Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

This blog presents informations and views about the future.

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samedi 7 mai 2011

Bâtir une vision du futur

Face aux différentes menaces qui pèsent sur l'avenir de l'humanité, il est plus nécessaire que jamais de bâtir une vision du futur.
Une vision d’un avenir est indispensable pour orienter les efforts et bâtir un système durable.
Cette vision est actuellement plus répandue en Asie, en Chine, à Singapour ou Corée qu’en Europe, où l’avenir est surtout perçu en termes de menaces, sur fond de pessimisme ambiant.
La plupart des décisions sont actuellement prises sur la base de projections ne dépassant pas 2020, horizon qui est clairement trop court, notamment dans le secteur de l’énergie.
Il est nécessaire de construire une vision du futur, qui soit à suffisamment long terme (au-delà de 2020) et qui soit en même temps largement partagée.
Une vision partagée, suffisamment motivante et même enthousiasmante, ne peut que s’appuyer sur des critères de développement durable.
Cette vision doit englober l’ensemble des options visant à faire face aux ruptures prévisibles : sociales, économiques et techniques.

jeudi 5 mai 2011

Une nouvelle conscience pour un monde en crise

La traduction en français de l'ouvrage de Jeremy Rifkin: "The empathic civilization - The race to a global consciousness in a world in crisis", publié en anglais en 2009, vient de paraître aux éditions Les Liens qui Libèrent.. Selon les termes de l'éditeur: "Jeremy Rifkin propose une relecture de l'histoire de l'humanité dans une perspective sociale et altruiste". 
"Avec un constat: jamais le monde n'a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu'aujourd'hui".

jeudi 28 avril 2011

Une crise énergétique parait inéluctable

Satisfaire la demande mondiale d'énergie va devenir de plus en plus difficile dans les années à venir.  La demande d'énergie devrait continuer à croître dans les années à venir, en raison de la progression de la démographie et du niveau de vie.   
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement. Des signes convergents montrent qu'un plafond de la production pétrolière  a été atteint ou devrait être atteint prochainement. L’Arabie Saoudite, elle même, semble avoir des difficultés à faire monter son niveau de production.En outre, les facteurs géopolitiques aggravent les risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements, comme le montre notamment la situation en Lybie

mercredi 27 avril 2011

Les temps hypermodernes

L'ouvrage de Gilles Lipovetsky et Sébastien Charles "Les Temps hypermodernes" vient d'être publié en Livre de poche. Une occasion de redécouvrir ce qui qu'écrivaient les auteurs à propos de ces temps "hypermodernes", qui paraissent substituer l'excès à la mesure. Individualisme, culte de la vitesse, perte du sens, toute-puissance de la logique consumériste aboutissent-ils à l'"ère du vide" dont Gilles Lipovetsky parlait il y a déjà une vingtaine d'années. . Il évoque la "panne des représentations de l'avenir" , "le rétrécissement de l'horizon temporel qui sous-tend la société hypermoderne. Le diagnostic n'est pas très éloigné de celui de Michel Houellebecq lorsqu'il dépeint la socité actuelle, n'hésitant pas toutefois à exploiter le filon, sans proposer d'alternatives.
Dans l'ouvrage que Gilles Lipovetsky a publié avec Hertvé Juvin sur la culture-monde, celle-ci est décrite comme un objet marchand dont la diffusion s'est mondialisée. Pour Hervé Juvin, cette culture-monde signifie la fin des cultures et prépoare sa propre perte. Pourtant Gilles Lipovetsky voit apparaitre de nouvelles formes de solidarité à travers le bénévolat ou la vie associative. Cette société hypermoderne serait ainsi à la recherche de nouvelles valeurs.

samedi 9 avril 2011

Allons-nous manquer d'eau?

Allons-nous manquer d'eau dans les années à venir? L’eau est une ressource en partie renouvelable grâce à l’eau de pluie. Ceci étant, nous puisons sur les ressources en eau à un rythme plus rapide que leur capacité de renouvellement.De ce fait alors que, comme le montre le graphique ci-dessus,  la consommation d’eau par habitant augmente constamment, les ressources disponibles par habitant déclinent de manière très significative. On pourrait observer dans l'avenir un pic de production d’eau analogue au pic pétrolier. La situation est très différente selon les pays concernés. Les tensions et les conflits risquent donc de se multiplier entre les pays qui vont manquer d'eau et ceux qui resteront encore relativement bien nantis. 

jeudi 31 mars 2011

La mort du devin, l'émergence du démiurge

Un ouvrage intéressant de Jean-Pierre Aubin vient d'être publié aux éditions Beauchesne. Jean-Pierre Aubin est un chercheur et mathématicien qui a été professeur à Purdue University, puis à  Paris Dauphine où il a créé l'UMR de Mathématiques de la Décision et le centre de recherche de Mathématique de la Décision (CEREMADE). Il a également enseigné à l’École Polytechnique et il est le cofondateur d'une Société VIMADES, qui exploite les outils ainsi développés.
Dans son dernier ouvrage, il analyse les mécanismes d'évolution de systèmes complexes comprenant des organismes vivants et s'appliquant également aux systèmes humains. Il montre que l'évolution de tels systèmes est guidée par des "régulons" (gènes, monnaie, facteurs culturels ou cognitifs), qui permettent aux systèmes concernés de rester viables en s'adaptant constamment à un environnement changeant. Dès lors, pour maintenir le système viable, il s'agit de comprendre les mécanismes encore mal connus qui contrôlent l'évolution des régulons (rôle assigné au "démiurge") et ne pas en rester à la position du "devin", qui cherche à prédire l'avenir en se contenant d'observer l'évolution des états suivis par le système.

dimanche 27 mars 2011

Sera-t-il possible de nourrir la population humaine en 2050 ?

La demande alimentaire mondiale devrait fortement progresser dans les années à venir, en raison de la croissance de la démographie et d'une augmentation de la consommation moyenne par habitant. L'alimentation devient de plus en plus riche en viande et en poisson. L'élevage et l'aquaculture, qui se développe de plus en plus, vont consommer une part croissante des cultures de base.
Or la superficie de terre arables n'augmente pratiquement plus depuis 1970, comme le montre le graphique ci-dessus. Elle est restée d'environ 1,4 Milliard d'hectares, malgré une augmentation de la superficie de terres arables en Asie, qui a été compensée par une perte sensiblement équivalente en Europe. Dans l'avenir, il reste en principe possible de mobiliser une superficie supplémentaire de terres arables, mais du fait des pertes de terres arables par érosion ou salinisation et en raison de la tendance à affecter les sols vers d'autres usages dans les pays développés, il reste difficile de savoir, quel sera le résultat net de l'évolution, qui pourra conduire à une réduction globale de la superficie de terres arables ou à un gain limité. La productivité qui avait beaucoup progressé au cours de la "révolution verte" tend à plafonner. Les gains de productivité risquent en outre d'être limités en raison d'un accès plus difficile à l'énergie et à l'eau. Pour toutes ces raisons, il sera de plus en plus difficile de boucler le bilan alimentaire.

samedi 12 mars 2011

La conduite du changement

Les ruptures apparaissant inévitables, la démarche à entreprendre pour préparer l’avenir devrait comporter deux volets :
1) promouvoir les innovations, qui pourraient correspondre aux ruptures positives et de réfléchir à la façon de favoriser l’implantation en France et en Europe de nouvelles filières dans des secteurs tels que par exemple le photovoltaïque ou le stockage d’énergie.
2) améliorer la résilience du système économique, en considérant qu’il sera difficile de prévoir et de surmonter totalement les difficultés à venir et que des catastrophes ne peuvent être exclues. Ceci concerne des questions telles que le réchauffement climatique ou l’épuisement possible de matières premières stratégiques.

samedi 5 mars 2011