Ce blog rassemble des informations et des réflexions sur l'avenir qui nous attend.

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jeudi 16 juin 2011

Typologie des ruptures: catastrophes et signaux faibles / Disruptions: catastrophies and weak signals

Crisis or mutations represent disruptions linked with the trajectory of a system (society, company, ecosystem) within a given environment. A disruption of the environment itself occurs generally as a catastrophy (earthquake, tsunami, war or revolution). When companies are competing, a mutation achieved successfully by one of them can be a catastrophy for the others. Such disruptions can be anticipated by following weak signals. But, when such a weak signal is detected, it is often too late for operating radical changes. Improving the resilience of the system is therefore the best strategy, when the risk becomes compatatively high.

Les crises ou les mutations constituent des ruptures au cours de l'évolution d'un système (société, entreprise, écosystème) à l'intérieur d'un environnement donné. Un autre type de rupture est lié, non à la trajectoire suivie par le système considéré, mais à l'environnement. Une telle rupture, du fait de son caractère aléatoire est rarement bénéfique. Dans la plupart des cas elle se présente comme une catastrophe.

dimanche 12 juin 2011

Transition ou rupture / Transition or disruption

In order to keep our technical and economic system within the viability area, it is necessary to organize a global transition. Such a progressive transition makes possible to avoid a global disruption or crisis, which may lead to a collapse. But, in order to achieve a successful transition, it is nessary to promote disruptions (in technologies or way of life)

Pour que notre système technico-économique puisse demeurer dans le domaine de viabilité, il est nécessaire d'organiser une transition globale: une transition démographique, une transition vers la société de création et de communication, une transition énergétique et une transition vers l'économie circulaire. La notion de transition implique le passage progressif d'un système à un autre. On peut dès lors se demander si une transition suffit ou si il faudra passer par une discontinuité brutale.

samedi 4 juin 2011

Une transition globale à opérer

Face aux grands défis planétaires actuels, il est nécessaire d'opérer une transition globale. Dans l'ouvrage "L'avenir en question", les grandes transitions suivantes sont identifiées et discutées:
- La transition démographique
- La transition vers une société de la création et de la communication.
- La transition énergétique
- La transition vers l'économie circulaire
Le thème d'une "grande transition" à venir a été analysé de façon tout à fait remarquable dès 2002 par l'Institut Tellus, en collaboration avec l'Institut de l'Environnement de Stockholm..                                                                                                                       

lundi 9 mai 2011

Anticiper les ruptures

RuptureLe système technico-économique actuel, conçu sur le principe d'une croissance indéfinie de la consommation d'énergie et de ressources naturelles, n'est pas durable. Des ruptures, soit positives, apportant de nouvelles solutions aux défis actuels, soit négatives, consistant en adaptations brutales et non voulues, au principe de réalité, et plus vraisemblablement une combinaison des deux sont donc inéluctables.
Ces ruptures concernent l’ensemble de l’économie et de la société. Elles vont affecter notamment les domaines technologiques, sociétaux (mutations comportementales et organisationnelles), économiques et financiers.
Les ruptures négatives prendront la forme de crises énergétiques ou écologiques (par exemple sous forme d’un réchauffement climatique catastrophique). Face à ces situations de rupture, il est nécessaire d’améliorer la résilience de notre système technico-économique. Dans la perspective d’éventuelles crises énergétiques et / ou écologiques, il importe d’étudier toutes les options qui permettent d’économiser l’énergie, de diversifier les sources énergétiques et de renforcer l’autonomie énergétique à différents niveaux (local, national, européen)

jeudi 5 mai 2011

Une nouvelle conscience pour un monde en crise

La traduction en français de l'ouvrage de Jeremy Rifkin: "The empathic civilization - The race to a global consciousness in a world in crisis", publié en anglais en 2009, vient de paraître aux éditions Les Liens qui Libèrent.. Selon les termes de l'éditeur: "Jeremy Rifkin propose une relecture de l'histoire de l'humanité dans une perspective sociale et altruiste". 
"Avec un constat: jamais le monde n'a paru si totalement unifié (par les communications, le commerce, la culture) et aussi sauvagement déchiré (par la guerre, la crise financière, le réchauffement de la planète, la diffusion de pandémies) qu'aujourd'hui".

Changer le monde par Jean-Marc Jancovici

Jean-Marc Jancovici vient de publier aux éditions Calmann-lévy. un nouvel ouvrage, conforme à la ligne qu'il défend depuis des années. Il part du constat que l’énergie procède de la transformation de la matière. L’économie n’étant rien d’autre qu’une machine à transformer des ressources, nos sociétés industrielles sont de plus en plus gourmandes en énergie, alors même que les stocks susceptibles de leur en fournir, que ce soit du charbon, du pétrole ou de l’uranium, diminuent inexorablement.
 Selon les termes de l'éditeur,  partant de ce constat, Jean-Marc Jancovici considère "que les espoirs placés par nos gouvernants dans la reprise de la croissance sont illusoires et dangereux : dans une économie monde qui dépend des énergies fossiles, plus vite la croissance repartira, plus vite arrivera le prochain choc pétrolier qui la tuera à nouveau".
    Il faut sortir de cette spirale infernale. L’éolien, le solaire seraient-ils une solution ? Billevesées, d'après J.-M. Jancovici : "leur coût est astronomique et leur contribution actuelle, insignifiante. Le nucléaire, alors ? C’est pour lui, souvent une excellente formule de transition, qu’il faut perfectionner et développer.
  

jeudi 28 avril 2011

Une crise énergétique parait inéluctable

Satisfaire la demande mondiale d'énergie va devenir de plus en plus difficile dans les années à venir.  La demande d'énergie devrait continuer à croître dans les années à venir, en raison de la progression de la démographie et du niveau de vie.   
Face à cette demande, l’offre d’énergie primaire est assurée actuellement à 80% par des énergies fossiles dont la part dans la fourniture d’énergie ne va évoluer que lentement. Cette situation pose de grave problèmes, à la fois en ce qui concerne la manière de répondre à la demande future et en termes de protection de l’environnement. Des signes convergents montrent qu'un plafond de la production pétrolière  a été atteint ou devrait être atteint prochainement. L’Arabie Saoudite, elle même, semble avoir des difficultés à faire monter son niveau de production.En outre, les facteurs géopolitiques aggravent les risques qui pèsent sur la sécurité des approvisionnements, comme le montre notamment la situation en Lybie

mercredi 27 avril 2011

Les petits mouchoirs

Le film "Les petits mouchoirs" est sorti en salle il y a déjà six mois. Il est tentant pourtant d'en reparler comme illustrant parfaitement, malgré la présence de Marion Cotillard, le thème de l'"ère du vide" annoncée par Gilles Lipovetsky, Pour le constater, il suffit de regarder la bande annonce, qui résume la psychologie de ses héros. Même si le film est caricatural, il décrit assez bien l'absence ou tout au moins le rétrécissement extrême d'horizon que peut éprouver une société engluée dans le consumérisme ambiant. Il ne peut que susciter l'aspiration à de nouvelles valeurs, face à la nullité des personnages qui sont présentés.

Les temps hypermodernes

L'ouvrage de Gilles Lipovetsky et Sébastien Charles "Les Temps hypermodernes" vient d'être publié en Livre de poche. Une occasion de redécouvrir ce qui qu'écrivaient les auteurs à propos de ces temps "hypermodernes", qui paraissent substituer l'excès à la mesure. Individualisme, culte de la vitesse, perte du sens, toute-puissance de la logique consumériste aboutissent-ils à l'"ère du vide" dont Gilles Lipovetsky parlait il y a déjà une vingtaine d'années. . Il évoque la "panne des représentations de l'avenir" , "le rétrécissement de l'horizon temporel qui sous-tend la société hypermoderne. Le diagnostic n'est pas très éloigné de celui de Michel Houellebecq lorsqu'il dépeint la socité actuelle, n'hésitant pas toutefois à exploiter le filon, sans proposer d'alternatives.
Dans l'ouvrage que Gilles Lipovetsky a publié avec Hertvé Juvin sur la culture-monde, celle-ci est décrite comme un objet marchand dont la diffusion s'est mondialisée. Pour Hervé Juvin, cette culture-monde signifie la fin des cultures et prépoare sa propre perte. Pourtant Gilles Lipovetsky voit apparaitre de nouvelles formes de solidarité à travers le bénévolat ou la vie associative. Cette société hypermoderne serait ainsi à la recherche de nouvelles valeurs.

jeudi 31 mars 2011

La mort du devin, l'émergence du démiurge

Un ouvrage intéressant de Jean-Pierre Aubin vient d'être publié aux éditions Beauchesne. Jean-Pierre Aubin est un chercheur et mathématicien qui a été professeur à Purdue University, puis à  Paris Dauphine où il a créé l'UMR de Mathématiques de la Décision et le centre de recherche de Mathématique de la Décision (CEREMADE). Il a également enseigné à l’École Polytechnique et il est le cofondateur d'une Société VIMADES, qui exploite les outils ainsi développés.
Dans son dernier ouvrage, il analyse les mécanismes d'évolution de systèmes complexes comprenant des organismes vivants et s'appliquant également aux systèmes humains. Il montre que l'évolution de tels systèmes est guidée par des "régulons" (gènes, monnaie, facteurs culturels ou cognitifs), qui permettent aux systèmes concernés de rester viables en s'adaptant constamment à un environnement changeant. Dès lors, pour maintenir le système viable, il s'agit de comprendre les mécanismes encore mal connus qui contrôlent l'évolution des régulons (rôle assigné au "démiurge") et ne pas en rester à la position du "devin", qui cherche à prédire l'avenir en se contenant d'observer l'évolution des états suivis par le système.

La société du risque

La catastrophe de Fukushima a renforcé le sentiment que nous vivons dans une société du risque, et plus particulièrement du risque technologique. Le 11 septembre avait fait prendre conscience du risque terroriste. A présent, la "super-catastrophe" qui s'est produite au Japon, nous fait penser que l'inimaginable peut toujours arriver et rend difficile une démarche rationnelle.

vendredi 25 mars 2011

Gérer les catastrophes: du principe de précaution au principe de résilience?

Nous vivons une multiplication des risques, car aux risques naturels s'ajoutent à présent les risques technologiques.  Les catastrophes qui se produisent dans le monde sont abondamment relayées par les médias.
Chaque nouvelle catastrophe conduit à rechercher les coupables ou tout au moins les responsables. Pourtant, il est inévitable que des catastrophes se produisent. Le risque zéro n'existe pas. Le principe de précaution qui condamne toute initiative qui comporterait un risque est inapplicable sous peine d'inaction. C'est aussi un parapluie commode pour des bureaucrates qui voudraient éviter d'effectuer des choix.

samedi 12 mars 2011

Tu dois changer ta vie

Dans dernier ouvrage, Peter Sloterdijk constate que la "société mondiale" se heurte à présent à une frontière absolue. Dès lors la protection du Tout devient le premier des impératifs pour chacun de nous. Pour assurer la survie de l'humanité, un changement radical s'impose, qui doit trouver sa source dans un engagement pratique et responsable dont le résultat dépend de l'intensité de la volonté et de l'effort fourni. Peter Sloterdjik appelle dans ce but à une pratique rigoureuse d'un exercice permettant à l'homme de se former et de s'élever lui-même. Il s'agit de "changer pour survivre", ou plus exactement pour permettre à l'humanité de survivre.

La grande rupture

Dans leur ouvrage "La grande rupture", Alain Dupas et Gérard Huber analysent le destin de l'humanité face à son futur technologique.Ces dernières années, le développement des sciences et des techniques a connu une accélération extraordinaire, en particulier dans quatre domaines clés: l'information, les biotechnologies, les nanotechnologies et les sciences dites " cognitives ". Quel est l'impact véritable de ces avancées sur la société et l'économie, sur chacun de nous, sur la planète tout entière ? L'homme se met-il en danger avec ses créations techniques ? Pour faire l'analyse de la situation, les auteurs s'appuient sur deux théories majeures: celle de l'Évolution et celle de l'Inconscient. Grâce à la première, nous comprenons mieux comment notre société se transforme, quand l'autre nous met en garde contre nos propres folies meurtrières. Avec lucidité, Alain Dupas et Gérard Huber nous incitent à prendre conscience des dénis qui accompagnent les bouleversements de notre temps. Mais les nombreuses initiatives qu'ils mettent en lumière (dans le domaine de la santé, de l'environnement, de la compréhension du cerveau)donnent des raisons d'espérer une évolution positive.

La conduite du changement

Les ruptures apparaissant inévitables, la démarche à entreprendre pour préparer l’avenir devrait comporter deux volets :
1) promouvoir les innovations, qui pourraient correspondre aux ruptures positives et de réfléchir à la façon de favoriser l’implantation en France et en Europe de nouvelles filières dans des secteurs tels que par exemple le photovoltaïque ou le stockage d’énergie.
2) améliorer la résilience du système économique, en considérant qu’il sera difficile de prévoir et de surmonter totalement les difficultés à venir et que des catastrophes ne peuvent être exclues. Ceci concerne des questions telles que le réchauffement climatique ou l’épuisement possible de matières premières stratégiques.

samedi 26 février 2011

La croissance de la complexité

Image d'un ensemble fractal de Mandelbr
      1)  Dans l’ouvrage « L’avenir en question », la croissance de la complexité dont il est question, concerne le système technico-économique. Cette complexité est définie comme la taille minimale d'un programme permettant de générer le système sur une machine de Turing universelle. Elle représente donc la quantité minimale d'information nécessaire pour construire ce système..