
En passant de l’ère moderne à l’ère postmoderne, nous aurions changé de paradigme. L’ère industrielle avait été marquée par la prédominance des pôles matière et énergie. Au cours de l’ère actuelle, souvent qualifiée de postmoderne, ce seraient les pôles du vivant et de l’information qui seraient devenus prédominants. Le pouvoir serait ainsi devenu un « biopouvoir ». Michel Foucault à introduit la notion de «biopolitique» en considérant que le pouvoir de la Société s'exerce de plus en plus sur la vie de chacun. Si cela paraît vrai dans des pays où le pouvoir central est très fort comme en Chine, où il a pu imposer la politique de l'enfant unique, cela semble beaucoup moins le cas au sein des démocraties occidentales, dans lesquelles l'individualisme semble triompher et ceci en dépit d'un rapide progrès des méthodes biométriques.
Dans leur ouvrage "Commonwealth", Michael Hardt et Antonio Negri font référence à la biopolitique, en l'assimilant d'une manière un peu surprenante à l'économie de l'information et de l'immatériel. Il s'agit pour eux d'affirmer que c'est le moyen qu'a trouvé "l'Empire" pour contrôler la vie de chacun à travers l'ensemble de ses choix individuels. Il est vrai que les réseaux sociaux représentent un moyen inégalité pour un groupe d'investir la vie privée, non seulement des citoyens d'un pays, mais même de ceux du Monde entier. Toutefois, même si l'ambition est grande de vouloir contrôler les codes du vivant, les enjeux de l'économie de l'immatériel ne sont pas ceux du vivant. Le véritable problème demeure la préservation de la biosphère. C'est le but que que se fixe la "bioéconomie", en cherchant à intégrer dans les mécanismes économiques l'impact des activités humaines sur l'environnement. Cet impact dépend de la gestion de la matière et de l'énergie qui gardent ainsi une place essentielle.Suite aux travaux de l'économiste N. Georgescu Roegen, la bioéconomie vise à réduire la génération d'entropie qui résulte des activités humaines. Les réponses qu'elle apporte, qui tournent surtout autour de l'idée de décroissance, paraissent encore bien insuffisantes. C'est sans doute là le grand défi du siècle.
Dans leur ouvrage "Commonwealth", Michael Hardt et Antonio Negri font référence à la biopolitique, en l'assimilant d'une manière un peu surprenante à l'économie de l'information et de l'immatériel. Il s'agit pour eux d'affirmer que c'est le moyen qu'a trouvé "l'Empire" pour contrôler la vie de chacun à travers l'ensemble de ses choix individuels. Il est vrai que les réseaux sociaux représentent un moyen inégalité pour un groupe d'investir la vie privée, non seulement des citoyens d'un pays, mais même de ceux du Monde entier. Toutefois, même si l'ambition est grande de vouloir contrôler les codes du vivant, les enjeux de l'économie de l'immatériel ne sont pas ceux du vivant. Le véritable problème demeure la préservation de la biosphère. C'est le but que que se fixe la "bioéconomie", en cherchant à intégrer dans les mécanismes économiques l'impact des activités humaines sur l'environnement. Cet impact dépend de la gestion de la matière et de l'énergie qui gardent ainsi une place essentielle.Suite aux travaux de l'économiste N. Georgescu Roegen, la bioéconomie vise à réduire la génération d'entropie qui résulte des activités humaines. Les réponses qu'elle apporte, qui tournent surtout autour de l'idée de décroissance, paraissent encore bien insuffisantes. C'est sans doute là le grand défi du siècle.
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