Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

This blog presents informations and views about the future.

dimanche 23 novembre 2014

Réchauffement climatique: vers un accord international? / Global warming: towards an international agreement?

Recent announcements might be considered as a sign that our World is progressing towards a reduction of GHG emissions and the prevention of global warming. The European Union has announced its will to reduce by 40% its GHG emissions by 2030 compared to the 1990 reference level. In november, China and USA have announced a "Climate agreement". According to this agreement, the USA would reduce by 26 to 28% their level of GHG emissions  compared to the 2005 reference level, whereas China announced its will to reach a peak of GHG emissions by 2030. Do these different announcements mean that we can become optimistic concerning the future? It seems less than certain.  A reduction of 26% for the US compared to the 2005 level means a reduction of around 10% compared to the 1990 level and follows a trend, which is linked to the growing use of shale gas and the relocation in developing countries of the most polluting activities. In China, reaching a peak in 2030 will not prevent the tremendous growth of emissions which is occuring right now. In 2030, China will become the richest country in the world and will have the opportunity to relocate in other countries the most polluting activities. Only the EU is introducing strong constraints, but its share in global CO2 emissions is only 11% and will become much lower in 2030. Therefore, even a very strong reduction of its emissions will have a negligeable impact on a global scale.

Des annonces récentes peuvent faire penser que le Monde est en train de progresser dans le domaine de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la lutte contre le réchauffement climatique. L'Union Européenne a annoncé sa volonté de réduire le niveau des émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% par rapport au niveau de 1990. En novembre, la Chine et les Etats-Unis ont annoncé un accord sur le climat, selon lequel les Etats-Unis réduiraient de 26 à 28% leurs émissions par rapport au niveau de 2005, tandis que la Chine atteindrait son plafond d'émissions en 2030. Peut-on dans ces conditions considérer qu'un accord international est en vue, pour limiter volontairement les émissions de gaz à effet de serre à un niveau qui permettrait d'éviter une catastrophe climatique?
Rien n'est moins sûr. En ce qui concerne les Etats-Unis, il faut noter que le niveau maximum des émissions de GES avait été atteint précisément en 2005,  à 7, 2 Gt eq. CO2, à comparer avec 6,2 Gt en 1990. Une réduction de 26% par rapport au niveau de 2005 ne représente donc plus qu'une réduction de l'ordre de 10% par rapport au niveau de 1990.  En outre, la réduction des émissions de GES est le simple résultat d'une évolution, qui n'est pas directement liée à la volonté de lutter contre le réchauffement climatique. Elle tient avant tout à un recours accru au gaz de schiste dans le mix énergétique et à la délocalisation des activités les plus émettrices. En ce qui concerne la Chine, son annonce pour 2030 ne constitue en rien un engagement pour limiter des émissions, qui ont augmenter à un rythme vertigineux. En 2030, la Chine sera devenue le pays le plus riche au Monde et pourra à son tour délocaliser les activités les plus émettrices vers les pays en voie de développement. On peut donc observer qu'au moins à ce stade, l'accord affiché par la Chine et les Etats-Unis tient beaucoup plus d'un effet d'annonce que d'un engagement effectif.  Seule l'Union Européenne prend des engagements vraiment contraignants, mais sa part dans les émissions de CO2 n'est que de 11%. En 2030, cette part sera encore beaucoup plus faible et une réduction même significative de ses émissions n'aura qu'un impact quasiment négligeable au niveau mondial.

lundi 10 novembre 2014

La menace nucléaire / The Nuclear Threat


The fear of a nuclear war has been present during all the period of the cold war. It has contributed to ensure a long period of peace, due to the "Mutually Assured Destruction" (MAD) concept. Whereas the Hiroshima atomic bomb liberated an energy of 20 kt, measured in equivalent tons of TNT, thermonuclear bombs release an energy equivalent to around 10 Mt, i.e. 500 times the energy of the Hiroshima bomb. It seems difficult to imagine the impact of such a bomb dropped over a big city. At the end of the Cold war, this danger seemed to vanish, but , presently, the threats seem to be back. There are different potential risks. One of them is the possibility of divertion from nuclear waste of dangerous material such as plutonium, which can be used for making a fission atomic bomb, but the main threat arises probably from the potential use of so called "tactical" nuclear weapons.  
These nuclear weapons can be miniaturized ("mini-nukes"), and easily handled by many different carriers (artillery, aircrafts, missiles).  At the end of the Cold war, a great share of these weapons were destroyed, but due to renewed tensions, this trend seems presently to have stopped. Such weapons have a very strong penetration power,and they have been more specially designed for destroying underground facilities. Their use might be considered for a "first strike", meant to achieve rapidly a decisive advantage. The main risk would be to decide using them in what might be presented initially as a limited conflict. Following such an event, a rapid escalation might happen, resulting in the destruction of a large proportion of the world human population.

La menace d’une guerre nucléaire a occupé les esprits pendant toute la durée de la guerre froide. Paradoxalement, elle a contribué à assurer une longue période de paix, en raison de « l’équilibre de la terreur » qui s’était établi. La puissance d’une bombe nucléaire est exprimée en kt d’équivalent TNT. Alors que la bombe atomique à fission d’Hiroshima représentait environ 20 kt, une bombe thermonucléaire à fusion équivaut à 10 000 kt, soit 500 bombes d’Hiroshima. La puissance de ces bombes est généralement exprimée en Mt et peut atteindre 50 Mt. L’explosion de telles bombes sur des centres habités aurait un effet véritablement apocalyptique et toute riposte déclencherait  des destructions similaires du côté opposé. Depuis la chute de l’ex-URSS et la fin de la guerre froide qu’elle était censée apporter, cette menace avait semblé s’éloigner. Toutefois, aujourd’hui, des menaces importantes planent à nouveau.

lundi 3 novembre 2014

La menace biologique / The biological threat


 
Molecular biology goes back to the discovery in 1953 by Watson and Crick of the double helix DNA molecule. Since that time, numerous achievements have been accomplished.  Molecular biology offers tremendous opportunities through genetic engineering. Applications  include plants, animals and potentially human beings. These developments are highly controversial, especially in Europe, but commercial applications are already widespread and presently 77% of soybean produced in the world is genetically modified. Applications include also genetically modified micro-organisms (algae, bacteria, mushrooms) for producing pharmaceuticals and fine chemicals.  More disturbing is the capacity of producing "synthetic" viruses. In 2002, the biologist Eckard Wimmer and his team were able to synthetize the poliomyelitis virus. According to Eckard Wimmer, it is now possible to synthetize dreadful virus such as the polyovirus or the hepatisis virus for a few cents and the Ebola virus for a few dollars.   It is even possible to reproduce a virus, which has completely disappeared, just by knowong the genetic sequence. Thus, publishing the formula of such a sequence is a way to ensure the survival of the virus. It has been possible to reproduce the virus of Spanish influenza eight decades after it apparently disappeared, by deciphering the genome sequence of the virus from specimens of tissues which were held at low temperature.  The danger of such manipulations is quite obvious as the dreadful viruses might be released by accident or intentionnally as weapons. It is even possible to imagine the potential synthesis of genetically modified viruses with new properties, which would make impossible their prevention.

La biologie a franchi une étape décisive avec l’élucidation des mécanismes moléculaires de synthèse des protéines. La découverte de la molécule en double hélice de l’ADN par  Watson et Crick est déjà ancienne, puisqu’elle remonte à 1953. On a pu alors montrer que les molécules d’ADN portent toute l’information génétique, sous forme d’une séquence de gènes. Chaque gène est une unité d’information génétique représentée par une certaine configuration de bases chimiques. Depuis la découverte de la structure de la molécule d’ADN, la biologie moléculaire a réalisé des progrès spectaculaires, avec notamment la mise au point de méthodes de séquençage permettant d’identifier l’ensemble des gènes. En l’an 2000, était annoncé le décryptage complet du génome humain, réalisé simultanément par un consortium international et par la compagnie Celera, créée par le biologiste et homme d’affaires Craig Venter.

mercredi 22 octobre 2014

Est-il possible d'arrêter le réchauffement climatique? / Is it possible to stop Global warming?

Due to the increasing demand of energy and the predominant share of fossil sources for primary energy supply, the level of  CO2 in the atmosphere  is rapidly growing, from 270 ppm at the beginning of the industrial era to 400 ppm in 2013 and if the present trend goes on might reach by the end of the century 750 ppm or even a value above 1000 ppm, with potentially catastrophic consequences for the climate. Is it possible to stop such a trend? Since the beginning of Climate négociations in Rio in 1992, no substantial result has been obtained. In fact the dynamics created by the Kyoto protocol have been hampered by the withdrawal of United States, Canada, Japan and Russia. The European trading scheme with a price ofCO below 5€.per ton can hardly be considered as a success. The situation can change only if there is a strong implication of the public opinion and if international négociations shift towards a real wish to cooperate. In the present state of intense economic competition, no agreement which would lead to a distorsion of the competition can be implemented. Furthermore, it is only by a strong move of China and United States the two major world emitters that the situation can move and these two countries do not seem ready to accept the quantitative limitations which would be needed. Thus, unfortunately, only a major catastrophy, at the world scale level might change the situation.

Du fait de la croissance de la demande et de la part prédominante des énergies fossiles dans la fourniture d’énergie primaire, des quantités croissantes de CO2 sont émises dans l'atmosphère et on observe une augmentation très rapide à l'échelle des temps géologiques de la teneur en CO2 dans l'atmosphère. La teneur en CO2 dans l'atmosphère est déjà passée de 270 ppm au début de l'ère industrielle à 400 ppm en 2013 et si la tendance actuelle se poursuit, cette teneur pourrait doubler vers la fin du siècle, pour atteindre une valeur de 750 ppm, voire même dépasser 1000 ppm, en provoquant des transformations catastrophiques du climat.
Est-il possible d'arrêter cette tendance? Il est frappant de constater que des négociations internationales sont en cours depuis la Conférence sur le climat de Rio en 1992, c'est à dire depuis 22 ans, sans résultats vraiment marquants. On constate en fait un ralentissement de la dynamique qui avait été mise en place au moment du protocole de Kyoto. La seconde période d’engagement, d’une durée de huit ans (2013 à 2020), a été actée en décembre 2011 lors de la conférence climat CCNUCC de Durban. Les parties signataires doivent donc continuer à respecter les obligations actuelles de réduction des émissions de GES. Cependant, en l’absence des États-Unis, du Canada, du Japon et de la Russie, elles ne s’appliquent qu’à environ 15 % des émissions globales. Le marché des permis d'émission mis en place en Europe (ETS) peut difficilement être considéré comme un succès, avec un prix du CO tombé au dessous de 5€. En attendant, les émissions de gaz à effet de serre poursuivent leur progression inexorable, en étant simplement freinées par la crise économique qui frappe un certain nombre de pays, en particulier au sein de l'Union Européenne.  

vendredi 17 octobre 2014

De l'écologie à l'écosophie / From ecology to ecosophy


The need to understand better how we can preserve the environment is now well understood. Still, ecology is a comparatively recent concept, which has been developed mainly after the Second world war. The attitude towards nature has changed significantly, and the responsability of man in its protection is now widely recognized. The deep ecology movement initiated by the norwegian philosopher Arne Naess has helped to understand that nature and all living beings possess their own value and need to be respected. Their preservation is not only a matter of utility for man, but represents also an ethical issue. Beyond ecology as a science of ecosystems and living organisms, a world view which is extended to all the biosphere represents an "ecosophy", which might become an essential part of a future system of values, as pointed out by various authors and thinkers.  Such an ecosophy is linked to the idea of a consciousness present within all the biosphere. Nature becomes a source of spiritual values, for all those who are seeking a meaning in life. Thus, Otto Scharmer invites us to move from an "ego-system"  to an "ecosystem".  For Ervin Laszlo, the next step of human evolution, will be holistic, following a long era dominated by pure reason, science and technology. Its priority will be the survival of the biosphere. The "ecosophy" will then become an essential part of a new emerging spirituality.


De tous les biens communs, l’environnement est le plus précieux. Il est devenu indispensable de mieux comprendre les facteurs dont dépend la préservation de l'environnement, qui conditionne toute vie sur Terre. Pendant longtemps, le monde a semblé immense et ses ressources inépuisables. Les êtres humains étaient relativement peu nombreux et se sentaient faibles vis-à-vis de la nature qui les entourait. Au cours de la période récente, au contraire, le monde s’est contracté, ses ressources sont devenues rares et limitées, tandis que la population humaine a explosé. L’impact de l’homme sur la nature est devenu tel, que l’époque actuelle a été qualifiée d’ère de l’anthropocène, car les transformations de l’environnement  intervenues au cours de cette période récente sont comparables à celles qui se sont produites au cours des ères géologiques précédentes. Cet impact n’a toutefois été perçu que tardivement. Le terme d’écologie a été employé pour la première fois par le naturaliste allemand Ernst Haeckel en 1866. L’écologie en tant que mouvement n’a toutefois pris son essor que beaucoup plus récemment, après la Seconde guerre mondiale. Elle s’est développée d’abord aux États-Unis, avec la création de l’Environmental Protection Agency (EPA) en 1970. La pensée écologique s’est étendue entre-temps et a suscité un vaste mouvement international. Des Sommets de la Terre réunissant des représentants de tous les pays ont été organisés. Ils ont permis de développer le concept de développement durable et ses différentes implications.

dimanche 5 octobre 2014

La Voiture de demain / The Car of the Future

Future cars are planned now. The future car will be connected, autonomous and low-carbon. First, and this not quite new, it will be connected; it will be possible to transform it into an office, a performance hall, a relaxation room; the passenger compartment might look as a transparent bubble which can be used as a screen. An important issue will be to protect private data. The future car will be also autonomous, when the driver decides. A first possibility will be to guide it from the outside through the connection system. Such a system can be used for instance on a highway. Another solution is to develop a completely autonomous car guided by a radar/lidar system (cybercar, Google car). Finally, future cars will be low carbon. Electric propulsion seems well adapted. Still, electricity has to be produced with low emissions, wheareas electricity is still generated to a large extent from coal throughout the world. There is a problem of distance range, as the best batteries cannot store more than 200 Wh/kg whereas liquid hydrocarbons store more than 12000 Wh/kg. It is possible to recharge the batteries by induction in a static or even a dynamic way. Hybrid propulsion might help to meet the requirements of a transition phase. Hydrogen can be used also as a range-extender option. All these options require a low energy consumption for a widely used consumer car. It means a light vehicle, with a limited speed. Security would be ensured in an active way through the control and automation systems.

La voiture de demain se conçoit aujourd'hui. Cette voiture sera connectée, autonome et décarbonée. Elle sera connectée, et pourra se transformer successivement en bureau, salle de spectacle ou salle de relaxation; l'habitacle prendra la forme d'une bulle qui servira d'écran. Elle pourra alterner déplacements réels et déplacements virtuels. Il se posera toutefois la question de savoir qui va gérer l' ensemble des données et comment préserver la vie privée. Elle sera autonome, tout au moins lorsque le conducteur le désire. Une première voie pour y parvenir consiste à guider le véhicule connecté de l'extérieur, en organisant par exemple des convois de véhicules sur autoroute. Une autre possibilité consiste à disposer d'un véhicule entièrement autonome guidé par radar/lidar (type cybercar ou véhicule Google). Enfin, le véhicule du futur sera décarboné. La propulsion électrique paraît bien adaptée. Encore faut-il que l'électricité soit produite de manière propre, avec des émissions réduites de CO2, alors qu'elle est actuellement générée dans le Monde en grande partie à partir de charbon. En outre, le problème de l'autonomie se pose toujours, car les meilleures batteries ne permettent pas de dépasser environ 200 Wh/kg alors que les carburants liquides stockent plus de 12000 Wh/kg. Des solutions de recharge par induction à l'arrêt ou en mouvement peuvent être envisagées. La propulsion hybride peut couvrir une phase de transition. Il est également possible d'utiliser une réserve d'hydrogène en range extender.  Enfin, toutes ces solutions ne sont envisageables pour un véhicule grand public, que si la consommation est fortement réduite, ce qui implique un véhicule léger, de vitesse limitée. La sécurité peut être alors assurée essentiellement de manière active, par les moyens d'automation et de contrôle.

jeudi 25 septembre 2014

Le Monde n'existe pas / The World does not exist

The World does not exist. The young and brilliant german philosopher Markus Gabriel explains why, in a book recently published (in French).  The book is written with a great clarity. Is goal is ambitious. It is presented as an attempt to replace "post-modernism" by a new way of thinking, defined as a "new realism". The "new realism" intends to go beyond both metaphysics and constructivism. While metapysics is interested bt the realty as such, constructivism considers that there is no access to reality as such, but only to a reality observed through the framework of human perception. The author adresses fundamental questions about the meaning of existence. Existence only appears in a "field of senses". Each living being introduces a different field of senses. The World does not exist, as there is no global field of senses, in which all the other fields would be included, because such a global field would be itself included in another field. This point is very clearly demonstrated. Still the reader may feel a bit frustrated, as the novelty of this way of thinking is not really striking. The difference with  constructivism does not seem very deep, and the multiplicity of different "fiels of senses" increases the relativism of any perception, which cannot help to discover a new meaning to life. The book remains quite attractive and promising. Further thinking can be expected and might bring new answers to the fundamental questions raised by the author.

Le Monde n'existe pas. Le jeune et brillant philosophe allemand Markus Gabriel explique pourquoi, dans un livre récent. L'ouvrage est séduisant. Il est rédigé dans un style clair et précis. Le propos est ambitieux. Il s'agit de lancer une nouvelle pensée philosophique qui va prendre la place d'un post-modernisme dépassé. Le "nouveau réalisme" qui est proposé veut dépasser à la fois la métaphysique, qui vise à découvrir la réalité en soi  et le constructiviste, inauguré par Kant, qui considéré que nous avons accès qu'à une transposition de cette réalité perçue par les sens et l'entendement humains. Ceci amène l'auteur à poser des questions fondamentales sur l'existence et le sens de l'existence. L'existence est, selon lui, une apparition dans le "champ des sens".  Chaque observateur introduit un champ différent. Le Monde n'existe pas, car il ne peut pas exister un champ englobant tous les autres, car il serait alors lui-même englobé dans un autre champ. L'argument est présenté avec toute la virtuosité nécessaire pour lui donner consistance. Sur le fond, le lecteur reste un peu sur sa fin. En effet si l'existence doit être conçue comme une perception à travers une myriade de champs du sens, quelle différence par rapport au constructivisme. Le relativisme paraît même accentué, dans la mesure où l'auteur ne se réfère à des catégories générales de l'entendement humain. Le propos n'apporte pas un sens vraiment nouveau à l'existence, sinon l'émerveillement d'être confronté à d'innombrables points de vue. Le livre reste toutefois très prometteur et laisse espérer que l'auteur pourra encore progresser dans ses réponses aux questions fondamentales qu'il pose d'emblée.