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jeudi 22 décembre 2016

Technologies frugales / Frugal technologies


Our society is facing an exhaustion of resources, raw materials and energy. Technology is often considered as the solution to these challenges. Still, innovative technologies require energy and raw materials, including rare earths. Digital technology and electrical transportation means require electricity. Renewable energy sources rare metals (neodyme, dysprosium, terbium, praseodyme) for the permanent magnet generators of windmills, rare earths (gallium, selenium, cadmium) for thin-film photovoltaic solar cells, lithium for batteries, platine for fuel cells. Technological innovation can still help to save energy and materials, if it is conceived according to criteria differing from the present. A frugal innovation aims at manufacturing simple and sustainable artifacts. Such objects are designed in a way that they can be easily recycled. It uses byproducts from agriculture and industry, which helps to minimize waste. Equipements are easily repaired and reused. They include modules which can be changed or replaced without the need to change the whole equipment.
   Frugal innovation has been used in developing countries. In India, jugaad innovation , jugaad coming from a hindi word which suggests ingenuity and cleverness,intends to make the best use out of locally available products and cheap materials  including waste. This concept is now used in many countries, including developed western countries.
   The need to develop sustainable technologies means that high-tech is more and more frequently replaced by low-tech, designed for using cheap and widely available materials, remaining simple, robust and sustainable. Low-tech is not designed for the happy few, but for a large number of people. Therefore, the future belongs probably more to low-tech rather than high-tech. 

Notre société est confrontée à un épuisement de ses ressources, matières premières et ressources énergétiques.Certains espèrent que les nouvelles technologies pourront répondre à ces problèmes. Toutefois, ces nouvelles technologies nécessitent elles-mêmes de l'énergie et des matières premières, notamment des métaux rares. Les technologies numériques et les transports électriques nécessitent de l'énergie. Les énergies renouvelables nécessitent des métaux rares,néodyme, dysprosium, terbium, praséodyme, pour les aimants permanents qui équipent les éoliennes, terres rares (gallium, indium, sélénium, cadmium) pour les capteurs photovoltaïques en couches mince, lithium pour les batteries, platine pour les piles à combustible.  
   L’innovation technologique peut néanmoins contribuer à réduire la consommation de ressources, à condition d’abandonner les critères fixés par la société de consommation. Une innovation frugale vise la réalisation d’objets simples et durables. Afin de n’utiliser qu’un minimum de ressources, elle fait appel au recyclage et exploite les sous-produits de l’agriculture ou de l’industrie, de façon à éviter le rejet de déchets. Les équipements sont conçus de manière à être plus facilement réparables et recyclables. Au lieu de former un bloc compact, difficile à réparer et à recycler, ils comprennent des modules qui peuvent être réparés ou échangés, sans qu’il soit nécessaire de changer l’ensemble.
    De telles formes d’innovation sont déjà pratiquées pour répondre aux besoins des pays en voie de développement. L’innovation jugaad, dont le nom dérive d’un terme hindi signifiant à la fois ingéniosité et débrouillardise, consiste à exploiter au mieux l’ensemble des ressources disponibles localement, y compris les déchets recyclés, en concevant des produits et des équipements adaptés pour de tels matériaux. Elle connait à présent un large succès partout dans le monde, y compris en France.
   Aux technologies high-tech, dont le développement dépend du complexe militaro-industriel, le renouveau citoyen préfère les technologies low-tech, compatibles avec un développement durable Ces technologies évitent l’utilisation de ressources rares et pratiquent un recyclage poussé des déchets. Elles ne font pas étalage de prouesses techniques, mais visent la robustesse et la longévité. Elles ne sont pas le monopole de quelques-uns, mais sont accessibles au plus grand nombre. Elles sont porteuses de sens, car soucieuses de la nature et de l’être humain. Dès lors, on peut penser que le futur appartient aux low tech plutot qu'aux high tech.

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