Dans un nouvel ouvrage, Michel Griffon développe sa vision d'une agriculture écologiquement intensive, en accolant deux termes qui paraissent s'opposer. Pour nourrir la planète, il va falloir augmenter les rendements agricoles. En effet comme cela a été indiqué dans un message précédent, la surface cultivable ne peut à présent que faiblement augmenter, et si elle augmente, ce sera au détriment de la biodiversité. Il faut en même temps respecter les contraintes du développement durable en évitant les problèmes posés par l'agriculture intensive telle qu'elle s'est développée jusqu'à présent: pollution, risques sanitaires liés à l'usage des produits chimiques, appauvrissement et érosion des sols.
Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.
This blog presents informations and views about the future.
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mercredi 18 mai 2011
samedi 14 mai 2011
Clone medical virtuel
Des chercheurs du génopole d'Evry affirment qu'ils vont pouvoir sélectionner des médicaments adaptés à chaque patient, à l'aide d'un logiciel de simulation, qui reconstitue le comportement de l'organisme à partir d'informations concernant la structure de son ADN. Cette information fait rêver. Il est vrai que la prudence est de mise et qu'il faut se méfier des effets d'annonce. dans le domaine scientifique, il y a loin de la coupe aux lèvres et il n'existe pas de voie royale pour accéder aux objectifs envisagés. Il est probable que des efforts très importants devront être déployés pour se rapprocher du but annoncé. Il n'empêche ...
Pouvoir expérimenter dans l'avenir de nouvelles thérapies sur le "clone virtuel" d'un organisme humain ouvre d'immenses perspectives à la médecine. Sur un plan éthique, ce serait un moyen de limiter, sinon d'éliminer, des tests sur des animaux et des êtres humains, qui posent de graves problèmes sur un plan moral.
Cela montre que la science peut avancer selon des voies de progrès qui ne mettent pas nécessèrement en péril l'intégrité humaine, mais peuvent au contraire la protéger. C'est une alternative intéressante aux visions de clones réels et de "cyborgs", que semblait recouvrir l'idée de transhumanisme. En m^me temps, ces perspectives débouchent sur quelques questions dérangeantes. Jusqu'où sera-t-il possible de simuler l'organisme humain? Sera-t-il possible un jour de simuler son cerveau. Il est encore bien trop tot pour le dire.
Pouvoir expérimenter dans l'avenir de nouvelles thérapies sur le "clone virtuel" d'un organisme humain ouvre d'immenses perspectives à la médecine. Sur un plan éthique, ce serait un moyen de limiter, sinon d'éliminer, des tests sur des animaux et des êtres humains, qui posent de graves problèmes sur un plan moral.
Cela montre que la science peut avancer selon des voies de progrès qui ne mettent pas nécessèrement en péril l'intégrité humaine, mais peuvent au contraire la protéger. C'est une alternative intéressante aux visions de clones réels et de "cyborgs", que semblait recouvrir l'idée de transhumanisme. En m^me temps, ces perspectives débouchent sur quelques questions dérangeantes. Jusqu'où sera-t-il possible de simuler l'organisme humain? Sera-t-il possible un jour de simuler son cerveau. Il est encore bien trop tot pour le dire.
Innover dans le secteur de l'énergie- Les techniques de rupture dans le secteur des énergies renouvelables
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L’innovation constitue le principal atout d’une économie. Elle a un rôle essentiel à jouer dans les secteurs de l’énergie et du développement durable, avec le développement de « technologies vertes » (cleantech)
lundi 9 mai 2011
Anticiper les ruptures
Le système technico-économique actuel, conçu sur le principe d'une croissance indéfinie de la consommation d'énergie et de ressources naturelles, n'est pas durable. Des ruptures, soit positives, apportant de nouvelles solutions aux défis actuels, soit négatives, consistant en adaptations brutales et non voulues, au principe de réalité, et plus vraisemblablement une combinaison des deux sont donc inéluctables.
Ces ruptures concernent l’ensemble de l’économie et de la société. Elles vont affecter notamment les domaines technologiques, sociétaux (mutations comportementales et organisationnelles), économiques et financiers.
Les ruptures négatives prendront la forme de crises énergétiques ou écologiques (par exemple sous forme d’un réchauffement climatique catastrophique). Face à ces situations de rupture, il est nécessaire d’améliorer la résilience de notre système technico-économique. Dans la perspective d’éventuelles crises énergétiques et / ou écologiques, il importe d’étudier toutes les options qui permettent d’économiser l’énergie, de diversifier les sources énergétiques et de renforcer l’autonomie énergétique à différents niveaux (local, national, européen)
Ces ruptures concernent l’ensemble de l’économie et de la société. Elles vont affecter notamment les domaines technologiques, sociétaux (mutations comportementales et organisationnelles), économiques et financiers.
Les ruptures négatives prendront la forme de crises énergétiques ou écologiques (par exemple sous forme d’un réchauffement climatique catastrophique). Face à ces situations de rupture, il est nécessaire d’améliorer la résilience de notre système technico-économique. Dans la perspective d’éventuelles crises énergétiques et / ou écologiques, il importe d’étudier toutes les options qui permettent d’économiser l’énergie, de diversifier les sources énergétiques et de renforcer l’autonomie énergétique à différents niveaux (local, national, européen)
samedi 7 mai 2011
Bâtir une vision du futur
Face aux différentes menaces qui pèsent sur l'avenir de l'humanité, il est plus nécessaire que jamais de bâtir une vision du futur.
Une vision d’un avenir est indispensable pour orienter les efforts et bâtir un système durable.
Cette vision est actuellement plus répandue en Asie, en Chine, à Singapour ou Corée qu’en Europe, où l’avenir est surtout perçu en termes de menaces, sur fond de pessimisme ambiant.
La plupart des décisions sont actuellement prises sur la base de projections ne dépassant pas 2020, horizon qui est clairement trop court, notamment dans le secteur de l’énergie.
Il est nécessaire de construire une vision du futur, qui soit à suffisamment long terme (au-delà de 2020) et qui soit en même temps largement partagée.
Une vision partagée, suffisamment motivante et même enthousiasmante, ne peut que s’appuyer sur des critères de développement durable.
Cette vision doit englober l’ensemble des options visant à faire face aux ruptures prévisibles : sociales, économiques et techniques.
Une vision d’un avenir est indispensable pour orienter les efforts et bâtir un système durable.
Cette vision est actuellement plus répandue en Asie, en Chine, à Singapour ou Corée qu’en Europe, où l’avenir est surtout perçu en termes de menaces, sur fond de pessimisme ambiant.
La plupart des décisions sont actuellement prises sur la base de projections ne dépassant pas 2020, horizon qui est clairement trop court, notamment dans le secteur de l’énergie.
Il est nécessaire de construire une vision du futur, qui soit à suffisamment long terme (au-delà de 2020) et qui soit en même temps largement partagée.
Une vision partagée, suffisamment motivante et même enthousiasmante, ne peut que s’appuyer sur des critères de développement durable.
Cette vision doit englober l’ensemble des options visant à faire face aux ruptures prévisibles : sociales, économiques et techniques.
jeudi 5 mai 2011
Une nouvelle conscience pour un monde en crise
La traduction en français de l'ouvrage de Jeremy Rifkin: "The empathic civilization - The race to a global consciousness in a world in crisis", publié en anglais en 2009, vient de paraître aux éditions Les Liens qui Libèrent.. Selon les termes de l'éditeur: "Jeremy Rifkin propose une relecture de l'histoire de l'humanité dans une perspective sociale et altruiste".
"Avec un constat: jamais le monde n'a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu'aujourd'hui".
Changer le monde par Jean-Marc Jancovici
Jean-Marc Jancovici vient de publier aux éditions Calmann-lévy. un nouvel ouvrage, conforme à la ligne qu'il défend depuis des années. Il part du constat que l’énergie procède de la transformation de la matière. L’économie n’étant rien d’autre qu’une machine à transformer des ressources, nos sociétés industrielles sont de plus en plus gourmandes en énergie, alors même que les stocks susceptibles de leur en fournir, que ce soit du charbon, du pétrole ou de l’uranium, diminuent inexorablement.
Selon les termes de l'éditeur, partant de ce constat, Jean-Marc Jancovici considère "que les espoirs placés par nos gouvernants dans la reprise de la croissance sont illusoires et dangereux : dans une économie monde qui dépend des énergies fossiles, plus vite la croissance repartira, plus vite arrivera le prochain choc pétrolier qui la tuera à nouveau".Il faut sortir de cette spirale infernale. L’éolien, le solaire seraient-ils une solution ? Billevesées, d'après J.-M. Jancovici : "leur coût est astronomique et leur contribution actuelle, insignifiante. Le nucléaire, alors ? C’est pour lui, souvent une excellente formule de transition, qu’il faut perfectionner et développer.
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