Man has behaved as a predator from the origin. Hunting and gathering was the way of collecting food in prehistoric time. The Neolithic revolution introduced agriculture and farming, enabling the human population to grow up to the present level. Presently, this level is so high, that human activities represent a threat for the environment. The economic system remains based upon predation, which consists in picking up from the environment the resources which are needed and rejecting waste. Thus, it becomes necessary to develop a new way of operating the economy, which is no more based on predation but symbiosis. As opposed to parasitis, symbiosis makes the coexistence between different species mutually beneficial. Man can bring to the nature his intelligence and help the environment to improve its resilence, but it requires a new way in handling natural resources, such as a systematic recycling of raw materials in order to reach a near zero waste situation, in order to create the conditions of a "sustainable evolution".
L’être humain pour survivre a été depuis l’origine des temps un
prédateur, puisant sur les ressources que lui offrait son environnement. Les
chasseurs cueilleurs de la préhistoire se contentaient de prélever autour d’eux
les aliments dont ils avaient besoin. La révolution du néolithique, en introduisant
l’agriculture, l’élevage et l’industrie a profondément transformé les
conditions de vie de l’espèce humaine, en modifiant à son profit le milieu
naturel, de façon à disposer de ressources alimentaires de plus en plus
importantes. C’est cette transformation qui a permis l’explosion démographique
de la population humaine. Elle a également permis à la plus grande partie de la
population d’être libérée du souci de trouver de la nourriture et de pouvoir se
consacrer à d’autres activités.
A l’heure actuelle, la progression démographique et l’augmentation constante du niveau de consommation remettent en cause ce modèle ancestral qui reste dans une large mesure un modèle de prédation. Tant que la population humaine était peu nombreuse, ceci ne remettait pas en cause la survie de la biosphère. A présent, la poursuite du même mode de fonctionnement risque de mettre en péril la survie de la biosphère et, du même coup, celle de l’humanité qui en dépend.
Il s’agit donc de parvenir à un fonctionnement de l’économie et de la
société qui n’opère plus selon le modèle de la prédation, mais selon celui de
la symbiose. La symbiose est répandue. dans
la nature. Contrairement au parasitisme, elle permet de réaliser des
associations qui sont mutuellement bénéfiques aux espèces qui se développent
dans de telles conditions. Les espèces
qui vivent en symbiose assurent des fonctions complémentaires qui sont
mutuellement bénéfiques. Ainsi le lichen est formé par l’association d’une
algue qui assure la photosynthèse et d’un champignon qui fournit à l’algue de
l’eau et des sels minéraux. Les bactéries présentes dans l’intestin humain
favorisent la digestion et protègent contre les organismes pathogènes. Il est donc nécessaire de pouvoir développer dans l’avenir des
conditions de fonctionnement du système économique, permettant de se rapprocher
d’un tel modèle de symbiose. L’être humain dispose d’une fonction qu’il peut
apporter à la nature. C’est son intelligence individuelle et collective,
décuplée par les moyens informatiques actuels. Il a ainsi la possibilité de
créer un « jardin planétaire » harmonieux, en respectant la
complexité et les rythmes de la nature. Il peut alors bénéficier des ressources
naturelles que lui procure la nature, mais à condition de les utiliser à bon
escient. Pour éviter l’épuisement des ressources naturelles et une pollution
généralisée, il devient nécessaire d’aller vers une récupération généralisée et un recyclage de
tous les rejets générés par les activités humaines. C’est en réunissant de
telles conditions, qu’il sera possible de réaliser les conditions d’une
« évolution soutenable », compatible avec la survie future de
l’humanité.
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