Since some form of intelligence can be displayed by computers, consciousness represents the key feature which can distinguish human beings from machines. A key question is therefore to know how widespread is the presence of consciousness . It seems likely that conscious beings are present within the huge universe around us. On earth, all living beings seem to share some kind of consciousness, but its extention varies considerably from an insect to a a human being. Separating human beings in two categories: human beings and animals is therefore an unacceptable oversimplification. The distance between a chimpanzee and a mosquito is most certainly much greater than the distance between a chimpanzee and a human being. The professor of cognitive sciences Douglas Hofstadter represents the increasing extent of consciousness from primitive living beings to human beings as a cone. It may be more appropriate to consider a kind of corolla, but the consequences are not really different. If consciousness, rather than reason, is the prime factor which distinguishes a human being from a machine, killing or making animals which are close to human beings is to be considered as a crime. Different philosophers such as Peter Singer have pointed out this simple evidence.
Attribuer un rôle primordial
à la conscience amène immédiatement à se poser de multiples questions. La
première d’entre elles concerne l’extension du domaine de la conscience. Dans l’immense
Univers qui nous entoure, il semblerait étonnant que l’être humain soit le seul
sujet capable de donner un sens à la réalité qui l’entoure. Parmi les innombrables exo-planètes qui existent dans l’ensemble des
systèmes stellaires un grand nombre d’entre elles sont susceptibles
d’accueillir une vie consciente. La conscience pourrait également être présente
dans l’Univers, sous des formes et à une échelle qui nous échappent.
Sur la Terre, tout porte à penser que les autres êtres vivants sont
animés par une forme de conscience. Certes, le niveau de conscience d’un
moustique est certainement très éloigné de celui d’un homme, mais, sur une
échelle de conscience, un moustique est certainement beaucoup plus éloigné d’un
chimpanzé que le chimpanzé d’un être humain. Même s’il paraît relativement facile
d’admettre que le niveau de conscience d’un moustique est réduit, cela
n’implique pas du tout qu’il en soit de même dans le cas d’un chimpanzé.
Il en résulte d’évidentes conséquences sur le comportement éthique
vis-à-vis de différentes espèces animales. L'attitude consistant
à ranger les êtres vivants en deux catégories, les êtres humains et les
animaux, sans prendre en compte l’infinie variété de ces derniers paraît éminemment discutable..