Competitive, clean and flexible, natural gas has become very attractive as an energy source during the present energy transition period. Furthermore, natural gas makes possible to reduce significantly the CO2 emissions per unit energy produced (by a factor of about three per kWh for a combined cycle power plant, as compared to a standard coal fired power plant). Thus, with the revolution of shale gas, natural gas has enabled the United States to benefit from a clean and cheap energy source, while reducing its Green House Gases emissions. For the International Energy Agency, the present century might become the "Golden age" of naural gas. But where wil be located the next "Gas Empire"? Until recently, the answer seemed obvious: Russia with its 43 Tm3 of proven reserves (beginning of 2012) and its powerful Gasprom company. But, presently, with the shale gas revolution, the United States have already replaced Russia as the first world Producer of natural gas. They wish now to export LNG (Liquefied Natural Gas), primarly to Europe. Diverting the European Union from buying russian gas becomes a major geopolitical and commercial objective. Recent events in Ukraine and perhaps even in Gaza, where significant offshore gas resources have been identified, might be directly related to this situation.
Au cours de la période de transition énergétique, le gaz naturel s'avère une source d'énergie particulièrement avantageuse. Propre et souple d'emploi, le gaz naturel permet de réduire sensiblement les émissions de CO2 par unité d'énergie produite. Compte-tenu du rendement élevé des centrales à cycle combiné (près de 60%), les émissions de CO2 par kWh produit sont près de trois fois inférieure à celles d'une centrale au charbon standard, ayant un rendement de 40%. Ceci a permis aux Etats-Unis, grâce au gaz de schiste, de relancer leur industrie avec une source d'énergie particulièrement compétitive, tout en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre. Ni les énergies renouvelables ni le nucléaire n'étant pour le moment en mesure de prendre massivement le relais des énergies fossiles, le gaz naturel devient une source d'énergie particulièrement intéressante. L'AIE considère que le XXIe siècle pourrait devenir l'Age d'or du gaz naturel.
Mais quel sera le prochain Empire du gaz naturel? Jusqu'à une date récente, on aurait dit sans hésiter la Russie avec ses 43 Tm3 de réserves prouvées (début 2012) et sa puissante compagnie Gazprom. Toutefois, avec la révolution du gaz de schiste, rendue possible par la combinaison du forage horizontal et de la fracturation hydraulique, les Etats-Unis lui ont déjà ravi la place de premier producteur mondial. Ils envisagent à présent d'exporter une partie de leur production sous forme de GNL (Gaz Naturel Liquéfié), en priorité vers l'Europe. Détourner l'Union Européenne du gaz russe devient un objectif géopolitique et commercial particulièrement important. Les événements politiques récents, en Ukraine et peut-être même à Gaza, où on a découvert d'importantes ressources offshore, ne sont sans doute pas complétement étrangers à cette situation.
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