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lundi 3 octobre 2011

La résilience de Gaïa / Gaia resilience

James Lovelock and Lynn Margulis have formulated the Gaia hypothesis already in 1979, refering to the Greek Godess of the Earth. According to this hypothesis (or theory), the Earth is controling the conditions required for life throuh regulating mechanisms. The Earth is thus compared to a living organism, able to maintain homeostatic conditions. What can we think about such an hypothesis, about thirty years later? Even, if a number of conditions required for maintaining life, such as the salinity of the ocean, the atmosphere composition, the global surface temperature, appear as controlled by negative retroaction mechanisms (which tend to drive back the system towards equilibrium, when it is perturbated), it would be certainly wrong to apply such a comparison in a too litteral way. This hypothesis presents nevertheless the advantage of helping us to transform our mental representation system. During the industrial era all systems were viewed as machines, and we might be tempted to consider Earth as such a machine. The metaphor of the living organism is much more appropriate in the case of a complex ecosystem, as it helps us to understand better what happens when the system is perturbated. It leads us to think in terms of resilience. The system can withstand a perturbation within a certain domain. Outside this domain negative retroaction mechanisms do not operate anymore and can even be replaced  by positive retroaction mechanisms which make the system unstable. The system cannot maintain its operating conditions (canot survive). This a situation we encounter with global warming. Therefore it is our duty to preserve and even to reinforce the resilience of Gaia.

Le chimiste britannique James Lovelock et  la microbiologiste américaine Lynn Margulis ont formulé l'hypothèse Gaïa dès 1979. Cette hypothèse fait référence à la déesse mère de la mythologie grecque. Elle consiste à affirmer qu'à travers un certain nombre de mécanismes autorégulateurs, la Terre contrôle les conditions nécessaires à la survie de la biosphère. La Terre est ainsi comparée (ou assimilée) à un organisme vivant capable de maintenir des conditions homéostatiques.

Que penser de l'hypothèse Gaïa? Même si un certain nombre de conditions nécessaires au maintien de la vie, telles que la salinité des océans, la composition de l'atmosphère, la température à la surface de la Terre apparaissent effectivement comme contrôlées par des mécanismes de rétroaction négative (tendant à ramener le système vers un équilibre lorsqu'il est perturbé), il serait abusif et même dangereux de pousser trop loin une telle assimilation à un organisme vivant.
L'hypothèse de James Lovelock et Lynn Margulis présente toutefois le grand intérêt de faire évoluer notre système de représentation mental. L'ère industrielle a conduit à se représenter les systèmes complexes qui nous entourent comme des machines. La métaphore de l'organisme vivant est beaucoup plus pertinente dans le cas d'écosystèmes complexes, car elle aide à comprendre la façon dont un tel système peut réagir à une perturbation. Elle conduit à penser en termes de résilience du système: le système peut résister à une perturbation et revenir à un état d'équilibre à l'intérieur d'un certain domaine. Il ne peut perdurer (survivre) en dehors. En effet, en dehors de ce domaine, les mécanismes de rétroaction négative ne peuvent plus ramener le système vers l'équilibre et peuvent même être remplacés par des mécanismes de rétroaction positive qui l'en écartent. C'est en particulier la situation à laquelle nous sommes confrontés dans le cas du réchauffement climatique. Il est donc de notre devoir de veiller à renforcer la résilience de Gaïa.


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