Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

This blog presents informations and views about the future.

dimanche 30 octobre 2011

Pearltree pour préparer l'avenir / for preparing the future

arojey et Prospective / Future studies / Energie / Energy / Environnement / Environment dans rojey (arojey)
Internet links for "Future at stake"

Liens internet pour "L'avenir en question"

Pétrole contre nourriture? Oil against food?

Biomass is already ensuring roughly 10% of the primary energy supply in the world, i.e. 1 G toe from 11 Gtoe. Wood is the main contributor. A large proportion of this biomass is used nder poor conditions and contributes to deforestation. Human food represents the equivalent of 600 Mtoe, and clearly the energy demand might threaten a proper access to food if biomass is extensively used for energy production. Biomass used for firing boilers can be provided to a large extend by waste (waste from wood constructions, biogas from organic waste). This is not the case with biofuels, which are produced from sugar extracted from sugar plants or derived from starch crops. From 419 Millions tons of cereals produced in 2009 in United States, 119 Millions have been transformeinto ethanol for producing biofuels. This production of biofuels competes then directly with food needs.  For this reason, R&D work is aiming at the production from biomass fraction which cannot be used for food, such as lignocellulosic biomass. Attemps are made also fopr prodicing biofuels from microalgae in bioreactors. These different options are costly and it is still difficult to know if they might be developed at a large scale and when.  

C’est dans le domaine de l’énergie que la demande pourrait être potentiellement la plus importante. De toutes les énergies renouvelables, la biomasse est celle qui est la plus facilement substituable aux énergies fossiles. En effet l’énergie issue de la biomasse est utilisée sous forme de combustibles solides, liquides ou gazeux, qui peuvent remplacer dans certaines conditions des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole ou le gaz naturel.

samedi 29 octobre 2011

Une chimie verte ? / A green chemistry?

Biomass is becoming more and more attractive as a raw material for the production of a wide array of materials and products. Some of these applications have been known for a long time, such as the production of cotton fibers for the textile industry or the transformation of lignin into paper pulp. New applications are now growing very fast, for materials (fibers for composite materials) and products. A growing share of the oil used for chemistry might be displaced by biomass in the years to come and biorefineries might replace, at least partly, oil refineries.

Les usages alimentaires de la biomasse ne sont pas les seuls. La biomasse est utilisée aussi pour la production de fibres, de produits chimiques et pour la production d’énergie.  Dans tous ces domaines, les applications tendent à se multiplier, notamment pour remplacer le pétrole comme matière première, entraînant des risques de conflit avec les usages alimentaires.

Energie, matières premières et environnement / Energy, raw materials and environment

Presentation based upon the book "The future at stake"

Présentation à partir des thèmes discutés dans l'ouvrage "L'avenir en question"

lundi 24 octobre 2011

De la prédation à la symbiose / From predation to symbiosis

 Man has behaved as a predator from the origin. Hunting and gathering was the way of collecting food in prehistoric time. The Neolithic revolution introduced agriculture and farming, enabling the human population to grow up to the present level. Presently, this level is so high, that human activities represent a threat for the environment. The economic system remains based upon predation, which consists in picking up from the environment the resources which are needed and rejecting waste. Thus, it becomes necessary to develop a new way of operating the economy, which is no more based on predation but symbiosis. As opposed to parasitis, symbiosis makes the coexistence between different species mutually beneficial. Man can bring to the nature his intelligence and help the environment to improve its resilence, but it requires a new way in handling natural resources, such as a systematic recycling of raw materials in order to reach a near zero waste situation, in order to create the conditions of a "sustainable evolution".

L’être humain pour survivre a été depuis l’origine des temps un prédateur, puisant sur les ressources que lui offrait son environnement. Les chasseurs cueilleurs de la préhistoire se contentaient de prélever autour d’eux les aliments dont ils avaient besoin. La révolution du néolithique, en introduisant l’agriculture, l’élevage et l’industrie a profondément transformé les conditions de vie de l’espèce humaine, en modifiant à son profit le milieu naturel, de façon à disposer de ressources alimentaires de plus en plus importantes. C’est cette transformation qui a permis l’explosion démographique de la population humaine. Elle a également permis à la plus grande partie de la population d’être libérée du souci de trouver de la nourriture et de pouvoir se consacrer à d’autres activités. 

mercredi 19 octobre 2011

Le développement durable, un concept hybride pour une période de transition / Sustainable Development, a hybrid concept for a transition period

The concept of « sustainable development » has been proposed in 1987 by Gro Harlem Bruntland, was then Prime Minister of Norway, as an attempt to conciliate economic development and environment preservation. This concept has encountered a great success. It has been used both by communities and enterprises. It has helped to alleviate somewhat the policy based on short-term demand and to take into account broader views. 
At the same time the concept of "sustainable development" as conceived until now presents also limitations. It can be interpreted as consisting to operate mean adjustments, when radical changes seem required. The notion of "development" is by itself ambiguous, as it remains close to the notion of "growth", bringing the question whether or not illimited growth is possible and what lind of growth might remain sustainable. Therefore, it can be considered as a "hybrid" concept, which can help us to organize the transition from the "growth" system of the pasr, bringing us to the "sustainable evolution" of the future.

   Le concept de « développement durable »[1] fut proposé en 1987 par Gro Harlem Bruntland, qui était alors Premier Ministre de Norvège, comme une tentative de concilier les notions de développement économique et de préservation de l’environnement. Le développement durable était présenté comme une politique se situant à l’intersection des préoccupations économiques, sociales et environnementales. Selon la définition devenue célèbre de Gro Harlem Bruntland, le développement durable consiste à « satisfaire les besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». 

samedi 15 octobre 2011

Echapper au goufre entropique / Escaping the Entropy Abyss


L’économiste N. Georgescu-Roegen a été le premier à concevoir la portée très générale de la génération d’entropie et à introduire ce concept dans le champ de l’économie. Il a montré que toute activité humaine produit des changements irréversibles dans la nature, en générant de l’entropie, c'est-à-dire plus de désordre dans l’univers. La génération d’entropie est liée d’une part à la consommation d’énergie et d’autre part au rejet de déchets dans l’environnement [1]. La génération d’entropie résultant des activités humaines peut paraître irrémédiable et même incompatible avec tout développement durable à long terme. Partant de ce constat, N. Georgescu Roegen en a conclu que le seul remède possible consiste à réduire les niveaux de production et de consommation, en priorité bien sûr dans les pays les plus développés et les plus riches [2]. Il a été ainsi le précurseur des théories de la décroissance. Le concept de décroissance a ensuite inspiré tout un mouvement d’opinion qui défend une vision alternative de l’économie [3], [4]. La question se pose toutefois de savoir si l'engloutissement dans le« gouffre entropique », selon l’expression utilisée par Jeremy Rifkin [5] est inéluctable.Pour y échapper, il existe en fait trois moyens.