Linking architecture with ecology implies a new World vision. This is clearly shown in the new book written by Grégoire Lignier, who is architect and teaches ecology at the school of architecture of Paris-Malaquais. In the past years of a high economic growth in Europe, nature was often denied: concrete slabs and glass towers were the rule. A new path, involving a degrowth in the consumption of natural resources, is presently considered. The architect has to design the living space in symbiosis with the environment. New concepts stemming from biology are to be taken into account, such a biodynamics, metabolism, cycles, matrices, exchanges. Their application to architecture is presented with a great clarity in the book by Grégoire Bignier. One of his merits is to show that such a "change of paradigm" requires new ethics, the need to combine "science, economics and theology", in order to achieve the connexion both with the biosphere and the noosphere, according to the vision of Teilhard de Chardin.
Associer architecture et écologie revient à changer de regard et adopter une nouvelle vision du monde. C'est ce que montre l'ouvrage de Grégoire Bignier, architecte et enseignant. Au cours des années qualifiées de "trente glorieuses", la nature a été souvent niée; l'architecture affectionnait les dalles en béton et les tours en acier et en verre. La nouvelle démarche s'inscrit dans un contexte de stagnation de la croissance économique, voire de décroissance. La nécessité d'économiser les ressources conduit à la nécessité d'intégrer le milieu urbain dans son environnement. L'habitat humain forme un écosystème, qui doit pouvoir évoluer autant que possible en symbiose avec le milieu naturel environnant. L'architecture est amenée à concevoir l'habitat, à l'image d'un organisme vivant en termes de biodynamisme, de métabolisme, de cycles, de matrices, d'échanges. Ces différents concepts sont analysés avec beaucoup de clarté dans l'ouvrage de Grégoire Bignier. L'un de ses mérites est de montrer qu'un tel "changement de paradigme" est inséparable de l'adoption d'une nouvelle éthique qui associe "champs scientifique, économique et théologique", en situant l'homme entre biosphère et noosphère, selon la vision de Teilhard de Chardin.
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