Dans son ouvrage "Who owns the future", Jaron Lanier critique la façon dont l'économie numérique s'est développée et en particulier la relation dissymétrique que les compagnies gérant les réseaux sociaux entretiennent avec leurs participants. L'ouvrage de Jaron Lanier est intéressant à de multiples égards. D'abord, parce que l'auteur connait bien le milieu dont il parle, ayant été l'un des pionniers de la "réalité virtuelle". Ensuite, parce qu'il peut aider à se dégager de quelques illusions concernant les vertus de 'l'économie immatérielle". Il montre en effet que si l'on n'y prend pas garde, elle pourrait conduire à un chômage massif , à des inégalités croissantes et à une progressive disparition des classes moyennes.
Il est intéressant de noter que, sans le dire, Jaron Lanier avance pour critiquer le rôle de l'information des arguments assez proches de ceux que Karl Marx employait pour critique le rôle du capital au sein de l'économie industrielle. Celui qui détient l'information peut détourner à son profit exclusif le travail de multiples collaborateurs, comme le capitaliste, qui peut exploiter le travail de multiples ouvriers grâce au captal qu'il détient. Son analyse est souvent pertinente et intéressante. Elle montre que celui qui détient l'information peut en tirer profit, sans apporter de plus-value réelle.
Il est intéressant de noter que, sans le dire, Jaron Lanier avance pour critiquer le rôle de l'information des arguments assez proches de ceux que Karl Marx employait pour critique le rôle du capital au sein de l'économie industrielle. Celui qui détient l'information peut détourner à son profit exclusif le travail de multiples collaborateurs, comme le capitaliste, qui peut exploiter le travail de multiples ouvriers grâce au captal qu'il détient. Son analyse est souvent pertinente et intéressante. Elle montre que celui qui détient l'information peut en tirer profit, sans apporter de plus-value réelle.
L'ouvrage comporte aussi quelques faiblesses. En particulier, il n'évoque que très brièvement les liens entre technologies numériques et finance, qui ont conduit à des détournements de fonds beaucoup plus substantiels que ceux qui ont pu résulter de l'usage des réseaux sociaux. La lecture de son ouvrage demeure néanmoins intéressante et stimulante
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire