériques, permettent à un particulier de réaliser ses propres objets, même s’ils sont de géométrie complexe. On observe en particulier un essor rapide des imprimantes 3D, qui vont sans doute devenir, dans un proche avenir, d'un usage aussi courant que les imprimantes actuelles.  D’autres équipements, tels que les outils de découpe laser, se répandent également. Les mutations technologiques rendent beaucoup facile et direct le passage de la conception à la réalisation d’un équipement innovant, alors qu’auparavant la concrétisation d’une idée sous la forme d’un objet suivait un processus long et coûteux. Elles donc permettre d’accélérer considérablement la diffusion des innovations Une autre conséquence importante est que chacun a la possibilité de réaliser facilement ces propres objets à partir d’un modèle numérique. Il devient possible d’effectuer des « tirages » en 3D de l’objet, soit sur sa propre imprimante 3D, soit chez un sous-traitant spécialisé, notamment pour les objets de grande dimension. Ces nouvelles opportunités ont conduit au développement du mouvement des makers, qui est particulièrement actif aux États-Unis, mais qui existe également dans d’autres régions du Monde, et notamment en Europe. Aux États-Unis, ce mouvement se présente comme une extension de la culture DIY (Do It Yourself). Le mouvement DIY réunit tous ceux qui veulent se réapproprier les objets qu’ils utilisent, en les concevant et en les fabriquant eux-mêmes. Il permet de disposer d’objets personnalisés, qui sont le reflet de la personnalité de chacun. La créativité peut ainsi se développer à tous les niveaux de la vie quotidienne.
    Les nouveaux outils numériques facilitent considérablement l’étape de réalisation. Ils permettent également d’échanger beaucoup plus facilement des concepts d’objets nouveaux. Les amateurs, souvent très jeunes,  se retrouvent pour échanger des idées et progresser, d’une façon comparable à ce qui se passe dans le domaine du numérique avec les logiciels en open source. Des espaces, les « maker spaces », se sont ouverts pour favoriser de tels échanges. Ils réunissent des lieux de formation, des équipements de fabrication, des ateliers, des start-ups. Il existe des sites Internet sur le sujet (tels que instructables.com), ainsi qu’une revue spécialisée, Make Magazine, lancée par Dale Dougherty, l’un des gourous du mouvement.  Les passionnés se retrouvent autour d’événements ou dans des foires comme la Maker Faire, qui a attiré en 2012 120 000 participants. Il existe également une édition européenne de la Foire, organisée à Rome en 2013.
   D’après Chris Anderson, le rédacteur en chef de la revue Wired, qui a écrit un ouvrage sur le sujet, le mouvement des « Makers » pourrait être à l’origine d’une nouvelle révolution industrielle, en modifiant radicalement les conditions dans lesquelles s’opère la mondialisation. Il ne serait plus nécessaire de rechercher une main-d’œuvre bon marché partout dans le monde, pour fabriquer des objets. Les produits innovants pourraient être fabriqués dans les pays développés, ce qui permettrait de « réindustrialiser » un pays comme les États-Unis. Ce diagnostic paraît doûteux, car seule la fabrication de taille relativement limitée peut être ainsi transférée chez des particuliers. La plus grande partie de l'activité industrielle, qui concerne l'extraction de matières premières ou de ressources énergétiques, ainsi que la transformation à grande échelle des matières premières ne relève pas de ce concept. Il est vrai qu'une progression importante de la robotisation peut aller dans ce sens.




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