Climate engineering is not a new idea and goes back to 1991, when Paul Crutzen first proposed to disperse sulfur particles in the atmosphere, in order to obtain an effect similar to the cooling which results from the emission of ashes by a volcano. There are two main groups of climate engineering options. A first one aims at curbing the carbon dioxide concentration in the atmosphere, by promoting the development of biomass, which absorbs carbon dioxide by growing. Dispersing iron sulfate in the oceans is one of these options, as the presence of iron is believed to be one of the main limiting factor for the growth of microalgae. A second group of options aims at reflecting a share of the sun radiations. To this group belong the initial idea of Paul Crutzen and also many other proposals, such as displaying a space-based giant reflector or the idea of sending sea water droplets in the atmosphere, in order to disperse salt cristals, which can increase the reflecting power of white clouds, by promoting the nucleation of many additional drops. All these ideas could be felt as dangerous, utopic and somewhat crazy, until recently, but this option might become the last possibility for human beings to cope with a large global warming which seems now almost impossible to avoid.
Les idées de géo-ingénierie pour lutter contre le réchauffement climatique sont déjà anciennes, puisqu'elles remontent au début des années 90. C'est en 1991 que Paul Crutzen proposa l'idée d'envoyer dans l'atmosphère des particules de soufre ou d'autres composés soufrés, pour arrêter une partie du rayonnement solaire et diminuer ainsi le forçage radiatif. L'effet de refroidissement ainsi produit serait similaire à celui qui résulte de l'émission de cendres par les volcans. Il faudrait pour cela qu'elles soient émises à des hauteurs stratosphériques. Les particules pourraient être émises par des drones volant à haute altitude. D'autres options de géo-ingénierie ont été proposées depuis. Elles se décomposent en deux groupes: celles qui conduisent à réduire le niveau de dioxyde de carbone dans l'atmosphère et celles qui visent à arrêter une partie du rayonnement solaire. Pour réduire la teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphère, il a été proposé d'ensemencer les océans avec du sulfate de fer, qui favoriserait la croissance du plancton.
Toutes ces idées et tentatives pouvaient être considérées comme utopiques, voire dangereuses ou même absurdes, il y a encore peu de temps. On peut toutefois se demander si ce n'est pas le seul espoir qui reste à l'humanité pour se prémunir, au moins en partie, des effets du réchauffement climatique. En effet, les négociations sont toujours dans l'impasse et le scénario d'un réchauffement climatique qui irait bien au delà des 2°C semble à présent quasiment inéluctable.
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