Most human activities operate by taking resources from the environment and rejecting waste, which is a cause of pollution, at the difference of natural ecosystems which recycle permanently all materials which are used. By recovering and recycling released materials, the "circular economy" can help to recover resources and reduce pollution. Circular economy does not involve only waste recovery and recycling. It imples also a better conception of equipments and products, in order to facilitate recycling. The whole life cycle of the product has to be assessed in order to minimize its environmental impact. Circular economy requires also a better integration of different economic activities, as the waste released by an economic activity can become a resource for another activity. Thus, circular economy is best defined at the scale of a territory. In a world where resources tend to become scarce and pollution is spreading, circular economy seems the best way to follow for the future.
La plupart des activités humaines opèrent en prélevant des matières premières l'environnement et en rejetant des déchets, qui représentent une importante source de pollution. Plus ces polluants sont dilués, plus leur récupération est coûteuse. Au contraire les écosystèmes naturels opèrent en recyclant constamment l'ensemble des éléments qui sont consommés. Si les rejets sont récupérés et traités, les matières premières recyclées constituent une ressource. Le principe de l'économie circulaire consiste, à l'instar des écosystèmes naturels, à recycler l'ensemble des matières premières consommées. On peut ainsi se rapprocher d'un système à zéro émission de déchets. Les principes de l'économie circulaire sont ainsi proches de ceux qui fondent la démarche de l'"écologie industrielle".
Toute opération de transformation génère de l'entropie et cette génération d'entropie doit être compensée par un apport d’énergie. L'énergie, elle-même, ne peut pas être entièrement recyclée, du fait qu'elle se dégrade, avec une production d'entropie. L'économie circulaire ne se contente pas de trier les déchets rejetés pour recycler une partie des matières premières. Elle consiste aussi à se pencher sur l'ensemble du cycle de vie d'un produit ou d'un équipement ("du berceau à la tombe") pour limiter son impact environnemental. En particulier, plutôt que de concevoir des produits "jetables", on peut au contraire concevoir des produits "recyclables". L'économie circulaire implique également une meilleure intégration des activités, les rejets provenant d'une certaine activité économique, pouvant constituer une ressource pour une autre activité. Dans ces conditions, l'économie circulaire doit être conçue à l'échelle d'un territoire.
Le recyclage des matières premières, déjà largement pratiqué, se développe constamment, notamment en France et en Europe. La mise en place d’une collecte sélective des déchets qui est bien établie en France, est une condition essentielle pour assurer un tel recyclage. La plupart des matières premières sont dès à présent au moins en partie récupérées et recyclées. Ainsi la part issue de la récupération des principaux matériaux de base utilisés par l’industrie (en dehors du bois), dépasse 40%. La totalité du papier journal produit en France est fabriquée à partir de papiers et cartons de récupération (PCR). La production de verre d’emballages, qui représente plus des deux tiers de la production de verre en France, est assurée pour plus de 50% par du verre recyclé. Ces taux sont voisins de ceux qui sont pratiqués en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. En outre, les produits en fin de vie sont de plus en plus systématiquement collectés. Le taux de recyclage atteint 41% pour les pneumatiques usagés, 31% pour les huiles usagées. Les dispositifs réglementaires mis en place, conduisent à une collecte et à un recyclage de nombreux équipements (véhicules automobiles, batteries et piles, équipements ménagers).
Toute opération de transformation génère de l'entropie et cette génération d'entropie doit être compensée par un apport d’énergie. L'énergie, elle-même, ne peut pas être entièrement recyclée, du fait qu'elle se dégrade, avec une production d'entropie. L'économie circulaire ne se contente pas de trier les déchets rejetés pour recycler une partie des matières premières. Elle consiste aussi à se pencher sur l'ensemble du cycle de vie d'un produit ou d'un équipement ("du berceau à la tombe") pour limiter son impact environnemental. En particulier, plutôt que de concevoir des produits "jetables", on peut au contraire concevoir des produits "recyclables". L'économie circulaire implique également une meilleure intégration des activités, les rejets provenant d'une certaine activité économique, pouvant constituer une ressource pour une autre activité. Dans ces conditions, l'économie circulaire doit être conçue à l'échelle d'un territoire.
Le recyclage des matières premières, déjà largement pratiqué, se développe constamment, notamment en France et en Europe. La mise en place d’une collecte sélective des déchets qui est bien établie en France, est une condition essentielle pour assurer un tel recyclage. La plupart des matières premières sont dès à présent au moins en partie récupérées et recyclées. Ainsi la part issue de la récupération des principaux matériaux de base utilisés par l’industrie (en dehors du bois), dépasse 40%. La totalité du papier journal produit en France est fabriquée à partir de papiers et cartons de récupération (PCR). La production de verre d’emballages, qui représente plus des deux tiers de la production de verre en France, est assurée pour plus de 50% par du verre recyclé. Ces taux sont voisins de ceux qui sont pratiqués en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. En outre, les produits en fin de vie sont de plus en plus systématiquement collectés. Le taux de recyclage atteint 41% pour les pneumatiques usagés, 31% pour les huiles usagées. Les dispositifs réglementaires mis en place, conduisent à une collecte et à un recyclage de nombreux équipements (véhicules automobiles, batteries et piles, équipements ménagers).
Le recyclage des matières premières permet de réduire la consommation de
matières premières, mais aussi la quantité d’énergie nécessaire pour produire
les matériaux ainsi que les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi par
exemple, dans le cas de l’acier, la quantité de CO2 généré pour
produire de l’acier à partir de minerai de fer, est de 2200 kg par tonne de fer,
hors CO2 résultant de la génération d’électricité utilisée dans le
procédé, et seulement de 100 kg en partant de ferrailles recyclées. A
condition d’utiliser de l’électricité générée par une centrale à bas niveau
d’émission de carbone, le gain obtenu est donc considérable. Le recyclage contribue
également à réduire la consommation d’autres ressources, en particulier d’eau, ainsi que le volume de déchets. Un des problèmes
importants à résoudre concerne la séparation entre les différents composants formant
un produit. Le recours aux biotechnologies est une voie innovante et
écologiquement attrayante. Ainsi, par exemple, la séparation du carton des
films d’aluminium et de polyéthylène utilisés pour des emballages de lait de
type Tetra Pack permet de récupérer directement de l’aluminium. Alors que des
méthodes de séparation par centrifugation conduisent à un résultat médiocre
pour un coût économique et énergétique important, une méthode alternative
consiste à décomposer le carton par fermentation, en exploitant les restes de
boisson (lait, jus de fruit) à l’intérieur de l’emballage, ce qui permet
ensuite de récupérer facilement un film d’aluminium et un film de polyéthylène.
Dans un monde où les ressources tendent à devenir de plus en plus rares, et la pollution de plus en plus préoccupante, les réalisations actuelles en matière d'économie circulaire préfigurent sans doute l'économie de demain.
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