Numerical technologies, such as 3D printing and laser cutting machnes can be used by individuals. The availability of such equipments can lead to a revolution in the way objects will be produced in the future. As a part of the DIY culture, it may help to enhance to a very large extent the opportunities for the diffusion of creativity in everyday life. For Chris Anderson, the chief redactor of Wired Magazine, it might become a starting point of a new industrial revolution. Although the impact in terms of creativity in everyday life seems certain, this conclusion in terms of an "industrial revolution" seems more dubious.
Les outils intelligents, dont on
dispose actuellement grâce au développement des technologies numériques,
permettent à un particulier de réaliser ses propres objets, même s’ils sont de
géométrie complexe. On observe en particulier un essor rapide des imprimantes 3D, qui vont sans doute devenir, dans
un proche avenir, d'un usage aussi courant que les imprimantes actuelles. D’autres équipements, tels que les outils de découpe
laser, se répandent également. Les mutations technologiques rendent beaucoup facile et direct le
passage de la conception à la réalisation d’un équipement innovant, alors
qu’auparavant la concrétisation d’une idée sous la forme d’un objet suivait un
processus long et coûteux. Elles donc permettre d’accélérer considérablement la
diffusion des innovations Une autre conséquence importante est que chacun a la possibilité de
réaliser facilement ces propres objets à partir d’un modèle numérique. Il
devient possible d’effectuer des « tirages » en 3D de l’objet, soit
sur sa propre imprimante 3D, soit chez un sous-traitant spécialisé, notamment
pour les objets de grande dimension. Ces nouvelles opportunités ont conduit au développement du mouvement des
makers, qui est particulièrement actif
aux États-Unis,
mais qui existe également dans d’autres régions du Monde, et notamment en
Europe. Aux États-Unis, ce mouvement se présente comme une extension de la
culture DIY (Do It Yourself). Le mouvement DIY réunit tous ceux
qui veulent se réapproprier les objets qu’ils utilisent, en les concevant et en
les fabriquant eux-mêmes. Il permet de disposer d’objets personnalisés, qui sont
le reflet de la personnalité de chacun. La créativité peut ainsi se développer
à tous les niveaux de la vie quotidienne.
Les nouveaux outils numériques facilitent
considérablement l’étape de réalisation. Ils permettent également d’échanger
beaucoup plus facilement des concepts d’objets nouveaux. Les amateurs, souvent
très jeunes, se retrouvent pour échanger
des idées et progresser, d’une façon comparable à ce qui se passe dans le domaine
du numérique avec les logiciels en open source. Des espaces, les « maker
spaces », se sont ouverts pour favoriser de tels échanges. Ils réunissent
des lieux de formation, des équipements de fabrication, des ateliers, des
start-ups. Il existe des sites Internet sur le sujet (tels que
instructables.com), ainsi qu’une revue spécialisée, Make Magazine, lancée par
Dale Dougherty, l’un des gourous du mouvement.
Les passionnés se retrouvent autour d’événements ou dans des foires
comme la Maker Faire, qui a attiré en 2012 120 000 participants. Il existe
également une édition européenne de la Foire, organisée à Rome en 2013.
D’après Chris Anderson, le rédacteur en chef de la revue Wired, qui a
écrit un ouvrage sur le sujet,
le mouvement des « Makers » pourrait être à l’origine d’une nouvelle
révolution industrielle, en modifiant radicalement les conditions dans
lesquelles s’opère la mondialisation. Il ne serait plus nécessaire de
rechercher une main-d’œuvre bon marché partout dans le monde, pour fabriquer
des objets. Les produits innovants pourraient être fabriqués dans les pays
développés, ce qui permettrait de « réindustrialiser » un pays comme
les États-Unis. Ce diagnostic paraît doûteux, car seule la fabrication de taille relativement limitée peut être ainsi transférée chez des particuliers. La plus grande partie de l'activité industrielle, qui concerne l'extraction de matières premières ou de ressources énergétiques, ainsi que la transformation à grande échelle des matières premières ne relève pas de ce concept. Il est vrai qu'une progression importante de la robotisation peut aller dans ce sens.
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