Global warming is presently widely accepted as a fact and its potentially dramatic consequences are well known. Still, it is easy to recognize that the international community is very far from an agreement concerning an action plan to be implemented at a world wide level. This situation may seem puzzling. Is it due to an incapacity of human nature to recognize the reality of an imminent catastrophe? The explanation lies rather in the contradiction between individual and collective interest in this case. Actions to be taken for preventing global warming represent a heavy cost and are detremental to the economic competitiveness within a global market. Therefore, from a game theory viewpoint, each player will try to convince the other players to accept to take the actions, while postponing as long as possible his own actions. Such an attitude will be especially favoured when international negociations are dominated by competition and political cynicism. Presently, the major emitters of Green House Gases, China and United States, are giving quite clearly the priority to their economic competitiveness, despite the risk of a catastrophe at a world wide level . For countries willing to act, deciding unilateral actions is probably not the right policy as it may be interpreted by the other players as an encouragement to their present policy. Reaching an international agreement on a sound basis is the only way to change the way the game is going on.
Il existe actuellement un consensus très large en ce qui concerne le réchauffement climatique, la relation qui existe entre ce réchauffement climatique et les activités humaines, ainsi que sur les actions à entreprendre pour le limiter. Pourtant, alors que la communauté internationale est consciente des implications dramatiques d'un tel réchauffement, elle est encore très loin d'avoir adopté un plan d'action concret avec des contraintes effectives sur les niveaux d'émission. Pour Jean-Pierre Dupuy, ceci tient au fait qu'en dépit de tous les arguments possibles, nous sommes incapables de penser la catastrophe.
Il existe une autre explication, plus simple, qui tient à la contradiction entre intérêts particuliers et intérêt collectif. A une échelle locale, je peux contribuer à des actions visant à limiter le réchauffement climatique et mon intérêt rejoint l'intérêt général. Pour éviter la catastrophe, il faut que l'ensemble de la population mondiale limite ses émissions de gaz à effet de serre. Toutefois l'impact spécifique des activités menées par un individu ou même une collectivité particulière reste faible. Dans le contexte de la mondialisation, les actions à entreprendre représentent des coûts et une perte de compétitivité. J'ai donc intérêt à ce que les autres appliquent une telle politique, tout en m'en disposant moi-même.
Si le climat des négociations internationales est marqué par la volonté de puissance et le cynisme, l'attitude dominante consiste à inciter les autres à effectuer des efforts, à mentir sur ses propres intentions et de pratiquer une politique dilatoire, visant à reporter le plus tard possible ses propres décisions. En théorie des jeux, cette situation, cette situation conduit les joueurs à privilégier leurs intérêts particuliers, qui leur confèrent un avantage limité, plutôt que d'agir dans le sens de l'intérêt général, ce qui pourrait leur éviter une catastrophe de grande ampleur.
Si le climat des négociations internationales est marqué par la volonté de puissance et le cynisme, l'attitude dominante consiste à inciter les autres à effectuer des efforts, à mentir sur ses propres intentions et de pratiquer une politique dilatoire, visant à reporter le plus tard possible ses propres décisions. En théorie des jeux, cette situation, cette situation conduit les joueurs à privilégier leurs intérêts particuliers, qui leur confèrent un avantage limité, plutôt que d'agir dans le sens de l'intérêt général, ce qui pourrait leur éviter une catastrophe de grande ampleur.
C'est exactement ce qu'on observe à l'heure actuelle. Les plus grands émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, la Chine et les Etats-unis, placent clairement leurs économiques avant l'impératif de préserver la planète. Il ne sert à rien dans un tel cas d'engager des actions unilatérales. En effet, c'est une façon d'encourager les autres joueurs à tricher. Parvenir à un accord international sur des bases acceptables pour toutes les nations est sans doute le seul moyen de changer les règles du jeu.
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