The autonomous car can provide good answers to many present needs, such as enhancing safety, car sharing or batteries recharching for electric cars. Still it is facing numerous technical and legal challenges. There are five levels of autonomy, but real autonomy, which starts at level 3, means a driver-less car is driven in an automatic way. At level 5, it is supposed to operate without human intervention, i.e., it can become a driver-less car. The introduction of autonomous cars in practical use means that legislation has to be adapted. The fist laws regulating the use of autonomous cars have been issued in United States. In Europe, the Vienna convention has been recently modified in order to authorize autonomous cars, provided that they remain under human supervision, with the possibility to disconnect the assistance system. The number of autonomous cars is also expected to grow rapidly in other countries, in particular in China. Autonomous vehicles have been experimented on roads under real conditions. In 2016, Google has announced that more than two million driven- kilometers with an autonomous car, without accident. In France, the PSA Group has been testing four autonomous vehicles successfully in real conditions. Tesla is already marketing cars which are claimed to be driverless. Still, some limitations appear already now. Not any road infrastructue is acceptable. European cities with narrow streets do not fit very well with driverless cars, unless all cars become driverless. Very bad weather conditions are not suitable either. Therefore, despite the major advantages of driverless cars, it will require time before they spread everywhere. Meanwhile driving assistance systems such as emergency braking systems will tend to become the rule.
Le véhicule autonome apparaît comme la solution à de nombreux besoins du transport de demain. Il est capable d'assurer une très grande sécurité et de réduire considérablement le nombre d'accidents. Il permet d'envisager un partage du véhicule, avec un service porte à porte. Dans le cas d'un véhicule électrique, il peut aller se recharger automatiquement à une borne électrique ou même à une source d'énergie, constituée par exemple par des capteurs photovoltaïques, au meilleur moment de la journée, suivant les usages requis. Il fait face néanmoins à un certain nombre de défis technologiques, réglementaires et juridiques. Il existe cinq niveaux d’automatisation, allant de la simple assistance à la conduite jusqu’à l’autonomie complète de conduite en l’absence de conducteur. Le niveau d’autonomie qu’il est possible d’atteindre dépend des infrastructures routières et de l’état du trafic. Une autonomie poussée est possible sur autoroute, mais guère envisageable sur des petites routes de campagne. Au niveau 3, la conduite n’impose plus une supervision permanente. Dans ce cas, il faut que le délai de reprise en main qui est de l’ordre de 6 s, soit suffisant pour réagir.
Au niveau réglementaire et juridique, les Etats-Unis ont été les premiers à promulguer des lois au niveau des différents Etats, autorisant les véhicules autonomes. En Europe,il est nécessaire, de faire évoluer la convention de Vienne et de régler les questions de responsabilité juridique en cas d’accident. La convention de Vienne a été modifiée récemment pour autoriser les véhicules autonomes, sous réserve qu'ils restent contrôlés par un conducteur, qui puisse éventuellement les désactiver. Le véhicule autonome devrait se développer rapidement dans d'autres pays, et notamment en Chine.
Des expérimentations sur route ont été engagées depuis le début des années 2010. En 2016, Google a annoncé avoir parcouru plus de deux millions de kilomètres avec une voiture autonome. En France, une expérimentation en conditions réelles a été lancée par le groupe PSA sur quatre véhicules. Les principales conclusions sont les suivantes : dans les cas relativement simples en conditions atmosphériques normales, les reprises en main sont rares ; dans les cas complexes, en conditions atmosphériques normales, elles restent fréquentes, en conditions atmosphériques fortement dégradées, le système n’est plus opérationnel. Tesla a déjà commencé à commercialiser des véhicules supposés entièrement autonomes. Il apparaît toutefois que la voiture sans conducteur ne peut pas circuler dans n'importe quelles conditions. Il faudra donc adapter les infrastructures et peut-être réaliser des infrastructures dédiées aux véhicules autonomes et sans doute aussi définir des conditions pour lesquelles l'usage du véhicule autonome est exclu. Il est également possible d'envisager un contrôle à distance par un opérateur humain pour une flotte de véhicules. Malgré tout l'intérêt que présente le véhicule entièrement autonome et les progrès rapides qui sont réalisés, sa généralisation ne sera pas immédiate. Par contre, les systèmes d'aide à la conduite, déjà présents vont certainement se répandre rapidement et vont contribuer à améliorer considérablement la sécurité.
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